La Maison Blanche ne s'explique pas pourquoi le second décret sur l'immigration a pu être bloqué, si ce n'est pour des raisons politiques. « Ce deuxième texte était du sur-mesure après les attendus de la cour d'appel de Californie. Nous avons suivi toutes leurs recommandations, le décret n'avait aucune raison d'être rejeté », affirme le porte-parole, reprenant les propos de Donald Trump.
Le texte vise à interdire d'entrée aux Etats-Unis, pour trois mois, les ressortissants de six pays à majorité musulmane : Soudan, Somalie, Libye, Yémen, Syrie, Iran. « Nous explorons toutes les pistes pour défendre ce décret. Le danger est réel et la loi est claire. Le président a été élu pour changer notre système d'immigration qui ne fonctionne pas. Il va continuer à exercer son pouvoir constitutionnel pour protéger la nation », a prévenu Sean Spicer.
D'après les juges qui ont pris les décisions, l'explication du camouflet est à chercher dans les déclarations publiques des conseillers du président. Ces derniers ont expliqué que le second décret était « en tout point semblable au premier, mais sans langage offensif contre les musulmans ». Les magistrats ont répondu que si l'intention est la même, le blocage demeure.
La Maison Blanche a promis qu’elle ira jusqu'à la Cour suprême si le second appel ne leur donne pas raison. Mais l'instance est aujourd'hui divisée à égalité entre juges républicains et démocrates. Le président Trump souhaitera peut-être attendre la nomination du juge conservateur Gorsuch pour les départager. L'affaire risque de prendre des mois.
Le texte vise à interdire d'entrée aux Etats-Unis, pour trois mois, les ressortissants de six pays à majorité musulmane : Soudan, Somalie, Libye, Yémen, Syrie, Iran. « Nous explorons toutes les pistes pour défendre ce décret. Le danger est réel et la loi est claire. Le président a été élu pour changer notre système d'immigration qui ne fonctionne pas. Il va continuer à exercer son pouvoir constitutionnel pour protéger la nation », a prévenu Sean Spicer.
D'après les juges qui ont pris les décisions, l'explication du camouflet est à chercher dans les déclarations publiques des conseillers du président. Ces derniers ont expliqué que le second décret était « en tout point semblable au premier, mais sans langage offensif contre les musulmans ». Les magistrats ont répondu que si l'intention est la même, le blocage demeure.
La Maison Blanche a promis qu’elle ira jusqu'à la Cour suprême si le second appel ne leur donne pas raison. Mais l'instance est aujourd'hui divisée à égalité entre juges républicains et démocrates. Le président Trump souhaitera peut-être attendre la nomination du juge conservateur Gorsuch pour les départager. L'affaire risque de prendre des mois.