L'Etat du Sénégal, par la voix de son porte-parole, a officiellement donné sa position sur la surprenante mise en liberté d'Assane Diouf, après son arrestation à l'aéroport Léopold Sédar Senghor. "C'est une décision souveraine de notre justice dans sa phase d'investigation a retenu le principe de le libérer", a-t-il dit avant de sous-entendre la clémence du président de la République : "Il y a un cycle infernal d'interventions intempestives constituées d'insultes à travers les médias sociaux. Je pense qu'on ne peut pas toujours sur la base d'insultes, qui de mon point de vue ne peuvent pas constituer un liberté d'opinion. Il est vrai que la Constitution garantit une liberté d'expression. Mais l'insulte ne peut en aucune sorte constituer une liberté d'opinion. Il faut arrêter le cycle par lequel, à chaque fois qu'il y a des déviants, on réclame la clémence ou l'indulgence du chef de l'Etat. Il faut qu'on assume ce que l'on fait".
Quid de ceux qui avancent que l'Etat du Sénégal a fait rapatrier Assane Diouf : "C'est manquer de connaissance du système américain, qui est un système de droit et de liberté. Je pense que pour tous ceux qui connaissent les conditions de séjour et de régularité de la migration dans les pays d'accueil, dès lors que certaines conditions ne sont pas remplies un migrant peut être soumis à une procédure d'expulsion. Et on oublie, à travers ce cas (celui d'Assane Diouf) d'évoquer la situation des autres Sénégalais qui ont pris le même vol et qui ont été ramenés ici dans leur pays d'origine pour les mêmes raisons".
pressafrik
Quid de ceux qui avancent que l'Etat du Sénégal a fait rapatrier Assane Diouf : "C'est manquer de connaissance du système américain, qui est un système de droit et de liberté. Je pense que pour tous ceux qui connaissent les conditions de séjour et de régularité de la migration dans les pays d'accueil, dès lors que certaines conditions ne sont pas remplies un migrant peut être soumis à une procédure d'expulsion. Et on oublie, à travers ce cas (celui d'Assane Diouf) d'évoquer la situation des autres Sénégalais qui ont pris le même vol et qui ont été ramenés ici dans leur pays d'origine pour les mêmes raisons".
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