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La DPG de mimi Touré est à ranger au musée des hors sujets !


« Parle si ce que tu as à dire est plus grand que le silence. Sinon tais-toi. » - Euripide.

La demoiselle Aminata TOURE est passée à côté de la plaque. Au moment où ce peuple vaincu par le désespoir s’attendait à des actes concrets, elle s’est payé le luxe de briller dans le décalé en nous miroitant, à coup de divagation, des projets illusoires. La vacuité de son discours plagié et toxique ne laisse guère présager des lendemains meilleurs à cette jeunesse aux prises avec la dure réalité de la hausse fulgurante des frais d’inscription à l’université, du coût élevé de la vie et surtout du chômage galopant.

Sa diarrhée verbale à fort relent de sabotage économique, censée pourtant nous endormir ne fait qu’accélérer leur imminente déchéance. Les deux uniques préoccupations qui agitaient le bas peuple étaient de savoir si par une bonne orientation économique, les prix des denrées de première nécessité et de l’essence allaient subir une baisse significative. Et surtout, si les 100.000 emplois / année promis par le stagiaire de la présidence, allaient résorber le chômage endémique qui mine cette jeunesse laissée à elle-même.

Son indifférence hautaine à l’ égard de cette classe moyenne, en situation de détresse, l’a acheminée à débiter dans une logique de diversion, des programmes qui sont somme toute, secondaires. Dans l’incapacité à faire résolument face aux besoins très pressants du peuple sénégalais, cette collectrice de maris, dans son délire oratoire, n’a rien trouvé de mieux que d’accoucher de balivernes. Selon elle, ‘’ les bourses de sécurité familiales, la couverture maladie universelle pour les enfants de 0 à 5 ans, la création de 200 écoles, de 6000 nouvelles classes, 110 collèges, 15 lycées, 19 collèges franco-arabes et 64 daaras modernes ‘’ permettront d’éradiquer les criantes inégalités qui s’exacerbent au fil des jours entre cette minorité de corrompus au pinacle de l’État, agrégée en gré à gré et la couche défavorisée contrainte de lutter pour sa survie.

Cette détraquée qui fait fi de ne rien comprendre à nos difficultés, a omis que le pouvoir d’achat des sénégalais n’a pas connu une hausse fulgurante nonobstant l’érection de l’ université Polytechnique de Thiès, l’université du Futur Africain, l’ université de Bambey, l’ université de Ziguinchor, la construction de plus de 9110 salles de classes, de plus de 35 lycées, de plus 211 collèges, de 2 écoles d’enseignement technique, de plus 60 postes de santé, la rénovation de 100 postes de santé, la construction de l’ hôpital de Fatick, de l’ hôpital de Ziguinchor, de l’hôpital de Matam, de l’ hôpital de Pikine…, sous le magistère du président WADE.
Pire, cette couverture maladie universelle qui ne l’est que de nom, ne concerne que le ticket d’entrée dans les centres de santé à l’ordre de 5000 FCFA/ enfant. Les nécessiteux réduits à la misère avec cette aumône familiale de 273 FCFA/jour devront, en plus d’avoir cotisé 5000 FCFA, batailler ferme pour acheter les médicaments qui pourtant devaient être subventionnés. Au même moment les hôpitaux sont devenus des mouroirs car l’adrénaline, la noradrénaline et la dobutamine qui devaient servir dans les blocs opératoires, font cruellement défaut. Cette comédie qu’a été la DPG*, au lieu d’annihiler cette flambée de la cherté de la vie et de l’essence, a plutôt opté pour la politique de l’à-peu-près.

Le fait d’engloutir les véritables problèmes des sénégalais dans des considérations politiciennes, démontre une fois de plus que ces faux-gouvernants ne feront que pérenniser la désespérance des sans-emplois. L'inefficacité de cette élite au sommet du pouvoir a détérioré l’économie élargissant par ce fait le flot des sans revenus qui, ne cesse de s’étendre. Cette jeunesse prise en otage par l’amateur de la présidence, a compris que cette désaxée malgré son homélie dilatoire n’a pas la compétence requise pour changer la donne. Pour détourner l’attention de ces jeunes diplômés sans emploi dont l’insertion socioprofessionnelle relève de l’ordre de l’impossible, ces arnaqueurs politiques ont décidé de guerroyer contre le chômage avec une panoplie de termes stériles juste pour les tromper.

En réalité, seuls les pistonnés comme le beau-frère du ministre de la fonction publique, Mansour SY et l’homonyme du directeur de la fonction publique, sont concernés par ces recrutements népotiques.
On aura tout vu et entendu de cette déprimée ’’ le chef de l’État a procédé au recrutement de 5591 jeunes dans la Fonction publique, a enrôlé 10.000 « calots marrons » dans le cadre de la mise en place de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité. Le gouvernement va finaliser dans le courant du mois de novembre 2013 et va préparer l’organisation avant la fin du mois de décembre 2013, du Forum national pour l’emploi des jeunes…’’ En effet, ces escrocs politiques ont compris que ses simples envolées lyriques et ses slogans creux propagés dans les médias à coup de publicité suffiront pour amadouer cette jeunesse perdue. FONSIS est un exemple patent.

Pour ces prédateurs, plus préoccupés par leurs propres enrichissements illicites que par le bien être des étudiants, la lutte contre le chômage est devenue un business lucratif. L’accroissement massif du chômage est devenu une aubaine pour escroquer les organismes internationaux tels que la BID et la BAD. En effet, selon Macky SALL’’deux lignes de crédits de 10 milliards et 18 milliards de FCFA ont été mobilisées grâce à la BAD et la BID pour renforcer l’autonomisation des jeunes.’’

Ces propos indignes d’un chef d’État, mettent en exergue sa nullité mais surtout son manque de vision. Lui qui se sucre sur le dos des étudiants en les amenant vers la sortie par des pratiques mesquines. En effet, pour l’année académique 2013/2014 les frais d’inscription ont été rehaussés à l’ordre de 35.000 FCFA pour des étudiants qui n’ont aucune source de revenus. En réalité, son objectif c’est de les pousser à échouer pour en faire un fonds de commerce auprès des bailleurs de fonds. Raison pour laquelle ce ventru humilie et fait souffrir les universitaires. La construction de l’arène nationale à hauteur de 7 milliards de FCFA entre dans le même cadre car ce régime a décidé d’abrutir cette jeunesse sénégalaise en quête de savoir parce que moins instruit on ignore ses droits et on se laisse manipuler plus facilement.

La mise en place de mesures palliatives telles que l’intégration dans la fonction publique, la création d’agence, de plan d’urgence et de fonds souverains tous azimuts ne feront que perpétuer le chômage des jeunes diplômés puisque le vers n’a pas encore été extrait de l’éducation qui est dans un état comateux. Preuve de plus de leur cuisant échec dans leurs tentatives trop mimi de réduction de l’extrême pauvreté.
Le système éducatif qui devait produire de nouvelles compétences opérationnelles pour l’économie sénégalaise, a créé des déséquilibres et des inégalités sociales car étant en inadéquation avec les emplois offerts sur le marché du travail. La faible capacité d’absorption de la fonction publique et du secteur privé qui fait les frais d’une conjoncture défavorable avec l’avènement de la CREI, a précarisé l’emploi au point qu’en 2012, 376 entreprises ont mis la clef sous le paillasson.

Cette jeunesse estudiantine, victime du système, accumule pendant ce temps les diplômes parce que ce dernier est le principal baromètre utilisé pour fixer le salaire. C’est ainsi qu’au Sénégal les universités privées comme publiques sont devenues des usines de fabrication d’exclus sociaux parce que les programmes scolaires sont inappropriés par rapport au contexte socio-économique.

Selon le PDESR*, de 2012 à 2017, 606.959 étudiants seront dans le supérieur public et 359.712 dans l’enseignement supérieur privé. En première année de licence, si nous prenons le taux de réussite à l’UCAD (fixé à 20¨% en 2012) nous verrons que parmi ces 606.959 seuls 121.392 étudiants passeront en deuxième année. En seconde année le même taux a été gardé, ainsi parmi ces 121.392 seuls 24.278 étudiants passeront en 3éme année. En licence et master le taux a été fixé respectivement à 30% et à 90%¨pour le master 2, donc parmi ces 24.278 étudiants seuls 7283 obtiendront leurs premiers sésames universitaires. De ce fait, les 599.676 deviennent automatiquement des chômeurs professionnels.

Toutefois, parmi ces 7283 seuls 1966 étudiants obtiendront leurs masters. Ses 1966 étudiants issus du public seront confrontés sur le marché du travail aux 359.712 étudiants issus du supérieur privé. Tout en sachant qu’au Sénégal, il n'y aurait que 200 000 emplois recensés actuellement dans à peu près, 1000 entreprises dans le secteur privé. Ce qui fait qu’en 2017, il y aura 966.671 potentiels futurs chômeurs dont 366.995 diplômés sans emploi.

Cette tendance va à coup sûr dangereusement s’envenimer avec le rapport Doing Business qui vient d’auréoler la gestion vertueuse de cette gouvernance calamiteuse en plus d’un environnement international plus que difficile. La fermeture prochaine de centaines de PME quadruplera la proportion de la main-d’œuvre disponible actuellement sur le marché de l’emploi. Si l’on y rajoute le nombre de chômeurs déjà actifs en plus de ceux qui perdront leurs fonctions, le nombre de sans revenus crées en 5 ans par Macky SALL, dépassera à coup sûr le million d’ici 2017. Dire qu’il avait promis du travail à la moitié.

Cette distorsion entre le système d’enseignement et la politique d’emploi a contribué aux gaspillages par l’État d’importantes ressources financières, à la déstructuration de la cohésion sociale avec pour corollaire la marginalisation et à la frustration des diplômés sans emploi, à la recrudescence de l’insécurité. Donc, cette croissance à 6% ou 60 % tant déclamée au cours de la DPG ne servira à rien vu qu’elle ne donnera point à tous ses diplômés des revenus réguliers.

Les décideurs politiques au lieu de désamorcer cette bombe à retardement en réformant le système d’enseignement, utilisent des raccourcis politiques pour continuer de leurrer ces universitaires paupérisés. Pour remédier à cette situation, il faut urgemment redynamiser l’enseignement afin de l’adapter à notre potentiel naturel (hydraulique) et humain. Il est nécessaire de souligner que cette réforme devra, privilégier l’enseignement technique, pour soutenir et encourager la production sur le plan local.

Le Sénégal a un avantage comparatif dans le domaine hydraulique. Il est temps d'être pratique et d’orienter les ressources financières de l’État à la formation de compétences qualifiées dans ce domaine. Cette stratégie favorisera la création des centres de formation aux métiers, au sein desquels les jeunes bénéficieront d’un appui technique et financier pour faciliter leurs insertions socio-professionnelles. Cela permettra de former par exemple des mécaniciens qualifiés, des soudeurs métalliques qualifiés, d’ingénieurs hydrauliques, agronomes, hydro-électriques qui seront dans les dispositions de mettre en place leurs propres structures. Ce qui leur permettra d’être formel donc de participer à la distribution de la richesse et facilitera simultanément la circulation de la monnaie.

Ce n’est qu’à ce prix que le Sénégal pourra amorcer son véritable développement. En effet, ces ingénieurs hydro-électriques pourront résorber le déficit en électricité et eau courante, tout en facilitant l’accès à l’eau aux agriculteurs. Les ingénieurs agronomes permettront avec l’appui d’ouvriers qualifiés au Sénégal d’atteindre l’autosuffisance alimentaire réduisant par ce biais le prix des denrées de première nécessité tout en empêchant la balance commerciale d’être déficitaire. Le Sénégal a le potentiel hydraulique pour être autosuffisant en production rizière, pour devenir leader en production sucrière en Afrique de l’ouest, pour faire en grosso modo de l’agriculture le moteur de l’économie et atteindre une croissance à deux chiffres.
Ce qui permettra de baisser concomitamment le prix du loyer à Dakar qui sera par conséquent désengorgé car les villes par où passent les eaux fluviales(le nord, l’est et le sud) seront du fait de leurs développements, des zones à forte concentration économique et humaine. Ce fait contribuera à lutter simultanément contre les disparités régionales et les inégalités sociales.

La demoiselle aux 4 maris différents, Aminata TOURE doit saisir que le changement auquel nous aspirons, ne se produira pas par l’organisation, tous les 5 ans, de 1000 actes sur la décentralisation. Cette farce politique qu’est l’acte 3 sur la décentralisation n’est pas la priorité N° 1 des sénégalais. Elle mènera le Sénégal à la guerre civile si le peuple ne se soulève pas pour l’estomper parce qu’elle ne fera qu’attiser le tribalisme et l’ethnicisation. Deux maux qui ont été la source de plusieurs conflits meurtriers en Afrique.
La grande masse des sans revenus se rend compte de jour en jour que le chef de la transition, Macky SALL, n’a non seulement respecté aucun de ses engagements mais enfonce le pays de par ses actes hypocrites et à dessein électoral, dans une explosion sociale inédite, qui risquent d’enflammer tout le pays. L’urgence commande ainsi à cette jeunesse meurtrie et à ces étudiants marginalisés par cette gestion cataclysmique, d’exiger le départ du stagiaire de la présidence, Macky SALL et l’organisation d’une élection présidentielle anticipée.

Éternel Wadiste

Moïse RAMPINO

DPG : Déclaration de politique générale.
PDESR : Plan de Développement de l’Enseignement Supérieur et de Recherche au Sénégal (2012-2022).

Moise RAMPINO

Lundi 4 Novembre 2013 - 13:25





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