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La marche irréversible vers l'émergence


La marche irréversible vers l'émergence
« Sur la route de l’émergence rien ne doit  stopper nos ambitions ». Cette assertion du Président de la République, Monsieur Macky SALL,  prononcée lors de l’inauguration du tronçon de l’autoroute Diamniadio Sindia via AIBD,  en dit long sur la dynamique  notée  dans notre marche  résolue  vers l’émergence.  Dans cette dynamique, l’on peut citer plusieurs signaux tendant  à illustrer les efforts consentis  pour matérialiser cette ambition affichée par le  Président Macky SALL à travers le PSE et qui est de parvenir à  un Sénégal émergent à l’horizon 2035, avec une société solidaire dans un Etat de droit. Ne pouvant pas évoquer tous ces signaux dans un seul et même article, nous avons pris l’option de les aborder par chronique, cela dans le souci de permettre aux lecteurs d’avoir  une meilleure visibilité des acquis réalisés dans différents domaines. Le premier volet de cette chronique concerne le domaine social avec  l’inauguration de la politique des baisses et la maitrise du cadre macro économique. 
En effet,  l’un des traits majeurs de la gouvernance du Président Macky SALL reste l’inauguration de l’ère des baisses. Mais avant de revenir sur certaines mesures phares qui caractérisent cette politique ainsi que  ses motivations, nous voudrons, d’abord,  mettre l’accent sur  les progrès notoires réalisés dans l’assainissement du cadre macro économique. Ce choix n’est pas fortuit dans la mesure où c’est le toilettage de ce cadre qui explique tout  le succès et les performances  enregistrées dans  les autres secteurs de la vie économique et sociale de notre pays. Ce pari réussi est aussi à l’origine, entre autres,  du regain de confiance noté auprès des partenaires techniques et financiers qui accompagnent notre pays sans oublier la capacité de notre économie à produire des richesses. 
Pourtant, la réalisation de ces performances n’était pas évidente au regard de la situation économique difficile héritée par le Président Macky  SALL  avec notamment, en 2011, une croissance économique de 1,8%, un déficit public de 6,7% et un taux d’inflation de 6,4%. A cela, il faut ajouter une progression rapide de l’encours de la dette de 1 022,7 milliards de FCFA en 2006 à 2 741,4 milliards de FCFA au 31 mars 2012 et un service de la dette insoutenable qui est de l’ordre de 44% des recettes fiscales. 
Aujourd’hui, à la faveur des politiques, des mesures et des réformes initiées depuis l’avènement du Président Macky SALL, notre pays,  au plan économique, s’octroie le deuxième plus fort taux de croissance économique de l’espace de l’UEMOA, avec 6,5% en 2015 et 6,6% attendu en 2016. Pour rappel, ce taux était de 3,6% en 2013 et 4,4% en 2012. Il s’agit là d’une dynamique constante et régulière dans la production de la croissance qui est un signe manifeste de la vigueur de notre économie comme l’a du reste indiqué le FMI. Le déficit budgétaire poursuit sa tendance baissière en passant de 6,7% en 2011 à 4,2% en 2016, à la faveur de l’accélération de la croissance et de la rationalisation des dépenses publiques.  A l’horizon de convergence fixé à 2019, le déficit public devrait être contenu dans la limite des 3% du PIB. Le Sénégal fait partie du top 10 des meilleurs réformateurs au monde en 2015 et du Top 10 de l’Indice Mo Ibrahim. En effet,  classé 69ème mondial sur 174 pays avec une progression de 43 points, le Sénégal sort de la zone rouge des pays corrompus, devenant ainsi en matière de bonne gouvernance :
  • le 10ème  pays africain,
  •  le premier de l’UEMOA et de l’OHADA,
  •  le troisième de la CEDEAO.
Ce résultat est obtenu , entre autres, grâce aux mesures prises par le Chef de l’Etat et qui portent sur le renforcement des  corps de contrôle de l’Etat dont l’Inspection générale d’Etat (IGE), la Cour des Comptes,  la création de  l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).  Le Gouvernement a aussi institué la loi sur la déclaration de patrimoine pour les ministres et autres autorités ayant en charge la gestion des structures publiques. 
  
A ce sujet, il faut remarquer que le dernier rapport  de transparency International a non seulement montré que la corruption recule au Sénégal mais, fait rare, il a aussi démontré qu’il existe une réelle volonté politique, au plus haut sommet de l’Etat, de lutter contre  ce phénomène. Les marchés passés par entente directe ont aussi diminué. En effet, sur une commande publique de 257.5 milliards de francs Cfa, le niveau des grés à gré a chuté à 3.9 milliards de francs Cfa. 
Sur le plan de l’environnement des affaires, notre pays est passé, cette année, sous la barre des 150 dans le classement mondial Doing Business. En effet, le Sénégal se classe à la 147e position sur 190 économies. Cette amélioration est rendue possible notamment par une évolution de la méthodologie qui prend en compte d’avantage de pratiques administratives et réglementaires et par la mise en œuvre de quatre  réformes réalisées au cours de l’année passée. 
Pour en revenir à cette politique de baisse ou de réduction, il convient de souligner qu’elle est surtout motivée par le souci constant et permanent  du Président de la République de  réduire les inégalités sociales, de corriger , de manière considérable,  ces inégalités pour une meilleure répartition des richesses nationales mais aussi par sa volonté d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages. C’est tout le sens de la baisse effectuée sur l’impôt sur le salaire qui est entrée en vigueur depuis le 1er  janvier 2013.   Ainsi, l’Etat renonce à, au moins, 28,9 milliards de FCFA annuellement pour améliorer et renforcer le pouvoir d’achat des salariés et, par ricochet,  leur niveau de vie. 
Il en est de même de la  baisse opérée sur les prix des denrées de première nécessité  qui est une mesure dont l’objectif est d’ améliorer  le pouvoir d’achat des familles. C’est ainsi que, depuis avril 12013, avec l’l’homologation des prix :
  • le kilo de riz ordinaire est passé de 325 FCFA à 280 FCFA,
  •  le kilo du riz parfumé est à 435 FCFA au lieu de 475 FCFA,
  •  le kilo du sucre est passé de  690 FCFA à 580 FCFA,
  •   le litre d’huile est à 960 FCFA contre 1200 FCFA.
Le loyer qui occupe une part importante des revenus des ménages n’a pas aussi été épargné par  ces baisses en dépit des difficultés notées dans la mise en œuvre de la loi portant baisse des loyers et pour lesquelles des solutions sont envisagées.  
C’est aussi dans son souci de baisser sensiblement la pénibilité du travail dans le monde rural surtout pour les femmes que le Chef de l’Etat a mis en place le PUDC qui est un programme dont l’objectif est d’améliorer les conditions de vie des populations rurales à travers la création de véritables économies locales . En termes de bilan,  le programme a connu un niveau d’exécution satisfaisant par rapport aux pistes, aux  forages et aux équipements post-récoltes. Ainsi, à l’échelle du territoire national, 157 forages et 70 châteaux d’eau ont été réalisés. 
  
Concernant les pistes de production, sur un linéaire prévu de 3000 kilomètres, le PUDC a déjà réalisé 790 kilomètres pour la série 1 et 2, soit un niveau d’exécution de 60%. Les études sont finalisées pour la réalisation de 2621 kilomètres dont 1000 kilomètres seront réalisés en 2017. S’agissant du volet électrification rurale, il est prévu l’électrification de 406 villages, soit un réseau de 2000 kilomètres. 
  
Pour le volet équipements post-récoltes, les travaux de fabrication et d’assemblage de plus de 5000 équipements sont presque finalisés. La distribution a déjà démarré dans les régions de Fatick, Kaffrine et Kédougou. 
Mieux encore, à l’occasion de l’inauguration de la centrale de Bokhol, le Président de la République a demandé à la Commission de Régulation du Secteur de l’Energie d’envisager une baisse du prix de l’électricité d’ici janvier 2017. La concrétisation de cette mesure constituera sans nul doute une bouffée d’oxygène pour les ménages et pour les entreprises si l’on sait que le cout de l’énergie est élevé au Sénégal. 
  
Comme on le constate, la politique de la baisse,  appliquée dans les secteurs vitaux qui touchent le quotidien des ménages, occupe une place de choix dans la gouvernance du Président de la République. L’inauguration de cette politique  a mis fin au cauchemar et au calvaire vécu par les  populations  pendant douze ans avec des hausses  permanentes sur les prix des produits de consommation  et des autres produits occasionnant ainsi  une inflation de plus de 3,4%. 
Cette politique traduit aussi l’ambition du Président de la République  de parvenir à une émergence avec une société dans laquelle les inégalités sociales et économiques sont considérablement réduites. C’est d’ailleurs tout le sens de sa théorie du libéralisme socialqui est un concept adapté à nos propres réalités et à notre philosophie du développement. Ainsi, à  l’image de la Chine avec son socialisme à la chinoise , le Président de la République vient de doter de notre pays d’un modèle claire confirmant ainsi l’idée  selon laquelle chaque pays doit élaborer un modèle de développement adapté à ses propres réalités sociales, économiques et culturelles.   
  
  
Ansou SANE 
Secrétaire général de l’ANRAC 
Membre de la Convergence des Cadres républicains de Ziguinchor 
  


Mardi 8 Novembre 2016 - 05:18





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