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La mendicité des enfants dans un pays de la « Téranga »au fil des temps :de l’humilité àl’humiliation


La mendicité des enfants dans un pays de la « Téranga »au fil des temps :de l’humilité  àl’humiliation
Tout Sénégalais mû par le sens de la valeur humaine s’indigne devant l’image des enfants en errance qui vivent et font vivre en mendicité.
 Depuis l’aurore des temps,  les Sénégalais ont reçu l’idée selon laquelle le fait de tendre la main en quête de pitance construit le sens de l’humilité de l’être humain.
A cette idée reçue, idéologie culturelle et / ou religieuse, Daaray SEMBENE Ousmane, MPI-Maison de la Pédagogie de l’Image - répond : dans la culture, tout n’est pas valeureux.
A cette idée reçue, idéologie culturelle et / ou religieuse, en référence aux leçons par la pédagogie de l’Image de SEMBENE Ousmane, un homme à l’esprit fin, hautement mû par le sens de l’humain, de l’humaniste et de l’humanitude , Daaray SEMBENE dit que dans un contexte  «Pointer un doigt, c’est indexer, tendre la paume, c’est mendier » ; «  le fait de mendier tue à petit feu le sens de la dignité de l’être humain ».
Depuis 2008, Daaray SEMBENE, MPI- Maison de la Pédagogie de l’Image œuvre pour l’arrêt définitif du fléau humain, culturel et économique sénégalais que nous appelons la mendicité des enfants.
Il est écrit noir sur blanc sur le panneau vertical de Daaray SEMBENE, MPI- Maison de la Pédagogie de l’Image, implanté en 2011 à l’entrée de Thiès
« Actions contre la mendicité des enfants et des handicapés. »
Aucun Etat responsable ne voue ses enfants à l’errance et à la mendicité. Aucun Etat responsable ne laisse ses compatriotes «handicapés » voués à la mendicité : un gouvernement responsable ferait de la formation fonctionnelle des handicapés une norme, afin que ces derniers s’activent dans la vie socio-économique en vue d’un épanouissement personnel voire familial et d’une vie décente. 
La prise de conscience de l’Etat sénégalais sur le fléau social, appelé « Errance et mendicité des enfants » galvanise Daaray SEMBENE en Action.
 
Daaray SEMBENE qui fait partie du Groupe des Organisations de la Société Civile et des Partenaires Techniques et Financiers pour la protection des enfants (GOSCPTF) avec une quinzaine d’organisations dont la RADDHO (Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme, Plan Sénégal, UNICEF, Cinéma Numérique Ambulant, Univers’elles, CONAFE, va œuvrer suivant des actions à moyen et long terme pour le retrait définitif des enfants en errance dans la rue.
 
 
Cependant, avant l’Action, la Communication.
  1. Rétrospective en image et langage 
 
L’image la plus récente de maltraitance passive d’un enfant au Sénégal, nous l’avons vue hier à 23H 40 mn dans une chaîne de télévision sénégalaise : une dame habillée en boubou jaune, assise, dans une arène de lutte, chante avec d’autres femmes / sur sa main un bébé d’environ un an, en air de somnolence reçoit les coups de trois tam-tam dans son âme. La question que Daaray SEMBENE, MPI –Maison de la Pédagogie de l’Image se pose devant l’image de cet enfant est la suivante : sous les milles sons de trois tam-tam, est-ce que cet enfant va dormir ? Quand cet enfant dort ? Comment cet enfant dort ?  Qui de nous, Sénégalais et Sénégalaises, savent que la place d’un enfant âgé d’un an  n’est pas dans une séance de tam-tam ? Qui de nous, Sénégalais et Sénégalaises, savent que cet enfant en somnolence est soumis à une torture qui consiste à l’exposer aux sons de tam-tam saccadés et continus prompts à troubler son sommeil dans l’âme. En outre, si cette image audiovisuelle est adjacente à un vécu, l’enfant serait sous la menace de troubles continues. Si le cameraman ou le preneur de vues de cette image était avisé en droit de l’enfance, il serait le premier à sanctionner suivant le sens de la profession cette femme en la mettant hors champ. Comparez cette image audiovisuelle à l’image quotidienne de la vie, de l’espace sénégalais avec des enfants de 04 à 17 ans vêtus d’habits déchiquetés, sales, pieds nus, tête crasseuse.  Devant cette image pénible du Sénégal, Daaray SEMBENE, MPI-Maison de la Pédagogie de l’Image- pose la question de savoir : dans quel pays sommes-nous ? Quel peuple ? Quelle nation ? Nous, dit-on, nous sommes au pays de la Téranga. Téranga, l’hospitalité ? Devant l’image des enfants sénégalais qui vivent et font vivre en mendicité dans un pays qui se dit être le cœur de l’hospitalité, « Téranga », Daaray SEMBENE, MPI dit «  charité bien ordonnée commence pas soi-même ».
  1. De la volonté permanente d’humains à la vision d’un Etat: en Action pour l’Eternité
Les Sénégalais, des humains  fort d’esprit réfléchi et progressiste sont sensibles au sort de ses enfants voués à la rue depuis des décennies, habits déchiquetés, sales, pieds nus, tête crasseuse devant le regard fade, l’oreille dure et la voix aphone de nos gouvernements. Certes, le gouvernement sous le magistère du Président Abdoulaye Wade avait soulevé un projet de mesures, mais celles-ci- ont été transmuées en poussière médiatique.
Le gouvernement actuel, sous la vision du Président Macky SALL a formulé sans détour un projet d’actions pour le retrait définitif des enfants de la rue, Daaray SEMBENE, MPI approuve, s’active et œuvre pour la réussite de la vision hautement responsable, humaine et  humaniste de l’Etat. A ce titre, le Groupe des Organisations de la Société Civile et des Partenaires Techniques et Financiers pour la protection des enfants (GOSCPTF) avec une quinzaine d’organisations dont la Raddho (Rencontre Africaine pour la défense des Droits de l’Homme, Plan Sénégal, UNICEF, Cinéma Numérique Ambulant, Univers ’elles, CONAFE,Daaray SEMBENE, MPI, va accompagner l’Etat en Action pour le retrait définitif des enfants de la rue.
 
A ce titre, Daaray SEMBENE va œuvrer pour l’exécution du programme établi par leGroupe des Organisations de la Société Civile et des Partenaires Techniques et Financiers
pour la protection des enfants (GOSCPTF) qui consiste d’emblée à une  réponse d’urgence :
 
« 1. Le renforcement des capacités d’accueil des centres publics et privés en les dotant de matérielset finances (matelas, kits éducatifs, nourriture, médicaments, etc.)
2. Le renforcement des capacités du personnel intervenant dans la prise en charge (respect des 8
étapes des normes et standards minimum : identification, councelling, écoute, médiation,
recherche de familles, retour et réintégration familiale)
3. La mise à disposition de personnel spécialisé (des intervenants sociaux de rue, de personnel
soignant, d’appui psychosociologue, etc.)
4. La mise à contribution des familles d’accueil dans les départements où il n’y a pas de centres
d’accueil
5. La vulgarisation de l’initiative de retrait des enfants au niveau communautaire, national et
international
6. Renforcement des capacités des agents d’application de la loi (magistrats, policiers, gendarmes,
etc.), de la sensibilisation et communication pour un changement de comportement, de la
résilience et des compétences des enfants, des capacités économiques des familles
7. Mobilisation des organisations communautaires au sein des comités villageois de protection
(CVPE) et des comités de quartier de protection de l’enfant (CQPE)
8. Plaidoyer pour l’accélération de la procédure d’adoption de l’avant projet de loi portant statut
dudaara
9. Renforcement de la coopération sous régionale pour le contrôle de la mobilité des enfants
10. Plaidoyer pour la rationalisation des cadres institutionnels de coordination et de suivi de
protection de l’enfance
A ces 10 points établis par le Groupe des Organisations de la Société Civile et des Partenaires Techniques et Financiers pour la protection des enfants (GOSCPTF), Daaray SEMBENE, MPI ajoute en plaidoirie:
  1. perspectivepour un office national en charge des enfants désœuvrésen vue du retrait définitif des enfants de la rue tout en apportant des mesures d’accompagnement pertinentes, concrètes, fiables. Que ce service existe pour un temps bien déterminé jusqu’au lavage des cerveaux du réseau de la mendicité des enfants au Sénégal.
  2. Le plus grand gouvernement sénégalais de tous les temps sera celui qui soulagera la souffrance des enfants dans la rue en les couvrant d’un milieu familial propre à l’épanouissement et à la formation humaine dans la décence.
  3. Les enfants d’abord, l’émergence suivra…
 
Dr Hadja Maï NIANG
                                                                                                  Ecrivain-cinéaste
   Enseignante-chercheure en Lettres, Arts et Civilisations (LAC)
Université de Thiès
                                                                                  Directrice de Daaray SEMBENE, MPI 


Mercredi 27 Juillet 2016 - 11:40





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