Trouvée dans son bureau qui ne reflète pas un penchant de son occupant pour le matériel, la non moins directrice de « Yacine Productions » s’est montrée d’une courtoisie sans pareille. Le décor campé, Seynabou Racine Sy qui a fait ses humanités en Belgique, se prête à nos questions sans façon. Quand votre serviteur soulève la préoccupante question des programmes des télévisions de la place, elle se redresse et donne l’air d’être dans son élément. Effectivement, elle y est. Seynabou Sy a fait les beaux jours de grandes télévisions comme MCM Africa et CFI avant de rentrer au bercail car pour elle, ses projets devaient voir le jour en Afrique. « Il y a une diversité des télévisions, par contre il n’y a une diversité de programmes », regrette notre hôte. « Il n’y a pas de créativité », martèle-t-elle. Mais ceci semble normal pour Seynabou Sy qui croit savoir que ce manque de créativité des télévisions sénégalaise est le reflet de la société sénégalaise qui excelle plus dans le « m’as-tu-vu » que dans autre chose. A l’en croire, il y a beaucoup d’efforts à faire pour redresser la barre. Pour remonter la pente...
C’est aussi le cas dans le milieu de l’animation. Qu’elle trouve un peu particulière. « L’animation est un métier particulier parce qu’il n’y a pas d’école pour former des animateurs », argue-t-elle. Cependant, elle reconnait qu’au Sénégal, des animateurs méritent ce titre car, positive-t-elle, ils sont doués et travaillent dur pour donner le meilleur d’eux. Ce qui n’est pas le cas de certains qui sont imbus de leurs talents. Mais en tout état de cause, Seynabou ne veut pas verser de l’eau froide sur les intentions des jeunes qui rêvent de devenir de grands animateurs.
Quid de ces mannequins qui ont pris d’assaut la petite lucarne ? L’animatrice de « Dakar feeling », émission qui passe tous les samedis à 19 h sur la Rts1, laisse entendre que ce n’est ni une bonne ni une mauvaise chose. « Il ne faut pas qu’elles soient naïves en pensant qu’il faut être belle pour être une bonne animatrice », prévient Bijou qui admet que certains sortent du lot. « Mais je dois reconnaitre que certains mannequins comme Ndèye Ndack (animatrice de la TFM, Ndlr) font de belles choses. D’ailleurs, avant de commencer, elle m’a demandé des conseils. Elle mérite d’être encouragée », ajoute la patronne de « Yacine productions ».
La réussite de l’émission qu’elle anime sur la RTS1 lui vaut d’être courtisée par d’autres télévisions. « Je suis courtisée », avoue Seynabou Sy qui cependant, n’est pas hantée par l’envie de mettre un terme sur sa collaboration avec la radiodiffusion télévision sénégalaise. « Je veux assoir mon émission qui selon les échos qui me parviennent, est bien aimée des sénégalais. Nous voulons faire les choses autrement et faire découvrir à travers Dakar feeling aux Sénégalais un Sénégal qu’ils pensaient déjà connaitre », confie-t-elle à Setal.net.
L’occasion faisant le larron, elle se couche sur le sujet en donnant des renseignements complémentaires sur son joyau dont le nom semble régionaliste. « On l’a appelé Dakar Feeling parce qu’elle est faite à Dakar », précise Seynabou qui ajoute que son émission offre des programmes de qualité, véhicule des valeurs importantes. Tout cela, elle le condense dans les aspects positifs de l’Afrique parce que pour l’animatrice doublée de journaliste, l’image du continent noir est souvent écornée sur le petit écran.
Sa structure qui git au quartier huppé du Point E ne fait seulement pas dans la production d’émissions destinées à la diffusion sur le petit écran. Elle agit aussi dans l’événementiel qui de l’avis de notre interlocutrice n’est pas au meilleur de sa forme. Raison pour laquelle, elle invite les autorités à accompagner les promoteurs « parce qu’ils ont un rôle important dans le développement économique ».
Mais agir dans le milieu de l’événementiel ne veut pas dire avoir une influence sur les hommes et femmes qui le composent. Entendez par là que Seynabou Sy ne veut pas faire de la politique. Elle évite d’en faire. C’est peut-être une des raisons qui font qu’elle a été surprise de voir le roi du Mbalax, Youssou Ndour annoncer son entrée en politique. « Je ne l’imaginais par sur cette scène. J’ai été surprise », se remémore-t-elle. Diagnostiquant les 6 mois que Youssou Ndour a faits au ministère de la Culture, elle dit en toute franchise que les résultats se font désirer. « Pour l’instant, on ne voit pas grand-chose en terme de résultat visibles », dit-elle.
N’excellant pas dans l’art de critiquer pour critiquer, Bijou relève un aspect positif de la nomination de l’ex-patron du Super étoile au département de la Culture et du Tourisme. « A ce poste, il permet au Sénégal d’avoir une visibilité médiatique, et cela, aux yeux de Seynabou Sy, a de la valeur ». Quand une valeur sure du monde de l’audio-visuel le dit…
Abdou Khadre Cissé
C’est aussi le cas dans le milieu de l’animation. Qu’elle trouve un peu particulière. « L’animation est un métier particulier parce qu’il n’y a pas d’école pour former des animateurs », argue-t-elle. Cependant, elle reconnait qu’au Sénégal, des animateurs méritent ce titre car, positive-t-elle, ils sont doués et travaillent dur pour donner le meilleur d’eux. Ce qui n’est pas le cas de certains qui sont imbus de leurs talents. Mais en tout état de cause, Seynabou ne veut pas verser de l’eau froide sur les intentions des jeunes qui rêvent de devenir de grands animateurs.
Quid de ces mannequins qui ont pris d’assaut la petite lucarne ? L’animatrice de « Dakar feeling », émission qui passe tous les samedis à 19 h sur la Rts1, laisse entendre que ce n’est ni une bonne ni une mauvaise chose. « Il ne faut pas qu’elles soient naïves en pensant qu’il faut être belle pour être une bonne animatrice », prévient Bijou qui admet que certains sortent du lot. « Mais je dois reconnaitre que certains mannequins comme Ndèye Ndack (animatrice de la TFM, Ndlr) font de belles choses. D’ailleurs, avant de commencer, elle m’a demandé des conseils. Elle mérite d’être encouragée », ajoute la patronne de « Yacine productions ».
La réussite de l’émission qu’elle anime sur la RTS1 lui vaut d’être courtisée par d’autres télévisions. « Je suis courtisée », avoue Seynabou Sy qui cependant, n’est pas hantée par l’envie de mettre un terme sur sa collaboration avec la radiodiffusion télévision sénégalaise. « Je veux assoir mon émission qui selon les échos qui me parviennent, est bien aimée des sénégalais. Nous voulons faire les choses autrement et faire découvrir à travers Dakar feeling aux Sénégalais un Sénégal qu’ils pensaient déjà connaitre », confie-t-elle à Setal.net.
L’occasion faisant le larron, elle se couche sur le sujet en donnant des renseignements complémentaires sur son joyau dont le nom semble régionaliste. « On l’a appelé Dakar Feeling parce qu’elle est faite à Dakar », précise Seynabou qui ajoute que son émission offre des programmes de qualité, véhicule des valeurs importantes. Tout cela, elle le condense dans les aspects positifs de l’Afrique parce que pour l’animatrice doublée de journaliste, l’image du continent noir est souvent écornée sur le petit écran.
Sa structure qui git au quartier huppé du Point E ne fait seulement pas dans la production d’émissions destinées à la diffusion sur le petit écran. Elle agit aussi dans l’événementiel qui de l’avis de notre interlocutrice n’est pas au meilleur de sa forme. Raison pour laquelle, elle invite les autorités à accompagner les promoteurs « parce qu’ils ont un rôle important dans le développement économique ».
Mais agir dans le milieu de l’événementiel ne veut pas dire avoir une influence sur les hommes et femmes qui le composent. Entendez par là que Seynabou Sy ne veut pas faire de la politique. Elle évite d’en faire. C’est peut-être une des raisons qui font qu’elle a été surprise de voir le roi du Mbalax, Youssou Ndour annoncer son entrée en politique. « Je ne l’imaginais par sur cette scène. J’ai été surprise », se remémore-t-elle. Diagnostiquant les 6 mois que Youssou Ndour a faits au ministère de la Culture, elle dit en toute franchise que les résultats se font désirer. « Pour l’instant, on ne voit pas grand-chose en terme de résultat visibles », dit-elle.
N’excellant pas dans l’art de critiquer pour critiquer, Bijou relève un aspect positif de la nomination de l’ex-patron du Super étoile au département de la Culture et du Tourisme. « A ce poste, il permet au Sénégal d’avoir une visibilité médiatique, et cela, aux yeux de Seynabou Sy, a de la valeur ». Quand une valeur sure du monde de l’audio-visuel le dit…
Abdou Khadre Cissé
La femme de Sadio émue : Le « Ndokolé » de ses camarades d’école… (vidéo)
