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Lamine Aysé Fall, Apr : «On peut être Baye Fall et s’asseoir à la table du Conseil des ministres»


Lamine Aysé Fall, Apr : «On peut être Baye Fall et s’asseoir à la table du Conseil des ministres»

Conseiller technique, responsable du bureau des Passations de marchés au ministère de la Jeunesse, Lamine Aysé Fall, inspecteur de l’enseignement, s’est engagé en politique pour dit-il, «servir». À l’en croire, il n’y a pas d’incompatibilité entre son look de «Baye Fall» et les ambitions politiques qu’il nourrit, d’abord dans sa ville de Thiès où il a été le coordonnateur de la zone nord lors du référendum du 20 mars dernier, ensuite au niveau national.

Lamine Ndiaye de son vrai nom, revendique son passé de militant, de membre de la première heure et de chargé de la formation et de l’encadrement au sein du Jef Jel de Talla Sylla, un parti qu’il quitte en 2007 lorsqu’un membre du parti marche à Bruxelles, contre les Ape, aux côtés de Karim Wade... Quelque chose d’ «intolérable» selon le jeune loup politique, qui parle «d’altération de leur engagement politique».

Dans cet entretien qu’il a accordé à la presse, hier, à Thiès, l’ancien secrétaire général adjoint du mouvement national des jeunes du Rassemblement pour la démocratie et le changement, décline ses ambitions et parle de ses convictions politiques et religieuses. Un père cheminot, membre du Parti socialiste, une mère dévouée qui investit beaucoup sur l'éducation et l'instruction de ses enfants, parce que n'ayant pas été à l'école.

Lamine Ndiaye doit sa réussite à cette dernière, d'où le nom Aysé Fall qu'il brandit fièrement, collé à son prénom, un hommage à la femme, à la mère. Également un des membres fondateurs de l’Alliance démocratique Penco, avec Moussa Tine et cie, laquelle ne correspondait pas à sa vision politique.

De nouvelles pages ont depuis lors été écrites au fil d’un compagnonnage avec l’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade. «En 2012, jusqu’en janvier, on n’avait pas de candidat» pour la présidentielle. On ne tombait pas d’accord sur le candidat à soutenir, on ne parvenait pas à s’entendre», déplorait le membre de Penco et futur soutien du candidat Macky Sall.

«Au centre Gabriel Ndione, Idrissa Seck écrasait tout le monde. Nous l’avons remporté»

Un changement de cap s'impose dès lors. «J’ai mis en place un mouvement «le Cri», le cadre républicain des inspecteurs de l’enseignement», se rappelle-t-il. «Le candidat qui méritait le plus mon soutien, c’était le candidat Mack Sall». L’appel sera lancé depuis Ziguinchor où il était en service, point de départ d’une nouvelle aventure politique. 4 ans plus tard, il se lance dans la campagne référendaire pour le «Oui».

Lamine Aysé mouille le maillot avant de récolter les fruits de son labeur, une victoire que d’autres ont essayé de s’approprier, dit-il, ce qui le fait sourire. «Je n’ai pas été surpris d’avoir remporté le scrutin au centre Gabriel Ndione à Thiès-nord, un centre dans lequel Idrissa Seck écrasait tout le monde.

Aujourd’hui, nous l’avons remporté», se félicite Lamine Aysé, qui, en dehors de ses adversaires de l’opposition, devait faire face à une autre adversité, celle des responsables politiques et membres de l’Alliance pour la république (Apr) à Thiès, qui peinent à parler d’une seule voix. «J’ai essuyé énormément de coups…», reconnait l’ancien compagnon de Talla Sylla, l’actuel maire de Thiès dont Lamine Aysé surévalue les ambitions à la tête de la cité aux deux gares. «Talla, dit-il, a aujourd’hui entre ses mains la réalisation de ses rêves les plus fous.

Talla veut être maire de Thiès. On ne peut pas avoir meilleur maire que Talla Sylla. Les Thiessois méritent plus que ce que les autres maires leur ont montré. Il a pris énormément de risques pour en arriver là. C’est un bon maire et le président Macky Sall va l’accompagner», rassure celui que les proches voient déjà, membre du gouvernement.

À ces derniers qui lui prédisent un destin national, Lamine Aysé sourit et estime que ce sera un honneur et une reconnaissance faits à la communauté «Baye Fall». Car, voir un «Baye Fall siéger au conseil des ministres, «cela va arriver un jour ou l’autre», c’est cela sa conviction. Toutefois, «Faire partie d’un gouvernement n’est pas donné à tout le monde». Le cas échéant, «ce sera un énorme plaisir, je m’acquitterais à des tâches hautement républicaines, politiques», annonce-t-il d’emblée.

Quid de son look particulier, «fondé sur la foi Baye Fall» ? Cela ne le dérange aucunement. «Des gens ont des problèmes avec ce look, parce qu’ils se sont laissé aliéner. Ce look est cultuel avant d’être culturel. C’est une sorte de célébration de la lignée de Cheikh Ibra Fall», rassure celui qui veut voir les responsables de l’Apr à Thiès comme ailleurs, se donner la main et se mettre au travail, derrière leur mentor. «Le culte du travail prôné par Cheikh Ibrahima Fall doit être promu en exemple. Il n’y a pas de conflit ou divergence de comportement. Ce dont les citoyens sénégalais ont besoin ne se trouve pas sur ma tête, mais dans ma tête», se défend le Baye Fall décomplexé.

Voir quelques extraits de l’entretien


 

 



Mardi 17 Mai 2016 - 19:28





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