"Je demande à l’OIF de veiller à ce que, dans tous les cinq continents, les productions littéraires francophones soient promues, afin qu’un livre publié en Guinée, à Montréal, à Paris ou au Vietnam puisse être lu à Abidjan, à Kinshasa, à Libreville, etc.", a dit M. Sall, dans un entretien avec l’APS.
"Quand vous éditez un livre, vous devez le promouvoir et le faire connaître, à travers les médias. Et pour y arriver, il vous faut cinq à huit fois le budget qu’il a fallu pour +fabriquer+ le livre", a-t-il souligné.
Amadou Lamine Sall, lauréat du Grand prix de l’Académie française, affirme qu'"des livres sont publiés sans qu’on parle jamais, parce que simplement l’éditeur n'a pas les moyens de les faire connaître".
"Et, il n'appartient pas à l’écrivain de faire du porte-à-porte pour faire la publicité de son livre", selon M. Sall, fondateur de la Maison africaine de la poésie internationale (MAPI).
Il a par ailleurs salué le rôle joué par l’ancien président sénégalais Abdou Diouf pour la Francophonie. "Il a éventré des montagnes pour porter loin la voix de la Francophonie. Il sera difficile de ne pas le reconnaître", a-t-il dit de l’actuel secrétaire général de l’OIF.
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