Réagissant aux doléances des femmes au cours d’un déjeuner, M. Mboup a pris l’engagement de leur céder gratuitement une boutique aux complexe commercial ‘’ Touba Sandaga’’ pour faciliter la vente des produits en provenance du Kaolack.
Le patron de la CCIAK a aussi invité les animateurs des organisations de producteurs à faire de la chambre de commerce leur lieux de convergence avant de prendre l’engagement de rencontrer le ministre de l’élevage pour discuter de la nécessité de rendre fonctionnelle l’unité de transformation de produits laitiers.
M. Mboup qui a invité les jeunes producteurs, éleveurs, etc. à venir s’inscrire en masse dans les cahiers de la CCIAK a envisagé d’organiser à Kaolack une grande foire à l’image de la FIARA de Dakar pour mieux vendre la destination Kaolack et ses produits.
Toutes ces décisions feront l’objet d’un partage encore plus large avec les acteurs présents à la FIARA lors d’une autre rencontre prévue dimanche prochain.
En outre, le président de la CCIAK qui a pointé du doigt le manque de reconnaissance de la créativité de nos artisans locaux n’a pas manqué de se poser des questions sur la préférence des sénégalais de consommer des produits étrangers au détriment de nos produits nationaux.
‘’Les gens préfèrent acheter ce qui nous vient de l’étranger alors que tout ce dont nous avons besoin est produit chez nous, a souligné M. Mboup qui a invité les tenants du pouvoir à encourager et soutenir la production locale’’.
‘’L’Etat doit soutenir la production artisanale en faisant de la discrimination positive, en bloquant certains produits importés car il n’est pas évident pour nos producteurs de passer du cheval et de la daba à la mécanisation à outrance, aux grands tracteurs’’, a plaidé le président de la CCIAK.
Cette sortie engagée du président Serigne Mboup a été positivement appréciée par les femmes actrices du développement de la région qui ont, par la voix de la directrice nationale des femmes en élevage, la kaolackoise Oumou Khary Diallo souligné que la réussite du plan Sénégal émergent passe nécessairement par un développement harmonieux des régions et des productions locales.
La majorité des femmes des régions sont formées en transformation de produits céréaliers et/ou de pêche mais les moyens de vulgarisation, d’écoulement sont un frein à leur épanouissement, a indiqué Mme FATOU Bintou Mbengue membre du réseau des transformateurs de Kaolack.
Pour sa part, la présidente de la fédération des producteurs de maïs, Nimna Diayité a soutenu que ‘’l’espoir est permis et nous comptons beaucoup sur le président de la CCIAK pour le développement de nos productions notamment avec le projet de création d’un centre d’incubation’’.