Les produits halieutiques sénégalais à l’assaut du marché russe

    Un atelier de formation et de mise pour l’exportation des produits halieutiques vers la République Fédérale de Russie s’est ouvert, ce vendredi, à Dakar. Organisée par l’Association des Industriels Russes en Afrique, en étroit contact avec la Direction des Industries de Transformation de la Pêche et des chercheurs sénégalais, cette rencontre vise à faciliter l’accès   des produits halieutiques sénégalais sur le marché russe pour leur bonne commercialisation. A en croire M.Mayoro Mbaye, Administrateur Général d’Africana Fishing And Shipyard S.A : «Cet atelier vient à point nommé. Aujourd’hui, bien d’entreprise évoluant dans le secteur de la pêche au Sénégal ne disposent pas de certification pour pénétrer le marché de la République Fédérale de Russie. Nous voulons, ainsi, corriger ces impairs pour leur permettre de disposer de tous les outils pour aller à l’assaut de ce grand marché. Et nous saluons la   clairvoyance des conseils que nous avons reçus des uns et des autres et qui ont permis également à la tenue de cette rencontre qui  renforcera, à coup sûr, la coopération entre le Sénégal et la République Fédérale de Russie », a dit M.Mbaye qui, a profité de ce moment pour démentir : « L’affaire des navires russes avaient fait grand bruit. Je mets au défi quiconque qui puisse me prouver que des navires russes ont reçu des autorisations pour venir pécher dans les eaux sénégalaises. On n’a jamais signé des autorisations pour eux. Tout ce qui a été dit dans cette affaire n’est que bobard, pour ne pas dire simple racontar », a-t-il précisé. L’Ambassadeur Plénipotentiaire de la République Fédérale de Russie, Son Excellence M. Alexandre Biryukov de revenir sur les relations historiques entre son pays et le Sénégal : «Historiquement, la Russie et le Sénégal n’ont jamais eu quelque chose de mauvais. Leurs relations   ont toujours été au beau fixe. Nous, nous avions combattu l’esclavage ; nous n’avions jamais voulu exploiter les peuples d’Afrique comme le faisaient d’autres. Aujourd’hui, je pense qu’il ya de la volonté des deux côtés pour mener de loin notre coopération. Reste à travailler pour la certification de certains produits halieutiques pour accéder le marché russe», a remarqué M. Biryukov.     						Ibrahima NGOM Damel