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LA QUESTION PALESTINIENNE


LA QUESTION PALESTINIENNE
Il  ne semble pas exagéré de considérer l’occupation de la Palestine et le soutien multiforme à Israël contre les Palestiniens, comme étant, depuis plus d’un demi-siècle, l’une des causes de l’exacerbation de l’incompréhension et de la tension entre les adeptes des trois grandes religions communément appelées « monothéistes ».  
Or, l’histoire enseigne que la répression engendre toujours la résistance. Ainsi donc, le peuple palestinien martyr, s’est vu contraint de recourir à des pierres et à des roquettes de fabrication artisanale, pour faire face aux chars et aux avions de combat des forces d’occupation   sionistes, sans cesse armées, financées et entretenues par des puissances occidentales. 
Aussi, de nombreux Musulmans ainsi que d’autres hommes et femmes, épris de justice, sont-ils exaspérés face aux attitudes provocatrices d’Israël qui, non content de s’être proclamé Etat le 15 mai 1948, de manière unilatérale, défie impunément et de façon plusieurs fois répétées la Communauté internationale, en refusant de se conformer aux nombreuses résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU). 
Les Palestiniens arabes ne réclament pas la lune, mais rien de plus que l’application des résolutions que les Nations du Monde leur reconnaissent comme droit minimal. Nous ne le répéterons jamais assez : la paix et la sécurité dans le monde ne sauraient advenir sans le règlement de la question du Proche-Orient ; ce qui suppose nécessairement le respect, par Israël, de toutes les  résolutions onusiennes. 
Comme la question palestinienne n’est pas étrangère à  l’exacerbation de la tension dans le monde, alors, essayons de voir à qui appartient (mis à  part Allah Le Créateur, Unique Maître et Héritier de l’Univers tout entier) ce territoire qui est l’objet de tant de convoitises : Aux Israélites, descendants d’Israël (le Prophète Jacob), fils du Prophète Isaac, fils du Prophète Abraham, ou aux Palestiniens arabes, descendants du Prophète Ismaël, fils du Prophète Abraham (sur eux tous le Salut)? 
Dans le roman de René GUITTON, intitulé « Abraham, le Messager d’Harân », édition 2008, nous lisons ce passage dans lequel notre mère Sarah, répliquant à Térah qui reprochait à son fils Abram (qui deviendra Abraham) nous en apprend sur le pays d’origine du saint Prophète, père d’Ismaël, puis d’Isaac lui-même père de Jacob (surnommé également Israël) et qui s’apprêtait à se rendre à Canaan, d’être un homme instable : 
« Je suis chagrine de  te quitter, Térah, mais je ne peux pas te laisser dire qu’Abram fuit régulièrement la terre qui l’accueille par simple inconstance. Non, depuis toujours il cherche ardemment autre chose que ces cultes païens : tu sais combien ils enveniment son atmosphère. Pour cette quête, pour cette foi, Dieu lui a apporté la réponse et lui a parlé, c’est le privilège d’un Prophète. Le Créateur l’a choisi parce qu’il est celui des hommes qui approche le plus de la Vérité. Ce n’est pas une grâce qui lui tombe du ciel par hasard, mais une récompense en remerciement de sa droiture et de ses longues années de dévouement et d’abnégation, dont nous sommes tous témoins. Oui, des années de sacrifice, de luttes incessantes, employées à la glorification de Dieu. Et Dieu l’a élu, parce qu’il le sait fidèle. Voilà pourquoi il doit partir, avec pour mission de dire au monde le message divin. En quittant Harân, Abram devient le messager de Dieu ». 
Né à Ur (considérée comme étant l’une des plus anciennes et plus importantes villes de la Mésopotamie, dans l’actuel Irak), Abraham émigra d’abord à  Harân (au sud de l’actuelle Turquie), avant de se rendre par la suite, sur injonction divine, à  Canaan, un pays que Dieu aurait promis de lui donner, puis après lui, en héritage à  sa descendance, pour l’éternité. 
Ainsi donc, aux termes des Chapitres 12 et 13 de la « Genèse », qui constitue le premier « Livre » de la Bible, Abraham, à  l’âge de soixante-quinze (75) ans, quitta la Mésopotamie, sa patrie et celle de son père, Terah, pour se rendre, en compagnie de  Saraï (qui deviendra Sarah), sa femme, et Lot, son neveu, fils de son frère, et les serviteurs qu'ils avaient acquis à Harân, dans le pays que Dieu lui a promis en héritage, lui et ses descendants, à  savoir Canaan (l’actuelle Palestine). 
Toujours d’après la Bible, les Cananéens ont habité Canaan (du nom du petit-fils noir du Prophète Noé) plus de 4000 ans bien avant les Israélites qui ne l'ont conquis que dix siècles plus tard sous la direction de Josué. Pour certains historiens,  il se pourrait même que « les Israélites ne soient qu'un avatar du peuple cananéen ». En tout cas, il est tenu pour établi que c’est seulement après la fuite d’Egypte et l’installation dans le pays de Canaan, que le royaume d’Israël s’est créé. 
Contrairement donc à  une idée très largement répandue, les Israélites n’ont jamais été les maîtres de quelque pouce de terrain que ce soit au Proche-Orient! Même pas. Excepté un lopin de terre qu’Abraham (AS) dut même acheter,  à  Makpéla, près de Mamré et d’Hébron (au pays de Canaan,) pour y enterrer son épouse Sarah, et où il fut lui-même inhumé plus tard et ensuite certains autres membres de sa vénérée famille, notamment ses descendants dont Isaac, son épouse Rébecca et leur fils Jacob (qui portera plus tard le nom d’Israël), frère jumeau d’Esaü, ainsi que Léa, première femme du même Jacob. Les os de Joseph que les enfants d'Israël avaient rapportés d'Egypte, furent, quant à  eux, enterrés à Sichem, dans la portion du champ que son père, Jacob, avait achetée des fils de Hamor, père de Sichem, pour cent (100) kesita  (sur eux tous le Salut). 
Jacob (Israël) fils d’Isaac, fils d’Abraham, eut douze (12) fils avec ses quatre épouses Léa (mère de Ruben, de Siméon, de Lévi, de Juda, d’Issakar et de Zabulon), Rachel (mère de Joseph et de Benjamin), Bila (mère de Dan et de Nephtali), ancienne servante de sa « ñaarel » (Deuxième épouse, en Wolof, l’une des langues nationales sénégalaises) Rachel que celle-ci donna en mariage à  son mari et Zilpa (mère de Gad et Asser), également ancienne servante de sa « aawo » (premiere epouse en langue Wolof), Léa. Ce sont là  les douze (12) Chefs de Tribus, évoqués également dans le Saint Coran. 
De retour de chez le Syrien Laban, son oncle maternel, par ailleurs père de ses épouses Léa et Rachel, selon la Bible, Jacob le « père de la multitude » et « ancêtre d’une grande nation », s’installa successivement à  Sichem, à  Bethel, puis encore vers Migdal-Eder (en Canaan), à  Mamré et enfin en Egypte avec ses fils et leurs épouses respectives, ses enfants et ses petits-enfants, aux côtés de son fils Joseph devenu puissant Ministre du Pharaon d’alors. 
Jacob vécut dix-sept (17) ans en Egypte où il serait arrivé à  l’âge de cent trente (130) ans. Sur son lit de mort, il confia à  son fils Joseph (sur eux tous le Salut) et les deux fils de ce dernier, en l’occurrence Manassé et Ephraïm, que Dieu lui apparut lorsqu’il était à  Canaan et lui dit : « Je te donnerai de nombreux enfants pour faire de toi l’ancêtre d’un ensemble de peuples. J’accorderai ce pays (Canaan) à  tes descendants en propriété définitive. Tes fils nés en Egypte avant que j’y vienne, je les considère comme mes fils. Ephraïm et Manassé sont miens, comme Ruben et Siméon. Mais les fils qui te naîtront après eux resteront les tiens » (Genèse 48 : 1-17).
En bénissant ses douze (12) fils avant de rendre l’âme, Jacob (alias Israël) qui, d’après Genèse 48 :22 avait, auparavant, accordé à  Joseph la région de Sichem qu’il aurait acquise avec son épée et son arc, dit de Juda que le sceptre royal demeurera dans sa famille et le bâton des chefs aux mains de ses descendants, jusqu'à ce que vienne son vrai possesseur, celui à  qui les peuples seront soumis. 
Jacob demanda à  être mis sous terre à  Makpéla (au pays de Canaan), aux côtés de son grand-père Abraham, sa grand-mère Sarah, son père Isaac, sa mère Rébecca et de sa « jeewo » (première épouse, en langue transrégionale pulaar) ou « aawo » Léa. Ce qui fut fait. Sa vertueuse « lemmbel » (deuxième épouse, en langue transrégionale pulaar) ou « ñaarel », Rachel, mère de Joseph et de Benjamin, morte en martyr pour avoir rendu l’âme aussitôt après avoir mis au monde ce dernier était inhumée, quant à  elle, à  Bethlehem (Ephrata en son temps).  
Sur le point de rejoindre ses ancêtres, à  l’âge de cent dix (110), si l’on en croit la Bible, le Prophète Joseph (AS) aussi fit venir ses frères et, à  son tour, leur parla : « Je vais bientôt mourir. Mais Dieu vous viendra certainement en aide, Il vous fera quitter l’Egypte pour vous conduire dans le pays (NDLR : Canaan) qu’il a promis à  Abraham, Isaac et Jacob. Jurez-moi donc d’emporter mon corps avec vous lorsque Dieu interviendra ainsi pour vous » (Genèse 50 : 24-25). 
Ce qui fut fait par les descendants d’Israël (Jacob), au moment de leur départ d’Egypte où ils étaient devenus très nombreux et réduits en esclavage après la mort de Joseph (AS), de ses frères et de toute leur génération. Longue (quarante éprouvantes années), leur errance dans le désert du Sinaï fut aussi caractérisée par une kyrielle d’alliances avec le Seigneur et de trahisons de leur part. Le moins que l’on puisse dire, est que l’Exode des descendants d’Israël  vers la terre promise, Canaan ou Palestine, « pays où coulent le lait et le miel », sous la conduite de Moïse qui ne la foulera point, puis de Josué, fut parsemé d’embûches ! 
Encore une fois, Canaan ne fut pas un présent offert par le Seigneur au peuple d’Israël. Le pays fut plutôt conquis par le feu et par l’épée, dans une barbarie encore inédite, jusqu'à date, sous la direction de Josué qui dut attendre quarante (40) jours avant de traverser le fleuve Jourdain et aller assiéger Jéricho : 
-« …Alors Josué parla à l'Éternel, le jour où l'Éternel livra les Amoréens aux enfants d'Israël, et il dit en présence d'Israël: Soleil, arrête-toi sur Gabaon, Et toi, lune, sur la vallée d'Ajalon! Et le soleil s'arrêta, et la lune suspendit sa course, Jusqu'à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis… Et Josué, et tout Israël avec lui, retourna au camp à Guilgal. Les cinq rois s'enfuirent, et se cachèrent dans une caverne à Makkéda. On le rapporta à Josué, en disant: Les cinq rois se trouvent cachés dans une caverne à Makkéda. Josué dit: Roulez de grosses pierres à l'entrée de la caverne, et mettez-y des hommes pour les garder. Et vous, ne vous arrêtez pas, poursuivez vos ennemis, et attaquez-les par derrière; ne les laissez pas entrer dans leurs villes, car l'Éternel, votre Dieu, les a livrés entre vos mains. Josué dit alors: Ouvrez l'entrée de la caverne, faites-en sortir ces cinq rois, et amenez-les-moi. Ils firent ainsi, et lui amenèrent les cinq rois qu'ils avaient fait sortir de la caverne, le roi de Jérusalem, le roi d'Hébron, le roi de Jarmuth, le roi de Lakis, le roi d'Églon... Josué appela tous les hommes d'Israël, et dit aux chefs des gens de guerre qui avaient marché avec lui: Approchez-vous, mettez vos pieds sur les cous de ces rois. Ils s'approchèrent, et ils mirent les pieds sur leurs cous. Josué leur dit: Ne craignez point et ne vous effrayez point, fortifiez-vous et ayez du courage, car c'est ainsi que l'Éternel traitera tous vos ennemis contre lesquels vous combattez. Après cela, Josué les frappa et les fit mourir; il les pendit à cinq arbres, et ils restèrent pendus aux arbres jusqu'au soir…Josué prit Makkéda le même jour, et la frappa du tranchant de l'épée; il dévoua par interdit le roi, la ville et tous ceux qui s'y trouvaient; il n'en laissa échapper aucun, et il traita le roi de Makkéda comme il avait traité le roi de Jéricho. Josué, et tout Israël avec lui, passa de Makkéda à Libna, et il attaqua Libna…Tu couperas les jarrets à leurs chevaux, et tu brûleras au feu leurs chars. Josué, avec tous ses gens de guerre, arriva subitement sur eux près des eaux de Mérom, et ils se précipitèrent au milieu d'eux. L'Éternel les livra entre les mains d'Israël; ils les battirent et les poursuivirent jusqu'à Sidon la grande, jusqu'à Misrephoth Maïm, et jusqu'à la vallée de Mitspa vers l'orient; ils les battirent, sans en laisser échapper aucun…On frappa du tranchant de l'épée et l'on dévoua par interdit tous ceux qui s'y trouvaient, il ne resta rien de ce qui respirait, et l'on mit le feu à Hatsor. Josué prit aussi toutes les villes de ces rois et tous leurs rois, et il les frappa du tranchant de l'épée, et il les dévoua par interdit, comme l'avait ordonné Moïse, serviteur de l'Éternel…C'est ainsi que Josué s'empara de tout ce pays, de la montagne, de tout le midi, de tout le pays de Gosen, de la vallée, de la plaine, de la montagne d'Israël et de ses vallées, depuis la montagne nue qui s'élève vers Séir jusqu'à Baal Gad, dans la vallée du Liban, au pied de la montagne d'Hermon. Il prit tous leurs rois, les frappa et les fit mouri... Et Josué le donna en héritage à Israël, à chacun sa portion, d'après leurs tribus. Puis, le pays fut en repos et sans guerre » (Josué 11 : 1-23). 
C’est ainsi que Josué et les enfants d'Israël battirent les rois (disons plutôt les chefs de villages ou de villes ) de tout le pays, notamment : le roi de Jéricho, le roi d'Aï, près de Béthel, le roi de Jérusalem, le roi d'Hébron, le roi de Jarmuth, le roi de Lakis, le roi d'Églon, le roi de Guézer, le roi de Debir, le roi de Guéder, le roi de Horma, le roi d'Arad, le roi de Libna, le roi d'Adullam, le roi de Makkéda, le roi de Béthel, le roi de Tappuach, le roi de Hépher, le roi d'Aphek, le roi de Lascharon, le roi de Madon, le roi de Hatsor, le roi de Schimron Meron, le roi d'Acschaph, le roi de Taanac, le roi de Meguiddo, le roi de Kédesch, le roi de Jokneam, au Carmel, le roi de Dor, sur les hauteurs de Dor, le roi de Gojim, près de Guilgal, le roi de Thirtsa. Soit au total trente et un (31) rois ! Les autres villes auraient été auparavant réparties entre les enfants d’Israël par Moïse lui-même, lorsqu'il se trouvait encore « dans les plaines de Moab, de l'autre côté du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho, à l'orient ». 
Dieu ne saurait ordonner à Josué de diriger personnellement des campagnes d’extermination de tous ces peuples qui habitaient jadis cette zone du Proche-Orient, y compris leurs femmes, enfants, bétails et tout autre être vivant ! Pourquoi devrait-Il le faire ? Simplement parce qu’Il avait promis à Abraham ce pays de Canaan ? Que Nenni ! Le Seigneur d’Abraham n’est pas un Dieu injuste. Il ne punit un peuple que parce que celui-ci Lui a été rebelle et après lui avoir envoyé un messager-avertisseur. « Le plus Sage des justes »  s’abstient même de sévir contre un peuple au sein duquel se trouve une poignée de gens justes et honnêtes. Nous en avons une parfaite illustration lorsqu’Il décida de détruire les villes pécheresses de Sodome et Gomorrhe et qu’Abraham essaya d’intercéder :  
«… Abraham s'approcha, et dit : Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville : les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d'elle? Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu'il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d'agir ! Loin de toi! Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas la justice ? Et l'Eternel dit : Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d'eux…Abraham dit : Que le Seigneur ne s'irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s'y trouvera-t-il dix justes. Et l'Eternel dit : Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes. L'Eternel s'en alla lorsqu'il eut achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna dans sa demeure » (Genèse 18: 22-33). 
Les Israélites n’avaient été si violents et sanguinaires que parce qu’ils étaient les  plus forts et à cause de leur nature rebelle. La promesse de Dieu de laisser les Israélites (les descendants d’Israël ou Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham) habiter Canaan n’était point fortuite. Loin s’en faut. En effet, elle était assortie de conditions, de nombreuses conditions dont aucune ne fut, au demeurant, remplie par les Israélites. Tous les engagements pris par les enfants d’Israël furent rompus, les uns après les autres. Tous. Y compris la circoncision qui constituait le premier signe d’alliance avec Dieu. En effet, tout enfant mâle devait obligatoirement être circoncis au huitième jour de sa naissance, sous peine de violation de l’alliance: 
« Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu. Dieu dit à Abraham : Toi, tu garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi, selon leurs générations. C'est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi : tout mâle parmi vous sera circoncis. Vous vous circoncirez; et ce sera un signe d'alliance entre moi et vous. A l'âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis, selon vos générations, qu'il soit né dans la maison, ou qu'il soit acquis à prix d'argent de tout fils d'étranger, sans appartenir à ta race. On devra circoncire celui qui est né dans la maison et celui qui est acquis à prix d'argent; et mon alliance sera dans votre chair une alliance perpétuelle. Un mâle incirconcis, qui n'aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple : il aura violé mon alliance » (Genèse 17 : 8-14). 
Or, hormis Josué auquel Moïse délégua l’autorité, et Caleb, toute la génération qui était sortie d’Egypte mourut en cours de route, durant les quarante ans de l’Exode, pour avoir désobéi au Seigneur. Aucun de ceux qui étaient circoncis n’a foulé le sol de Canaan. Donc, mis à part Josué et Caleb, tous les autres Israélites qui étaient entrés en Terre Promise, étaient nés durant l’Exode et n’avaient point été circoncis au huitième jour de leur naissance respective.  C’est seulement à l’orée du fleuve Jourdain où ils  ont dû attendre durant quarante (40) jours avant d’aller assiéger Jéricho, qu’ils furent circoncis ! Tout comme l’autre condition fondamentale et consistant à adorer Dieu seul, sans rien Lui associer ni personne, a été violée (par exemple, avec l’adoration du veau d’or pendant que le Prophète Moïse-AS-se trouvait sur le Mont Sinaï pour y recevoir les « Tables de la Loi »)! Or encore, c’est aux pères circoncis des pères de leurs aïeux eux-mêmes circoncis au huitième jour de leur naissance, adorateurs du Dieu Unique et totalement soumis à Sa Volonté,  que la promesse d’hériter de Canaan avait été faite : 
« En ce temps-là, l'Éternel dit à Josué: Fais-toi des couteaux de pierre, et circoncis de nouveau les enfants d'Israël, une seconde fois. Josué se fit des couteaux de pierre, et il circoncit les enfants d'Israël sur la colline d'Araloth. Voici la raison pour laquelle Josué les circoncit. Tout le peuple sorti d'Égypte, les mâles, tous les hommes de guerre, étaient morts dans le désert, pendant la route, après leur sortie d'Égypte...Lorsqu'on eut achevé de circoncire toute la nation, ils restèrent à leur place dans le camp jusqu'à leur guérison. L'Éternel dit à Josué: Aujourd'hui, j'ai roulé de dessus vous l'opprobre de l'Égypte. Et ce lieu fut appelé du nom de Guilgal jusqu'à ce jour » (Josué 5 : 2-9). 
C’est pour dire qu’aucun d’eux n’était éligible pour recevoir en héritage le pays de Canaan qui, encore une fois, n’a jamais appartenu à l’un quelconque de leurs aïeux, même pas à Abraham, l’«ami de Dieu ». Au soir de sa vie, Josué qui était avancé en âge, manda tout Israël (ses anciens, ses chefs, ses juges et ses officiers) et leur dit: 
« Je suis vieux, je suis avancé en âge. Vous avez vu tout ce que l'Éternel, votre Dieu, a fait à toutes ces nations devant vous; car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui a combattu pour vous. Voyez, je vous ai donné en héritage par le sort, selon vos tribus, ces nations qui sont restées, à partir du Jourdain, et toutes les nations que j'ai exterminées, jusqu'à la grande mer vers le soleil couchant…» (Josué 23 : 1-16). 
Puis Josué réunit à  nouveau à Sichem toutes les tribus d'Israël. Une fois que celles-ci « se présentèrent devant Dieu », Josué dit à  tout le peuple assemblé: 
« Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: Vos pères, Térach, père d'Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l'autre côté du fleuve, et ils servaient d'autres dieux. Je pris votre père Abraham de l'autre côté du fleuve, et je lui fis parcourir tout le pays de Canaan; je multipliai sa postérité, et je lui donnai Isaac. Je donnai à Isaac Jacob et Ésaü, et je donnai en propriété à Ésaü la montagne de Séir, mais Jacob et ses fils descendirent en Égypte. J'envoyai Moïse et Aaron, et je frappai l'Égypte par les prodiges que j'opérai au milieu d'elle; puis je vous en fis sortir. Je fis sortir vos pères de l'Égypte, et vous arrivâtes à la mer. Les Égyptiens poursuivirent vos pères jusqu'à la mer Rouge, avec des chars et des cavaliers. Vos pères crièrent à l'Éternel. Et l'Éternel mit des ténèbres entre vous et les Égyptiens, il ramena sur eux la mer, et elle les couvrit. Vos yeux ont vu ce que j'ai fait aux Égyptiens. Et vous restâtes longtemps dans le désert. Je vous conduisis dans le pays des Amoréens, qui habitaient de l'autre côté du Jourdain, et ils combattirent contre vous. Je les livrai entre vos mains; vous prîtes possession de leur pays, et je les détruisis devant vous. Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, se leva et combattit Israël…Vous passâtes le Jourdain, et vous arrivâtes à Jéricho. Les habitants de Jéricho combattirent contre vous, les Amoréens, les Phéréziens, les Cananéens, les Héthiens, les Guirgasiens, les Héviens et les Jébusiens. Je les livrai entre vos mains, et j'envoyai devant vous les frelons, qui les chassèrent loin de votre face, comme les deux rois des Amoréens: ce ne fut ni par ton épée, ni par ton arc. Je vous donnai un pays que vous n'aviez point cultivé, des villes que vous n'aviez point bâties et que vous habitez, des vignes et des oliviers que vous n'aviez point plantés et qui vous servent de nourriture. Maintenant, craignez l'Éternel, et servez-le avec intégrité et fidélité. Faites disparaître les dieux qu'ont servis vos pères de l'autre côté du fleuve et en Égypte, et servez l'Éternel. Et si vous ne trouvez pas bon de servir l'Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l'Éternel ». 
Le peuple répondit, et dit: « Loin de nous la pensée d'abandonner l'Éternel, et de servir d'autres dieux! Car l'Éternel est notre Dieu; c'est lui qui nous a fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude, nous et nos pères; c'est lui qui a opéré sous nos yeux ces grands prodiges, et qui nous a gardés pendant toute la route que nous avons suivie et parmi tous les peuples au milieu desquels nous avons passé. Il a chassé devant nous tous les peuples, et les Amoréens qui habitaient ce pays. Nous aussi, nous servirons l'Éternel, car il est notre Dieu… » (Josué 24 :1-33). 
A présent qu’il est clair que c’est par l’arc et par l’épée que les peuples de Canaan et de ses environs, notamment les Amoréens, les Phéréziens, les Cananéens, les Héthiens, les Guirgasiens, les Héviens et les Jébusiens furent soumis et tous leurs lieux d’habitation conquis, voyons si les conquérants, descendants d’Israël (le Prophète Jacob) ont respecté les engagements sus-évoqués et contenus dans l’Ancien Testament, par eux pris avec l’Eternel pour continuer à  posséder cette partie du monde. Dans cette perspective, il va de soi que seuls Le Nouveau Testament et l’Ultime Testament qu’est Le Saint Coran, pourraient nous renseigner.
Or, d’après le Nouveau Testament, Jésus qui se disait n’avoir été envoyé qu’aux seules brebis perdues de la Maison d’Israël, s’est plus d’une fois plaint de la rébellion des Israélites à  son égard : 
-«…Jésus répondit : Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues du peuple d’Israël » (Matthieu 15 :24) ; 
-«…Jésus envoya ces douze hommes avec les instructions suivantes : N’allez pas dans les régions habitées par les non-Juifs et n’entrez pas dans des villes de Samarie. Allez plutôt vers les brebis perdues du peuple d’Israël » (Matthieu 10 : 1-6) ; 
- « Il (Jésus) est venu dans son propre pays, mais les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1 :11). 
Aux termes de nombreux versets coraniques aussi, Le Témoignage d’Allah L’Omniscient quant à la trahison des israélites face aux engagements antérieurement par eux pris, est implacable et Sa Condamnation des Juifs également sans appel : 
-«...Et [rappelle-toi], lorsque Nous avons pris l'engagement des enfants d'Israël de n'adorer qu'Allah, de faire le bien envers les pères, les mères, les proches parents, les orphelins et les nécessiteux, d'avoir de bonnes paroles avec les gens; d'accomplir régulièrement la Salat et d'acquitter le Zakat! - Mais à l'exception d'un petit nombre de vous, vous manquiez à vos engagements en vous détournant de Nos commandements. Et rappelez-vous, lorsque Nous obtînmes de vous l'engagement de ne pas vous verser le sang, [par le meurtre] de ne pas vous expulser les uns les autres de vos maisons. Puis vous y avez souscrit avec votre propre témoignage…Certes, Nous avons donné le Livre à Moïse; Nous avons envoyé après lui des prophètes successifs. Et Nous avons donné des preuves à Jésus fils de Marie, et Nous l'avons renforcé du Saint-Esprit. Est-ce qu'à chaque fois, qu'un Messager vous apportait des vérités contraires à vos souhaits vous vous enfliez d'orgueil? Vous traitiez les uns d'imposteurs et vous tuiez les autres. Et ils dirent: ‹Nos cœurs sont enveloppés et impénétrables› - Non mais Allah les a maudits à cause de leur infidélité, leur foi est donc médiocre. Et quant leur vint d'Allah un Livre confirmant celui qu'ils avaient déjà, - alors qu'auparavant ils cherchaient la suprématie sur les mécréants, - quand donc leur vint cela même qu'ils reconnaissaient, ils refusèrent d'y croire. Que la malédiction d'Allah soit sur les mécréants!..Et quand on leur dit: ‹Croyez à ce qu'Allah a fait descendre›, ils disent: ‹Nous croyons à ce qu'on a fait descendre à nous›. Et ils rejettent le reste, alors qu'il est la vérité confirmant ce qu'il y avait déjà avec eux. - Dis: ‹Pourquoi donc avez-vous tué auparavant les prophètes d'Allah, si vous étiez croyants? ›. Et en effet Moïse vous est venu avec les preuves. Malgré cela, une fois absent vous avez pris le Veau pour idole, alors que vous étiez injustes. Et rappelez-vous, lorsque Nous avons pris l'engagement de vous, et brandi sur vous At-Tur (le Mont Sinaï) en vous disant: ‹Tenez ferme à ce que Nous vous avons donné, et écoutez!›. Ils dirent: ‹Nous avons écouté et désobéi›. Dans leur impiété, leurs cœurs étaient passionnément épris du Veau (objet de leur culte). Dis-[leur]: ‹Quelles mauvaises prescriptions ordonnées par votre foi, si vous êtes croyants›. - Dis: ‹Si l'Ultime demeure auprès d'Allah est pour vous seuls, à l'exclusion des autres gens, souhaitez donc la mort [immédiate] si vous êtes véridiques!› Or, ils ne le souhaiteront jamais, sachant tout le mal qu'ils ont perpétré de leurs mains. Et Allah connaît bien les injustes…Faudrait-il chaque fois qu'ils concluent un pacte, qu'une partie d'entre eux le dénonce? C'est que plutôt la plupart d'entre eux ne sont pas croyants. Et quand leur vint d'Allah un messager confirmant ce qu'il y avait déjà avec eux, certains à qui le Livre avait été donné, jetèrent derrière leur dos le Livre d'Allah comme s'ils ne savaient pas!...Ni les mécréants parmi les gens du Livre, ni les Associateurs n'aiment qu'on fasse descendre sur vous un bienfait de la part de votre Seigneur, alors qu'Allah réserve à qui Il veut sa Miséricorde. Et c'est Allah le Détenteur de l'abondante grâce…Et ils ont dit: ‹Nul n'entrera au Paradis que Juifs ou Chrétiens›. Voilà leurs chimères. - Dis: ‹Donnez votre preuve, si vous êtes véridiques›…Quand son Seigneur lui avait dit: ‹Soumets-toi›, il dit: ‹Je me soumets au Seigneur de l'Univers›. Et c'est ce que Abraham recommanda à ses fils, de même que Jacob: ‹Ô mes fils, certes Allah vous a choisi la religion: ne mourrez point, donc, autrement qu'en Soumis›! (à Allah) » (Sourate 2, versets 47 à 132) ; 
-« Les gens du Livre te demandent de leur faire descendre du ciel un Livre. Ils ont déjà demandé à Moïse quelque chose de bien plus grave quand ils dirent: ‹Fais-nous voir Allah à découvert!› Alors la foudre les frappa pour leur tort… (Nous les avons maudits) à cause de leur rupture de l'engagement, leur mécréance aux révélations d'Allah, leur meurtre injustifié des prophètes, et leur parole: ‹Nos cœurs sont (enveloppés) et imperméables›. Et réalité, c'est Allah qui a scellé leurs cœurs à cause de leur mécréance, car ils ne croyaient que très peu…» (Sourate 4, versets 153 à 164) ; 
-« Et Allah certes prit l'engagement des enfants d'Israël. Nous nommâmes douze chefs d'entre eux. Et Allah dit: ‹Je suis avec vous, pourvu que vous accomplissiez la Salat, acquittiez la Zakat, croyiez en Mes messagers, les aidiez et fassiez à Allah un bon prêt. Alors, certes, J'effacerai vos méfaits, et vous ferai entrer aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. Et quiconque parmi vous, après cela, mécroit, s'égare certes du droit chemin› ! Et puis, à cause de leur violation de l'engagement, Nous les avons maudits et endurci leurs cœurs: ils détournent les paroles de leur sens et oublient une partie de ce qui leur a été rappelé. Tu ne cesseras de découvrir leur trahison, sauf d'un petit nombre d'entre eux. Pardonne-leur donc et oublie [leurs fautes]. Car Allah aime, certes, les bienfaisants. Et de ceux qui disent: ‹Nous sommes chrétiens›, Nous avons pris leur engagement. Mais ils ont oublié une partie de ce qui leur a été rappelé. Nous avons donc suscité entre eux l'inimitié et la haine jusqu'au Jour de la Résurrection. Et Allah les informera de ce qu'ils faisaient. Ô gens du Livre! Notre Messager (Muhammad) vous est certes venu, vous exposant beaucoup de ce que vous cachiez du Livre, et passant sur bien d'autres choses! Une lumière et un Livre explicite vous sont certes venus d'Allah !...» (Sourate 5, versets 12 à 18) ; 
-« Et les Juifs disent: ‹La main d'Allah est fermée!› Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l'avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes: Il distribue Ses dons comme Il veut…Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre, Allah l'éteint. Et ils s'efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu'Allah n'aime pas les semeurs de désordre…» (Sourate 5, versets 64 à 66). 
Ainsi que cela apparaît clairement aussi bien dans la Bible que dans le Saint Coran, les enfants d’Israël ont toujours trahi leurs engagements vis-à-vis du Seigneur Qui les a pourtant pardonnés, chaque fois. Ce fut, entre eux,  un cycle sans fin de (comme qui dirait) mariages/divorces/réconciliations/divorces… 
Ils se sont donc disqualifiés pour entrer en possession de Canaan, « la terre promise ». Car ils se sont toujours rebellés contre Allah (SWT) et Ses Messagers (sur eux le Salut). Rebelles, ils ont été sous Moïse, Aaron et Josué. Rebelles, ils ont été contre les Prophètes Zacharie et Jean Baptiste, qu’ils ont même assassinés. Rebelles, ils  ont été contre le Prophète Jésus, Fils de Marie qu’ils ont cherché à  tuer et croient d’ailleurs avoir crucifié. Rebelles, ils ont été contre le Messager universel et Sceau des Envoyés Muhammad (sur eux tous la Paix et le Salut). Rebelles, ils sont demeurés à  ce jour, semant des troubles et des désordres partout dans le monde. Rebelles, ils resteront jusqu’au retour sur terre du Prophète Jésus le fils de Marie (sur eux le Salut), Ultime Calife du Sceau des Envoyés et  qui,  en sa qualité de Commandant de l’Armée musulmane, poursuivra leur maître Dajjal depuis Damas (en Syrie) jusqu'aux portes de Jérusalem où il le rattrapera et le tuera! 
Encore une fois, ni Abraham, ni son fils Isaac, ni Jacob, le fils de ce dernier, n’ont jamais reçu Canaan ni à  titre de donation de la part de Dieu, ni à  titre d’héritage. Isaac n’y détenait aucun titre de propriété que ce soit. Abraham y détenait un seul titre de propriété sur une portion de terre qu’il a achetée pour servir de sépulcre à  son épouse Sarah, puis plus tard à  lui-même et à  d’autres éminents membres de son illustre famille. Tout comme Jacob (Israël) n’a jamais rien possédé là-bas, sauf (d’après Josué 24 :32) une portion de champ qu’il acquît moyennant cent (100) kesita, qui a également servi plus tard de lieu de sépulcre à  son fils Joseph, avant de revenir en héritage aux fils de ce dernier! 
Même Paul, l’auteur à  lui tout seul de quatorze (14) des vingt-sept (27) Livres qui composent Le Nouveau Testament, par ailleurs, véritable fondateur de la croyance chrétienne, est formel quant à  l’origine arabe de la ville de Jérusalem, objet de tant de convoitises : 
La Loi « déclare  qu’Abraham eut deux fils, l’un d’une esclave, Agar, et l’autre d’une femme libre, Sarah. Le fils qu’il eut de la première naquit conformément à l’ordre naturel, mais le fils qu’il eut de la seconde naquit conformément à la promesse de Dieu. Cette histoire peut être comprise comme une image : les deux femmes représentent deux alliances. L’une de ces alliances (représentée par Agar) est celle du Mont Sinaï, elle donne naissance à des enfants esclaves. Agar, c’est le Mont Sinaï en Arabie ; elle correspond à l’actuelle ville de Jérusalem, qui est esclave avec tous les siens. Mais la Jérusalem céleste est libre et c’est elle notre mère. En effet, l’Ecriture déclare : « Réjouis-toi, femme qui n’avais pas d’enfants (NDLR : Sarah, mère d’Isaac)! Car la femme abandonnée (NDLR : Agar, mère d’Ismaël) aura plus d’enfants que la femme aimée par son mari (NDLR : Sarah, d’après le Livre des Juifs et des Chrétiens)» (Epître de Paul aux Galates 4 :22 - 28). 
C’est là une preuve de plus, si besoin est, que les Palestiniens ont parfaitement raison de considérer que la Palestine et la ville de Jérusalem, capitale de leur futur Etat, sont bien arabes, si l’on se réfère à l’histoire et à la morale. Cette déclaration que Paul attribue à l’« Ecriture Sainte », en constitue un témoignage éclatant en tout cas! 
Alors, si comme le rappelle Paul, la ville de Jérusalem est arabe et appartient aux descendants d’Ismaël (P), en vertu de quoi donc les Israéliens se l’approprient-ils jusqu’à la proclamer « capitale éternelle et indivisible » d’Israël ? Pourquoi aussi de nombreux Chrétiens à travers le monde soutiennent-ils les Israéliens contre les Arabes à qui pourtant leur saint Paul attribue, encore une fois, d’après la Bible, le titre de propriété de la ville de Jérusalem ? 
A présent, voyons pourquoi le nom « ISRAEL », selon la Bible. Aux termes de ce Livre que les juifs et les Chrétiens considèrent comme le seul qui soit d’origine divine, parmi tous ceux en circulation sur cette Terre des Humains et des « Djinns », c’est à la suite d’un combat avec Dieu et dont il sortit victorieux, que le Prophète Jacob (AS) reçut de son adversaire  vaincu le nom d’Israël : 
« Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche; et l'emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui. Il dit : Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et Jacob répondit : Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. Il lui dit : Quel est ton nom ? Et il répondit : Jacob. Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Jacob l'interrogea, en disant : Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. Jacob appela ce lieu du nom de Peniel : car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Le soleil se levait, lorsqu'il passa Peniel. Jacob boitait de la hanche. C'est pourquoi jusqu'à ce jour, les enfants d'Israël ne mangent point le tendon qui est à l'emboîture de la hanche; car Dieu frappa Jacob à l'emboîture de la hanche, au tendon » (Genèse 32 :24 à 33) ! 
Il nous a déjà été donné d’indiquer, dans notre ouvrage « La Bible, lue par un Musulman », que « Le bon sens n’admet pas un tel blasphème qui, d’ailleurs, ne mérite même pas le moindre commentaire. L’humanité se passerait en effet bien volontiers d’un Dieu qui se fait mordre la poussière par un mortel. Un tel dieu n’est assurément ni le Dieu de Jacob ni celui de ses coreligionnaires musulmans, Qui, Lui, s’appelle  aussi Allah Le Fort, Le Tout-Puissant, Le  Redoutable, Le Dominateur Suprême ! 
  
El Hadj Boubou SENGHOTE 
Humble serviteur d’Allah Le Redoutable 
Email : boubousenghote@yahoo.fr 
Extrait de mon ouvrage « Terroristes ou victimes », paru en novembre 2015


Mardi 27 Décembre 2016 - 07:34





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