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Khadija, Maria et Défa du groupe Safari : «Pourquoi nous avons choisi de divorcer avec Guélongal»

Toujours égales à elles-mêmes, les Pop-queens de la musique sénégalaise ont récemment signé leur come-back, après une petite absence. A travers un single «Fat Ndiaye Coumba Anta» qui annonce les couleurs de leur prochain opus, Maria, Khadija et Défa sont plus que jamais déterminées à s’imposer. Dans cette interview, elles parlent de leurs perspectives d’avenir et évoquent les raisons de leur divorce avec leur ancien producteur, Guélongal. Sans détours…


Khadija, Maria et Défa du groupe Safari : «Pourquoi nous avons choisi de divorcer avec Guélongal»

Vous venez de lancer sur le marché un nouveau single «Fat Ndiaye Coumba Anta». Que peut-on en retenir ?

Nous sommes en plein dans la promotion du single «Fat Ndiaye Coumba Anta» qui vient de sortir. Il annonce le prochain album prévu pour 2017. Cela fait un bon moment que nous étions un peu absentes de la scène musicale sénégalaise pour diverses raisons. Ainsi, pour marquer notre retour, nous avons décidé d’offrir à nos fans un cadeau de nouvel an. Ce nouveau single est aussi un hommage à toutes les femmes battantes, celles qui officient dans des bureaux, les vendeuses de cacahuètes ou encore celles qui vendent du poisson au marché. La Première Dame n’est pas non plus en reste. Nous leur demandons de prendre un moment pour elles-mêmes. Enjoy there life ! «Apprécier leur vie». Elles ont le droit d’être un peu égoïstes de se faire plaisir. Dans la société sénégalaise, la femme est au centre de la famille, sans elle, rien ne va, de telle sorte qu’elle s’oublie parfois. Les femmes accordent une grande importance à la famille. Le bonheur de celle-ci passe avant le sien. Et pour cela, elles vivent constamment sous pression. Comme elles prennent en charge la vie familiale, c’est important qu’elles soient heureuses. Cet hommage s’adresse à toutes les femmes sur terre.

Ce single annonce les couleurs de votre prochain opus. A quoi s’attendre donc ?

Sachez que Safari n’a pas lésiné sur les moyens pour faire plaisir à ses fans. Sur le fond musical et les textes, nous avons proposé beaucoup de belles choses. A côté d’un appel à danser et faire la fête, nous avons un message à communiquer aux Sénégalais qui se retrouveront dans cet album. Nous avons aussi abordé beaucoup de thèmes concernant l’actualité du pays et du monde. On essaye de partager notre joie de vivre avec les fans. Parfois, nos chansons traitent de sujets engagés. C’était le cas sur notre titre intitulé «Life say say» qui parlait de prostitution, de viol ou encore de vol. Des thèmes qui seront dans le prochain album.

On a comme l’impression que le style musical qu’on vous connaissait a un peu varié avec ce titre, musicalement comment l’album se présentera ?

Nous avons utilisé un style afro mélangé à du Mbalakh ! Il y a des percussions dans ce son, Défa y a fait du «Tassu». N’empêche, nous sommes fidèles à nous-mêmes, à l’esprit de Safari. On ne doit pas ignorer les instruments traditionnels africains, sénégalais en particulier. Nous mélangeons tout ce qui est africain à une musique moderne. Mais nous faisons de l’afro-beat. Avec Inata, nous avions offert un style casaçais. «Fat Ndiaye Coumba Anta» est un titre afro incluant des instruments africains. C’est quelque chose de nouveau, comme nous en avons l’habitude et nous comptons continuer sur cette lancée.

Safari a été propulsé au devant de la scène grâce à Guélongal. Maintenant que votre divorce est consommé, comment sont vos relations ?

Il faut d’abord que ce soit clair : il n’y a eu aucun problème entre nous. C’est grâce à Guélongal que nous avons réussi à nous faire un nom sur la scène sénégalaise. Nous avons beaucoup appris d’eux et accumulé pas mal d’expériences en travaillant avec eux. Nous avons seulement jugé nécessaire qu’il était temps que nous volions de nos propres ailes. Il n’y a rien de mal à cela. Comme on l’a toujours dit, ils restent nos frères. C’est grâce à eux qu’on a connu Safari. Aujourd’hui, on a eu la chance de monter notre propre structure, Savane, le nouveau label qui produit Safari.

Votre africanité vous donne un style particulier dans le paysage musical sénégalais. Comment entretenez-vous cette particularité ?

Safari veut dire savoir, ambition, feeling de l’art pour la réussite de l’innovation. Cette définition se voit à chaque fois dans nos productions. Pour nous, l’innovation est une ligne de conduite. Nous comptons internationaliser notre musique, en nous inscrivant dans cette lancée. Nous avons d’ores et déjà commencé à poser des jalons dans ce sens. Très prochainement, nous entreprendrons des tournées dans la Sous-région.



Jeudi 19 Janvier 2017 - 07:45





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