Il s’agit de la dépénalisation de la presse. Une presse, où on y entre comme on veut et y sortir comme on le souhaite. Une presse non régulée, où on assiste véritablement à un conglomérat de mercenaires à la soldes de tierces, mais aussi et surtout où on se met à l’affût pour capter les fonds d’aide à la presse passés maintenant de 300 à 700 millions FCFA entre autres problèmes. Hier, le chef de l’Etat Macky Sall qui a reçu le rapport annuel du Conseil national de régulation de l’audiovisuel(CNRA), a encore réitéré sa volonté de promouvoir la liberté de la presse. Cependant, beaucoup de choses sont à revoir, notamment sur le statut du journaliste, la façon dont la profession a été polluée par manque de formation… Sur la dépénalisation du délit de presse que beaucoup de députés ont déjà opposé leur véto, le président de la République, Macky Sall a reconnu que cet aspect constitue un vrai problème. « On ne peut pas punir une certaine catégorie de personnes et privilégier d’autres », dit Macky Sall.
Seydi Gassama : « On ne peut plus accepter que des dossiers publics soient gérés comme des patrimoines propres »
