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Fongip : Doudou Kâ tire son bilan

SETAL.NET-L’administrateur général du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) Doudou Kâ n’a pas attendu l’arrivée des inspecteurs généraux d’Etat et autres contrôleurs, comme annoncé dans la presse, pour l’audit des Dg qui ont perdu dans leurs localités lors des élections locales du 29 juin 2014 et qui seraient sur siège éjectable.


Responsable de l’Alliance pour la République (APR) à Ziguinchor, M. Kâ, par ailleurs Dg du Fongip a organisé ce mardi 15 juillet 2014 une rencontre pour tirer le bilan de ses activités depuis sa création le 17 mai 2013. La rencontre a eu lieu au siège du fonds sur la route de Ouakam.
 
 
La création du Fongip qui découle de l’engagement du président de la République à mettre en place un fonds de garantie de 50 milliards de nos francs dans son programme « Yonnu Yokkute ».  Ce fonds de garantie est dédié aux Petites et Moyennes Entreprises (Pme), Petites et Moyennes industries (Pmi), aux groupements de femmes et de jeunes et à tout porteur de projet.
 
Rappelant les objectifs de la structure qu’il dirige depuis le 12 juin 2013, Doudou Kâ parle de l’accroissement de l’accès au crédit des Pme-Pmi ; réduire le coût du financement des projets en minimisant les risques liés aux crédits ; réduire au maximum le risque de défauts des Pme et faciliter une relation de confiance avec les institutions financières ; favoriser la création d’emplois durables par l’accompagnement et le suivi des porteurs de projets.
 
Pour atteindre les objectifs assignés, selon l’administrateur général, il a été mis en place un important dispositif différent de celui utilisé par les autres fonds qui aujourd’hui ne sont plus fonctionnels.
 
Pour bénéficier d’un fonds de garantie du Fongip, « le porteur de projet ou le groupement doit aller d’abord convaincre l’institution financière et une fois convaincue s’il manque une garantie, le fonds intervient en tenant compte  des secteurs prioritaires et des filières pour la croissance nationale pour le développement de notre pays ».
 
Il précise que ce n’est pas tous les dossiers qui ont des résultats favorables. « Nous pouvons recevoir 100 dossiers des banques nous n’allons accompagner que 50 ou 60 seulement parce que ce sont ces dossiers qui correspondent à la stratégie de développement aux filières porteuses de croissance identifiée dans le Plan Sénégal Emergent ».
 
Doudou Kâ parle de démarche nouvelle mise en place consistant à rompre avec l’ancien système des fonds. « Auparavant le porteur de projet allait déposer auprès du fonds de garantie son dossier. Quand il est d’accord, il le remet aux banques. Cela veut dire que le fonds faisait une intervention directe. Il étudie le dossier et décide d’aller ou ne pas voir les banques. Mais nous avons voulu dès le départ ne pas pratiquer ce modèle qui n’a jamais marché d’ailleurs au Sénégal, en Afrique et même partout dans le monde. Car, il y a des institutions bancaires leurs rôles est de financer l’économie, étudier, analyser les meilleurs dossiers qui sont des dossiers bancables. Nous les laissons ces rôles-là ».
 
Selon M. Kâ, « quand il y a un défaut de dossier. C’est-à-dire quand le projet ne peut pas être structuré. C’est la banque qui agit avec l’appui du Fongip. Nous avons choisi dans ce contexte ce que nous appelons la garantie partielle. Pour dire que le Fongip ne garantie pas à 100% les projets. Les banques sont également intéressées par ce processus de recouvrement que nous ne payons que les 70% de la perte finale maximum. Cela veut dire que la banque est aussi intéressée pour recouvrir les montants des projets à défaut. Donc nous avons mis en place ensemble un système d’alerte de suivi tout au long de la durée du projet et si le projet a un défaut, faire le partage de ce travail d’accompagnement avec un système d’informations ».
 
Sur les perspectives,  à l’en croire,  « j’ai eu mandat de mon conseil d’administration avant 2015 de tout faire pour relever au moins 20 milliards de nos francs dans le marché international. Nous en sommes pour relever ce défi d’ici fin 2015 d’essayer de lever cette somme ».
 
Puisqu’il est important selon lui d’atteindre un montant critique qui est pour nous 500 milliards avant 2017. Cela permettrait d’avoir un réel impact au niveau de l’économie du Sénégal. « D’ici 2017, notre objectif est de pouvoir au moins résorber 150 à 250 milliards de ce besoin de financement des Pme et Pmi. Nous avons déjà signalé des conventions avec différentes institutions telles qu’Ecobank, banque Atlantique, Cbeao, Cncas », a-t-il déclaré.


Lundi 21 Juillet 2014 - 14:27





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