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KOLDA – SECURITE ALIMENTAIRE Plus de 3 000 horticultrices sénégalaises et bissau-guinéennes mutualisent leurs forces

Des Sénégalaises et leurs consœurs Bissau-guinéennes s’engagent à jouer leur partition dans le développement socioéconomique et culturel. Une assemblée générale a eu lieu à cet effet à Massara (Sénégal).


KOLDA – SECURITE ALIMENTAIRE   Plus de 3 000 horticultrices sénégalaises et bissau-guinéennes mutualisent leurs forces

En conclave à Massara, dans le cadre de la coopération transfrontalière, une centaine de femmes, issues de plusieurs Gie du Sénégal et de la Guinée-Bissau, ont convenu de se liguer pour  le développement socioéconomique et culturel de leurs terroirs. Lors d’une assemblée générale, la gestion des litiges fonciers, l’insécurité transfrontalière, le vol de bétail, la libre circulation des personnes et des biens et surtout, la promotion de la sécurité alimentaire dans les zones rurales ont été abordés. Cette rencontre zonale entre dans le cadre des activités communautaires et vise à consolider les acquis de la coopération transfrontalière des deux pays. Selon Demba Baldé, coordonateur sous-régional du Mouvement des jeunes pour la paix et l’intégration (Mjpi), il s’agit d’accompagner ces horticultrices dans le cadre du projet «Promotion de la souveraineté alimentaire dans la zone rurale du sud de la région de Kolda (frontalière à la Guinée-Bissau), à travers la mise en production de jardins communautaires gérés par des femmes. «Nous travaillons chaque jour pour consolider les acquis de la paix sociale dans cette zone frontalière entre les communautés», a-t-il indiqué. Samba Baldé, roi du territoire Kambadju, de magnifier la détermination des femmes à œuvrer pour un développement économique harmonieux des deux pays frères. «C’est la quatrième fois que les femmes des deux pays se retrouvent et échangent sur le développement économique, à travers la promotion de la sécurité alimentaire dans les zones rurales, mais aussi la sécurité transfrontalière», a précisé le chef coutumier qui invite les autorités administratives sénégalaises et bissau-guinéennes à davantage collaborer pour automatiser ces femmes en matière de production horticoles. «Nous sommes un même peuple. Cette frontière qui nous sépare aujourd’hui est le travail du colon», a-t-il rappelé. Les bailleurs espagnols (Aïda et Junta de Castilla y Leon) qui financent la mise en œuvre de 41 jardins communautaires au bénéfice de plus de 3 000 horticultrices issues des deux pays, se disent rassurés.

SOULEYMANE SALL



Lundi 21 Novembre 2016 - 04:33





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