Le Caire veut renforcer ses relations avec les autres pays africains

En présentant la politique diplomatique de son pays à un groupe de journalistes venus de plusieurs pays africains, M. Choukri a souligné l’importance pour l’Egypte de renforcer ses relations avec le reste du continent, dans les domaines de la politique et de l'économie notamment. Le renforcement de ces relations se fera aussi avec le secteur privé africain, selon lui. Son pays est en train de travailler à un accord de libre-échange avec le reste de l’Afrique, a-t-il indiqué. "L’Egypte encourage le dynamisme économique du continent. L’Afrique est un continent jeune, où il y a beaucoup d’espoir", a souligné Sameh Choukri. Il a insisté sur la nécessité pour son pays de renforcer la coopération avec le reste du continent, dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. M. Choukri a condamné l’action des groupes terroristes en Egypte, au Nigeria et dans d’autres pays africains. Il estime par ailleurs que les journalistes ont "un grand rôle à jouer dans le développement de la démocratie et de la promotion des droits humains". Sameh Choukri évoque ainsi la formation organisée par l’Union des journalistes africains, de concert avec le ministère égyptien de l’Information, à l’intention d’une vingtaine de professionnels africains des médias, depuis samedi au Caire. "Les journalistes doivent aussi participer à la bataille pour le développement du continent", a-t-il dit. La réunion du Caire entre dans le cadre du "Programme de la 44e session de formation des jeunes cadres journalistes africains". Les journalistes suivent cette formation, au Centre égyptien de formation des journalistes, une structure logée au siège de la Radiotélévision égyptienne. L’Union des journalistes africains organise chaque année une session de formation sur des questions d’actualité, "sans tenir compte des barrières linguistiques" entre les participants, a indiqué son président, Mahfouz Al Ansari, lors de la cérémonie d’ouverture des travaux. Cette année, les journalistes viennent de pays francophones, arabophones et anglophones. Le représentant de l’UJA au Cameroun participe aussi à la formation. Pendant trois semaines, les participants échangeront avec les animateurs de la formation sur "la corruption en Afrique", "la santé et le développement", "la complémentarité économique entre les pays du Bassin du Nil", "la culture et son rôle dans les relations interafricaines". "L’image médiatique dans le continent africain", "la femme africaine", "l’information en Afrique", "l’Afrique au terme du 21e siècle", "le terrorisme et les mouvements islamistes en Afrique", "la situation politique en Afrique" et d’autres thèmes font partie du menu des échanges. En Egypte, les journalistes vont aussi visiter des structures travaillant dans le secteur des médias.