En 2007, après la victoire de Wade au premier tour de scrutin, La présidence du Sénégal avait sollicité les services de grands diplomates, dont celui de l’Ambassadeur du Sénégal de l’époque, pour bénéficier de la présence de hauts dignitaires français à la cérémonie de prestation de serment de Wade du 03 avril 2007.
En diplomate réseauté, S.E.M. Doudou Salla Diop, avec son vieil agenda de 35 ans, avait décroché les personnalités suivantes : le Président du Sénat français sous Chirac, Christian Poncelet, deuxième personnage de l’Etat français. Martine Aurillac député de Paris et présidente du Groupe d’amitié France-Sénégal à l’Assemblée nationale. Jean-Pierre Cantegrit, sénateur des Français de l’étranger. Et Jean de Gliniasty, ambassadeur, directeur d’Afrique et de l’Océan indien au ministère des Affaires étrangères.
Et mieux, Doudou Salla avait rempli un avion d’Air Sénégal avec les « amis du Sénégal », une association française d’hommes politiques et d’hommes d’affaires sympathisants du pays de la Téranga.
Mais cette fois, tout s’est passé directement entre Nicolas Sarkozy et Macky Sall. L’Ambassade du Sénégal a été ‘’présidentiellement’’ ignorée de par l’atmosphère délétère qui a régné depuis le départ de Doudou Salla Diop, et l’instauration d’une diplomatie muette due à la difficulté de l’Ambassadeur Maïmouna Sourang Ndir de diriger la plus grande représentation diplomatique du Sénégal au monde.
Sarkozy a appelé Macky, l’a félicité puis informé de son indisponibilité due à sa campagne présidentielle. Mais il l’a rassuré de la présence de son ministre d’état Alain Juppé, malgré son agenda chargé. Et la présence d’Alain Juppé à Dakar, Maïmouna Sourang l’apprendra par voie de presse après le communiqué du Quai d’Orsay le vendredi dernier. Mais pourquoi ce mépris des français et de la nouvelle classe dirigeante sénégalaise vis-à-vis de cette Ambassadrice nommée dans des conditions troubles.
Mass Niang, dans le quotidien national ‘’Le Soleil’’ du 16 décembre 2008, dans un article intitulé « Sénégal: Pourquoi Mme Maïmouna Sourang ndir, ambassadeur à Paris », écrivait ceci : « la nomination de Mme Ndir à ce poste avait posé un sérieux problème aux autorités françaises qui ont considéré que l’importance des relations entre la France et le Sénégal dépasse le niveau de compétence de Mme Ndir ».
Et les quotidiens privés avaient aussi largement commenté cette nomination qui leur paraissait étrange. Mansour Ndiaye écrivait dans le journal l’Office du Jeudi 31 mars 2011 : « En effet, Maïmouna Sourang Ndir, nommée ambassadrice du Sénégal à Paris n’a eu que peu de suffrages en sa faveur. Les mauvaises langues estiment qu’elle ‘’ne répond pas au profil’’. Un présage que semble aujourd’hui confirmer ‘’la santé grelottante d’une diplomatie Sénégalaise en berne en France’’ se désolent nos interlocuteurs. Néanmoins, ‘’Wade a déjà fait son choix’’ et des lobbyistes font des pieds et des mains pour que l’entreprise ne tombe pas à l’eau ».
Harcelée par la presse sénégalaise et boudée par les autorités françaises, elle s’est isolée du monde diplomatique français et a érigé ‘’ son ambassade’’ en véritable bunker. Elle se créa une équipe de béni-oui-oui et bouleversa le dispositif traditionnel mis en place depuis des décennies. Elle se forgea une unité de renseignements internes et terrorisait son personnel au point de se déplacer dans chaque bureau de l’Ambassade flanquée de son garde du corps (elle est le seul ambassadeur en France à avoir un garde du corps. Les ambassadeurs des pays sensibles comme Israël et les Usa ainsi que le délégué palestinien n’en ont pas). Et son ascension imaginaire la poussa à demander le renvoi de tous les gendarmes sénégalais en fonction en France, par un pli personnel au Président Wade. N’eût été la vigilance de certains diplomates, elle aurait réussi son coup. Mais elle réussit à rester sans ministre-conseiller. Le Bilatéral n’était pas dans son agenda professionnel.
Toute la diplomatie lui était inconnue et les français ne la reconnaissaient pas.
La France n’a pas compris comment le Sénégal a-t-il pu ouvrir sa représentation diplomatique en 1960 avec André Guillabert, cet avocat, membre du Conseil territorial du Sénégal en 1952 puis membre de l’Assemblée de l’Union française, Grand diplomate, pour finir avec une assistante sociale en 2008 comme ambassadeur ?
Seul Wade détient le secret de sa nomination.
Doudou Andy NGOM.xibaaru.com
En diplomate réseauté, S.E.M. Doudou Salla Diop, avec son vieil agenda de 35 ans, avait décroché les personnalités suivantes : le Président du Sénat français sous Chirac, Christian Poncelet, deuxième personnage de l’Etat français. Martine Aurillac député de Paris et présidente du Groupe d’amitié France-Sénégal à l’Assemblée nationale. Jean-Pierre Cantegrit, sénateur des Français de l’étranger. Et Jean de Gliniasty, ambassadeur, directeur d’Afrique et de l’Océan indien au ministère des Affaires étrangères.
Et mieux, Doudou Salla avait rempli un avion d’Air Sénégal avec les « amis du Sénégal », une association française d’hommes politiques et d’hommes d’affaires sympathisants du pays de la Téranga.
Mais cette fois, tout s’est passé directement entre Nicolas Sarkozy et Macky Sall. L’Ambassade du Sénégal a été ‘’présidentiellement’’ ignorée de par l’atmosphère délétère qui a régné depuis le départ de Doudou Salla Diop, et l’instauration d’une diplomatie muette due à la difficulté de l’Ambassadeur Maïmouna Sourang Ndir de diriger la plus grande représentation diplomatique du Sénégal au monde.
Sarkozy a appelé Macky, l’a félicité puis informé de son indisponibilité due à sa campagne présidentielle. Mais il l’a rassuré de la présence de son ministre d’état Alain Juppé, malgré son agenda chargé. Et la présence d’Alain Juppé à Dakar, Maïmouna Sourang l’apprendra par voie de presse après le communiqué du Quai d’Orsay le vendredi dernier. Mais pourquoi ce mépris des français et de la nouvelle classe dirigeante sénégalaise vis-à-vis de cette Ambassadrice nommée dans des conditions troubles.
Mass Niang, dans le quotidien national ‘’Le Soleil’’ du 16 décembre 2008, dans un article intitulé « Sénégal: Pourquoi Mme Maïmouna Sourang ndir, ambassadeur à Paris », écrivait ceci : « la nomination de Mme Ndir à ce poste avait posé un sérieux problème aux autorités françaises qui ont considéré que l’importance des relations entre la France et le Sénégal dépasse le niveau de compétence de Mme Ndir ».
Et les quotidiens privés avaient aussi largement commenté cette nomination qui leur paraissait étrange. Mansour Ndiaye écrivait dans le journal l’Office du Jeudi 31 mars 2011 : « En effet, Maïmouna Sourang Ndir, nommée ambassadrice du Sénégal à Paris n’a eu que peu de suffrages en sa faveur. Les mauvaises langues estiment qu’elle ‘’ne répond pas au profil’’. Un présage que semble aujourd’hui confirmer ‘’la santé grelottante d’une diplomatie Sénégalaise en berne en France’’ se désolent nos interlocuteurs. Néanmoins, ‘’Wade a déjà fait son choix’’ et des lobbyistes font des pieds et des mains pour que l’entreprise ne tombe pas à l’eau ».
Harcelée par la presse sénégalaise et boudée par les autorités françaises, elle s’est isolée du monde diplomatique français et a érigé ‘’ son ambassade’’ en véritable bunker. Elle se créa une équipe de béni-oui-oui et bouleversa le dispositif traditionnel mis en place depuis des décennies. Elle se forgea une unité de renseignements internes et terrorisait son personnel au point de se déplacer dans chaque bureau de l’Ambassade flanquée de son garde du corps (elle est le seul ambassadeur en France à avoir un garde du corps. Les ambassadeurs des pays sensibles comme Israël et les Usa ainsi que le délégué palestinien n’en ont pas). Et son ascension imaginaire la poussa à demander le renvoi de tous les gendarmes sénégalais en fonction en France, par un pli personnel au Président Wade. N’eût été la vigilance de certains diplomates, elle aurait réussi son coup. Mais elle réussit à rester sans ministre-conseiller. Le Bilatéral n’était pas dans son agenda professionnel.
Toute la diplomatie lui était inconnue et les français ne la reconnaissaient pas.
La France n’a pas compris comment le Sénégal a-t-il pu ouvrir sa représentation diplomatique en 1960 avec André Guillabert, cet avocat, membre du Conseil territorial du Sénégal en 1952 puis membre de l’Assemblée de l’Union française, Grand diplomate, pour finir avec une assistante sociale en 2008 comme ambassadeur ?
Seul Wade détient le secret de sa nomination.
Doudou Andy NGOM.xibaaru.com
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