La crise politique et sécuritaire, initiée par le coup d'Etat militaire à l'endroit de SEM Mohamed MORSI, président de la République arabe d'Egypte démocratiquement élu, ne peut nullement être normalisée par des critiques diplomatiques à l'endroit des Etats membres de l'UA qui expriment librement le droit de condamner jusqu'à la répression brutale de manifestants désarmés. Il est jusqu'ici impossible de faire le bilan des pertes en vies humaines et de qualifier les raids perpétrés dans des Mosquées, lieux de culte hautement symboliques jusque dans les sociétés judéo-chrétiennes à plus forte raison celles fichées islamo-arabes dans la lutte contre le terrorisme.
Le prétexte de la lutte contre le terrorisme, convoqué pour camoufler une misère morale, ne cadre pas avec les 51.73% de voix soit 13.230.131 égyptiens qui, suivant les accusations gratuites de SEM l'Ambassadeur Hesham MAHE, sont potentiellement des terroristes. En voilà, un très gros mensonge diplomatique du nouveau régime militaire.
Il est également important de rappeler à SEM l'Ambassadeur Hesham MAHE que la position du Sénégal est justement basée sur l'acte constitutif de l'Union Africaine (UA) qui condamne spécifiquement tout changement anticonstitutionnel de gouvernement, et quelques soient les motifs.
La République arabe d'Egypte, membre fondateur de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) et de l'Union Africaine (UA), doit respecter l'intégrité de l'organisation panafricaine au développement de laquelle sa contribution a toujours été saluée.
La République arabe d'Egypte a toujours voté la suspension des Etats membres de l'Union Africaine sur la base du principe de l'acte constitutif décourageant les méthodes anticonstitutionnelles de conquête et d'exercice du pouvoir et continue de travailler avec les Etats membres pour restaurer et consolider la légalité républicaine auprès des Etats membres de l'Union Africaine.
La République arabe d'Egypte devrait respecter les processus de l'Union Africaine et coopérer avec les Etats membres pour crédibiliser les travaux du panel de haut niveau de l'Union Africaine sur la crise en Egypte et supporter la transition et le retour à l'ordre constitutionnel.
Le Sénégal à l'image des Etats membres de l'Union Africaine est résolument engagé à trouver des solutions endogènes à des situations qui menacent l'ordre et la quiétude des populations africaines.
Contrairement à l'indignation théâtrale de SEM l'Ambassadeur Hesham Mahe, qui participe d'un plan général de communication vis-à-vis des Etats membres de l'Union Africaine qui manifestent des réserves sur les développements de la crise politique et sécuritaire en Egypte, le Sénégal ne cherche forcément pas à exporter sa vieille tradition de stabilité politique mais se réserve le droit de rappeler les principes généraux qui régissent les relations internationales africaines définies au sein de l'Union Africaine.
Les patriotes sénégalais demeurent concernés par la violence et la perte tragique de vies humaines à la suite de manifestations politiques, dimension fondamentale du contrôle citoyen de l'action publique, inhérentes à la démocratie.
Le peuple sénégalais, provoqué plusieurs fois par les régimes qui se sont succédés au pouvoir depuis son indépendance politique, et dont la dernière provocation tentait de garantir la dévolution monarchique du pouvoir avec la loi scélérate dite du « 23 Juin », n'a jamais envisagé la perspective militaire pour écourter le mandat du président sortant qui en cherchait un troisième anticonstitutionnel.
C'est à la suite d'une élection présidentielle à deux tours que le candidat de la victoire, SEM le Président Macky SALL, président de l'Alliance pour la République, détenteur de la force politique la plus représentative du peuple sénégalais, a déposé l'ancien régime et s'engage maintenant à remettre le Sénégal au travail et à mener une diplomatie de paix en Afrique.
C'est la seule bonne route pour encourager son peuple à arbitrer correctement ses différents politiques.
Le prétexte de la lutte contre le terrorisme, convoqué pour camoufler une misère morale, ne cadre pas avec les 51.73% de voix soit 13.230.131 égyptiens qui, suivant les accusations gratuites de SEM l'Ambassadeur Hesham MAHE, sont potentiellement des terroristes. En voilà, un très gros mensonge diplomatique du nouveau régime militaire.
Il est également important de rappeler à SEM l'Ambassadeur Hesham MAHE que la position du Sénégal est justement basée sur l'acte constitutif de l'Union Africaine (UA) qui condamne spécifiquement tout changement anticonstitutionnel de gouvernement, et quelques soient les motifs.
La République arabe d'Egypte, membre fondateur de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) et de l'Union Africaine (UA), doit respecter l'intégrité de l'organisation panafricaine au développement de laquelle sa contribution a toujours été saluée.
La République arabe d'Egypte a toujours voté la suspension des Etats membres de l'Union Africaine sur la base du principe de l'acte constitutif décourageant les méthodes anticonstitutionnelles de conquête et d'exercice du pouvoir et continue de travailler avec les Etats membres pour restaurer et consolider la légalité républicaine auprès des Etats membres de l'Union Africaine.
La République arabe d'Egypte devrait respecter les processus de l'Union Africaine et coopérer avec les Etats membres pour crédibiliser les travaux du panel de haut niveau de l'Union Africaine sur la crise en Egypte et supporter la transition et le retour à l'ordre constitutionnel.
Le Sénégal à l'image des Etats membres de l'Union Africaine est résolument engagé à trouver des solutions endogènes à des situations qui menacent l'ordre et la quiétude des populations africaines.
Contrairement à l'indignation théâtrale de SEM l'Ambassadeur Hesham Mahe, qui participe d'un plan général de communication vis-à-vis des Etats membres de l'Union Africaine qui manifestent des réserves sur les développements de la crise politique et sécuritaire en Egypte, le Sénégal ne cherche forcément pas à exporter sa vieille tradition de stabilité politique mais se réserve le droit de rappeler les principes généraux qui régissent les relations internationales africaines définies au sein de l'Union Africaine.
Les patriotes sénégalais demeurent concernés par la violence et la perte tragique de vies humaines à la suite de manifestations politiques, dimension fondamentale du contrôle citoyen de l'action publique, inhérentes à la démocratie.
Le peuple sénégalais, provoqué plusieurs fois par les régimes qui se sont succédés au pouvoir depuis son indépendance politique, et dont la dernière provocation tentait de garantir la dévolution monarchique du pouvoir avec la loi scélérate dite du « 23 Juin », n'a jamais envisagé la perspective militaire pour écourter le mandat du président sortant qui en cherchait un troisième anticonstitutionnel.
C'est à la suite d'une élection présidentielle à deux tours que le candidat de la victoire, SEM le Président Macky SALL, président de l'Alliance pour la République, détenteur de la force politique la plus représentative du peuple sénégalais, a déposé l'ancien régime et s'engage maintenant à remettre le Sénégal au travail et à mener une diplomatie de paix en Afrique.
C'est la seule bonne route pour encourager son peuple à arbitrer correctement ses différents politiques.
Sonko, les putschistes et Mélenchon : le choix de l’arrière-garde (Par Dr Yoro Dia)
