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Le grand cadre de l’opposition rempart contre les dérives de L’APR et de ses alliés.


Le grand cadre de l’opposition rempart contre les dérives de L’APR et de ses alliés.
Le soleil consume toute créature qui s’en approche de trop. Le pouvoir enivre ceux qui n’en ont ni les idées, ni les compétences, ni même le sens éthique. Sans le savoir le premier député est entrain viole les principes fondamentaux de la République à savoir la légalité. L’ingérence sape la souveraineté ; pourtant il le sait. L’organisation et le fonctionnement d’un parti n’incombe qu’à ses responsables et militants. C’est une obligation pour un représentant du peuple de comprendre le sens et la valeur de la théorie de l’autorisation. Le peuple autorise aux occupants de l’assemblée nationale de légiférer en vertu de la représentation. Il n’est aucunement question, sur l’autel des prétentions, de l’obligation de satisfaire qui que ce soit, de laisser proliférer des types d’actes qui sont du genre à remettre sérieusement en cause le système démocratique que d’honorables sénégalais se évertués d’instaurer. 
La démocratie est certes un processus, mais il est des phases que prend la vie politique ou des comportements que ceux d’en haut incarnent que tout homme averti, parce qu’éclairer, ne manquera pas de fustiger. Monsieur le Premier député, votre traversée du désert était dure et a duré. Cependant, étant au crépuscule de votre carrière, vous devriez vous préoccuper de votre entrée dans le cercle restreint de Sénégalais bâtisseurs. Le Sénégal vous a fait ; de grâce ne le déstabiliser pas. Lorsqu’une institution de plus de cent membres peine à compter cinquante lors de la validation des projets de budget, il y a de quoi faire cogiter même à celui qui vient d’atteindre son but.
 En tout cas les récentes secousses constatées dans cette assemblée ne rassurent guère. L’APR et ses alliés sont en quête de repères. Et ce serait une erreur de plus que de chercher à imposer   aux sénégalais des stratégies politiques impertinentes. Aux niveaux national et local le Grand Cadre veillera à boucher les trous que vous creusez sur votre passage.
Nous avons dénombré, pas moins de quatre erreurs que, ce parti et de ses alliés, ont commises  depuis son atterrissage à la magistrature suprême.
Lors de la présidentielle de 2012, le Fouta, d’ailleurs comme tous les autres terroirs du territoire, pour combattre le PDS, a voté outrancièrement Macky 2012. C’est un fait. Ce serait d’ailleurs manqué de réalisme que de l’occulter.
Mais que s’est-il passé depuis lors ?
Le Foutaa t-il continué d’escalader ce ‘’cheval ‘’?
L’APR  suscite t-elle toujours autant d’enthousiasme que lors des précédentes élections ?
Ce parti est-il une marque de réussite ou un masque de troubles et de remords ?
On ne construit pas un immeuble sur du sable mouvant. On ne prêche pas dans le désert. La conquête du pouvoir est dur ; et plus elle dure, plus l’exercice du pouvoir rassure et perdure.
La première grossière erreur  consiste à croire dur comme fer que le Fouta est acquis à la cause de l’APR. Le tintamarre politique n’a pas manqué d’assourdir les arrivistes au pouvoir.
 
Deuxièmement le pouvoir de l’argent a fini par convaincre nos chers dirigeants de l’heure qu’il suffit de se transformer en distributeur automatique de circonstance pour reste au pouvoir. Le sénégalais sont fatigués certes, mais pas affamés. Pour être chauffeur il est nécessaire d’être intelligent, mais il ne suffit pas seulement d’être intelligent pour être chauffeur.  Le peuple ne mange pas de projet. Le PSE est une coquille vide puisqu’il n’introduit aucune nouvelle vision dans l’histoire politique du Sénégal. La perspective ne se comprend qu’a posteriori, et le petit nuage sur lequel plane leur rêve révélera son caractère fortuit au grand jour.
Troisièmement le populisme n’est pas garant de succès ; en d’autres termes faire  du bruit ne signifie point comprendre le véritable déroulement des phénomènes politiques. Pis encore surtout si l’on confie l’avenir de tout un peuple à des goujats dont le seul souci est la culture d’une réputation personnelle. Le parti avant la patrie devrait-on dire. Nous nous demandons même à la limite si tous les responsables ont la même signification du concept patrie. Des sénégalais se sacrifient, et sacrifient leur vie pour la patrie ; les apéristes trop ‘’patriomakistes’’ savourent le sacrifice de la patrie à la construction de laquelle ils n’ont pas participé.
Ayant reçu un engraissage outrancier eu égard à la rancune emmagasinée à la suite de sa destitution à la tête de l’assemblée nationale, et à  la charge qu’il devrait porter, le cheval a trébuché, est tombé pour finalement perdre tout son corps dans le piège de la précipitation et de l’euphorie.
Le Sénégal, ou bien pour parler concrètement les sénégalais sont témoins de plusieurs révolutions dans le champ politique depuis les indépendances. Mais jamais un régime n’a tenté de bâtir la grandeur ou la réputation de ses militants sur l’autel des conjectures prises pour des évidences. Chers concitoyens, ce sont les grands hommes qui font l’Etat ; et l’Etat ne fait les grands hommes. Ceux que l’on appelle les héros de l’histoire comme Madiba, Thomas Sankara, (la décence nous oblige à taire les noms des vivants) ont une éthique qui a défini leur mode de vie avant même leur accession à la magistrature suprême. Ils incarnaient des valeurs, et leurs noms imposent respect et considération mêlés à l’admiration. D’autres ont été de grands hommes sans même fleureter avec le pouvoir politique. nous pensons que le simple fait d’avoir au moins une fois suivi la leçon inaugurale de feu kéba MBAYE devrait prémunir certaines gens des erreurs dont la seule cause est la cupidité effrénée.
 
 
Les militants du régime actuel pensent qu’il ne peut y avoir de rôle à jouer dans l’histoire de la nation qu’en politisant les relations sociales.   Ils vont de cette façon certes marquer les esprits, mais d’une empreinte qui ne rappellera que dégoût, amertume et remords aux générations actuelles et futures.
Il n’y a point de mal à vouloir conquérir et rester au pouvoir s’il on a une capacité citoyenne requise et un projet de société conséquent. Nous allons, en tout cas dans le fouta, briser l’élan de ce régime.
Le grand cadre a permis de faire ressortir quelques-unes des tares de ceux qui prétendent disposer les mêmes espoirs pour notre pays. A l’heure des grands ensembles à travers le monde, il serait absurde de revenir à certains découpages qui, à coup sûr, rendront obsolètes tous les espoirs  pour nos populations de percevoir les lueurs du futur. Pensez-vous sérieusement qu’un homme qui surgit ex nihilo, sans aucune culture politique, dont le seul « mérite » est d’être un proche du Patron, avec une expertise archaïque, peut véritablement constituer un garant pour le maintien de ce régime ? Ils le pensent pourtant, et y croient aveuglément malgré les signes frappants. Leur rêve constitue un écran de fumée  qui les empêche de voir l’horizon.
 
Que vive le SENEGAL ! Que triomphe le Grand Cadre !
 
Le grand cadre de ourossogui


Mardi 12 Janvier 2016 - 05:13





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