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Le FMI prévoit une croissance de 4,5 % en 2014

SETAL.NET-La croissance économie devrait atteindre 4,5 % (contre 3,5 % 2013), soit 0,4 point de pourcentage en deçà des estimations précédentes, indique le Conseil d’administration du FMI qui a achevé mardi la huitième revue des résultats économiques obtenus par le Sénégal dans le cadre du programme appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE).


Le FMI prévoit une croissance de 4,5 % en 2014
Cette mission entre aussi dans le cadre des consultations de 2014 au titre de l’article avec le Sénégal, selon un communiqué reçu du ministère sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan. Ces chiffres s’expliquent par ‘’un ralentissement attendu dans le secteur du tourisme du fait de l’épidémie d’Ébola, combiné au retard enregistré dans le démarrage de la saison des pluies’’, souligne la même source. Le FMI s’est satisfait d’une situation macroéconomique du Sénégal ‘’stable’’, une inflation demeure ‘’faible’’ et des perspectives budgétaires qui se sont améliorées grâce à l’augmentation des recettes et à la maîtrise des dépenses. Le déficit global devrait tomber à 5,2 % du PIB en 2014, contre 5,5 % du PIB en 2013. Le déficit des transactions extérieures courantes devrait diminuer, mais devrait rester proche de 10 % du PIB en raison de la baisse des exportations, mentionne le communiqué. Le FMI relève que la lenteur des réformes structurelles et des chocs exogènes ‘’ont continué de peser sur la croissance’’. Tout en saluant les progrès accomplis, en particulier dans les domaines de la gouvernance et du climat des affaires, la mission a fait état des ‘’retards’’ dans la mise en place du compte unique du Trésor, la rationalisation des dépenses, l’exécution des dépenses d’investissement et les réformes du secteur de l’énergie; avec des subventions énergétiques qui restent source de distorsion et pèsent lourdement sur le budget. Les perspectives de l’économie sénégalaise ‘’sont favorables’’, assure la mission du FMI qui note que le Plan Sénégal émergent (PSE, ‘’offre une occasion unique de libérer une croissance généralisée et solidaire qui fera du Sénégal un pays émergent’’. Toutefois, met en garde le FMI, ‘’les risques sont principalement d’ordre intérieur et régional’’. Il s’agit de la persistance d’une exécution insuffisante et lente des réformes structurelles, notamment dans le secteur de l’énergie, et de l’impact de l’épidémie d’Ebola. Parmi les risques extérieurs figurent ‘’l’augmentation du coût de l’endettement public, les effets de l’abandon des mesures non conventionnelles de politique monétaire à l’échelle mondiale, ainsi que les conséquences d’un ralentissement prolongé de la croissance dans les pays partenaires et de la baisse des prix du pétrole, qui pourrait peser sur les recettes budgétaires’’. Dans le communiqué, les administrateurs soulignent que ‘l’accélération de la cadence des réformes structurelles sera essentielle pour le succès du PSE’’. Ils conviennent que les efforts de réforme ‘’devraient viser à améliorer la gouvernance et le climat des affaires dans le but de promouvoir le développement du secteur privé et d'attirer les investissements directs étrangers’’. Ils estiment en outre que la priorité ‘’devrait également être donnée à la fourniture des services publics plus efficaces, l’amélioration de l'efficacité des dépenses publiques par des réformes de la gestion des finances publique, la maitrise de la consommation publique pour générer l'espace budgétaire pour les investissements dans le capital humain et les infrastructures publiques, et le renforcement des filets de sécurité sociaux’’. Selon eux, ‘’une restructuration globale du secteur de l'énergie et l’accroissement de la compétitivité des exportations seront également importants’’. Les administrateurs ont salué ‘’les plans des autorités à engager avec quelques pays comparables pour développer un effort d'apprentissage entre pairs active afin de déployer les réformes nécessaires’’. Ils ont encouragé les autorités à ‘’ancrer la politique budgétaire sur la viabilité de la dette à long terme dans un cadre budgétaire à moyen terme et à remplir d’ici 2019 les critères de convergence de l’UEMOA relatif au déficit de 3 % du PIB’’. Pour les administrateurs, ‘’la réalisation de cet objectif nécessitera un renforcement des mesures fiscales et des mesures relatives aux dépenses’’. Tout en appuyant les priorités PSE, les administrateurs ont souligné que tous les investissements qui y sont liés ‘’devraient être en adéquation avec les plans de consolidation fiscale existants des autorités et la capacité d'absorption du Sénégal’’. En outre, les décisions de financement de contrats non-concessionnels doivent être soigneusement pesées, estiment-ils.


Mercredi 17 Décembre 2014 - 13:40





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