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Deux ans d'absence dans l'arène: Clap de fin pour Yékini !

SETAL.NET-Après deux années blanches et sans adversaire pour l’instant, l’ancien roi des arènes, Yékini, pourrait ne plus enfiler le «nguimb». Les raisons ? La fermeture du stade Demba Diop, ses relations exacerbées avec les promoteurs et sa valeur marchande.


Yakhya Diop envisage de terminer sa carrière en beauté, par une victoire. Pour cela, l’ancien roi des arènes a demandé un adversaire coriace. C’est une énigme autour de ce «dernier» combat. Un rêve qui risque de ne pas se réaliser. Son bourreau, Balla Gaye 2, n’a pas l’intention de lui accorder sa revanche. Yékini, qui a triomphé sur la quasi-totalité des lutteurs de sa génération (Tyson, Bombardier, Baboye ….), était alors préposé à un adversaire inédit. Eumeu Sène, terrassé par Modou Lo, tout à sa mesure, était annoncé pour croiser le fer avec l’enfant de Bassoul. Mais, rien ne garantit cette opposition, parce que Yékini dit ne rien obtenir comme avance du promoteur Gaston Mbengue, qui était sur le point de monter cette affiche dont se gaveraient, volontiers, les amateurs. En évoquant cet accord tacite sur la place publique, dans l’émission Grand Rendez-vous sur la 2sTv, le lutteur du centenaire ouvre une brèche pour les autres promoteurs, au cas où il y aura des intéressés. Au regard du marasme financier des sponsors, la valeur marchand du lutteur pourrait capoter ce scenario. Ses relations tendues avec les promoteurs, la fermeture du stade Demba Diop et la surenchère dressent la voie toute faite vers une fin de carrière anticipée.
 
Stade Demba Diop
 
D’ici à mi-mai, date prévue pour la fermeture de cet antre transformé en une arène, le monde de la lutte fait de son mieux, pour faire pression sur les autorités, aux fins de les convaincre à surseoir à cette décision. Si ce décret arrivait à être maintenu, c’est la lutte qui en prendra un sacré coup. Les combats chocs prévus par les promoteurs Gaston Mbengue et Aziz Ndiaye sont menacés. Le Stade Léopold Sédar Senghor ne sera pas disponible, parce que devant abriter les matchs préparatifs des Lions du football qui doivent débuter les éliminatoires de la Can 2015 au Maroc. Il ne restera alors plus que les stades municipaux qui ont une capacité et une fonctionnalité réduites. Donc, les promoteurs ne gagneront qu’à organiser les petits combats. Yékini, qui entre dans sa deuxième année d’inactivité, sera contraint par cette mesure. S’il reste en chômage trois ans, ce sera une retraite anticipée, sans coup férir. A condition qu’il ait des piges à l’étranger. Ce qui n’est pas trop sûr.
 
Promoteurs
 
Même si ses relations avec ceux qui détiennent les cordons de la bourse ne sont pas des meilleures, Yekini n’a tout de même pas perdu sa valeur marchande. Autonome vis-à-vis de ses décisions, très courtisé par les promoteurs, il leur impose son rythme de jeu … financier. Il a fait comprendre à Gaston Mbengue -qui voulait l’enrôler contre Eumeu Sène, sans clarifier les termes du contrat-, qu’il faut se lever très tôt pour lui faire mordre la poussière. Sans langue de bois, il ne s’entoura pas de fioritures pour recadrer de Don King sénégalais. «Gaston ne m’a même pas remis un billet de 1000 francs. Je lui ai seulement donné mon accord de principe. Ce qu’il a conclu avec Eumeu Sène n’engage qu’eux (…)», a déclaré Yékini sur le plateau de l’émission Le Grand Rendez- Vous sur la 2sTv. Hormis ce franc jeu, qu’il cherche à imposer, le chef de file de l’écurie Ndakarou ne veut pas s’embarquer dans la logique des relations actuelles entre certains lutteurs et promoteurs. «Aujourd’hui, chaque promoteur travaille avec un lutteur qu’il favorise. Je ne peux pas être dans ces histoires de clanisme, parce que j’ai des principes», a-t-il martelé. Cette position de principes, qui ne correspond pas toujours à la logique de l’arène, risque d’envenimer les relations entre Yékini et les promoteurs.
 
Surenchère
 
La lutte fait face à un marasme financier des sponsors. De «gros» bailleurs ont fini par tourner le dos à cette discipline pour plusieurs raisons. La violence dans l’arène reste la face immergée de l’iceberg. Même si d’aucuns évoquent la mauvaise utilisation des ressources mis à disposition par les sponsors. Aujourd’hui, les promoteurs font avec les moyens du bord. Et, cette situation a fait changer de politique a certains. Il y a, désormais, une volonté de baisser les cachets des lutteurs VIP. Sur la question, Yékini est radical. «J’ai rampé pour arriver à ce niveau. Je ne toucherai plus des cachets minables. Au début de ma carrière, je marchais du matin au soir pour gagner 6.000 F Cfa. Si je dois toucher des cachets de 40 millions, il vaut mieux laisser ça aux jeunes», a-t-il précisé. Si Yékini campe sur cette position, il risque de mettre «prématurément» un terme à sa carrière. Après deux ans d’inactivité, il n’aura pas certainement un cachet exorbitant. Tyson et Lac de Guiers 2 sont revenus, après avoir accepté de voir leur cachet réduit. Yékini aura l’embarras du choix.
 
Source : rewmi

Pape Diattao Badji

Jeudi 24 Avril 2014 - 14:24





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