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Crise du Parti Socialiste, seul Abdou Diouf est le principal responsable avec la complicité de Senghor! (Par Mandiaye Gaye)


Crise du Parti Socialiste, seul Abdou Diouf est le principal responsable avec la complicité de Senghor! (Par Mandiaye Gaye)

Historiquement, la pomme de discorde, qui a donné naissance à la crise actuelle du parti socialiste sénégalais et, qui sévit jusque-là, semble avoir atteint son paroxysme aujourd’hui. Cette crise a effectivement, pris date et un tournant décisif avec l’autoritarismede Diouf, à partir de ce fameux congrès « sans débat ». Ce congrès, qui fut bien mijoté et initié par Abdou Diouf, dans l’objectif de liquider ses adversaires, susceptibles de le gêner ultérieurement dans sa marche vers le sommet. Ce fut le congrès le plus antidémocratique jusque-là, de l’histoire du P S. C’est en effet, au cours de celui-ci, que les règles et principes les plus élémentaires de démocratie et de consensus dans un parti politique, en vue d’une compétition loyale, ont été bafoués par Abdou Diouf. Ceci, d’autorité et, à son titre d’être, à l’époque, le chef suprême et incontestable du P S. 

Hé oui ! C’est en effet, ce jour-là, que Diouf imposa arbitrairement Ousmane Tanor Dieng, son homme de confiance en tout, aux socialistes, comme le Premier secrétaire du P S, afin de conduire le parti à sa place, au détriment de tous les autres prétendants potentiels, de l’époque. C’est bien aussi, sous la direction effective de Diouf, que le P S a connu l’intensité les dérives antidémocratiques. Et, c’est avec lui également que le P S fut dirigé, non sur la base de principes et règles démocratiques, mais par un seul homme froid et rigide, avec un commandement administratif aveugle, inintelligent et dirigiste, synonyme d’une dictature camouflée et rampante, qui ne disait pas son nom. Donc, ce fut le début de l’accentuation d’un environnement d’injustice incalculable, tout à fait, propice à la naissance de contestations et de révoltes internes, qui devaient conduire à la longue, tout naturellement, le P S vers  des soubresauts et crises inévitables.

Ce fut, par conséquent, le début de l’éclosion des manifestations de frustrations de la part de certains cadres et caciques du P S, qui ne pouvaient plus supporter cette méthode dirigiste de management à la Diouf de leur parti. Ainsi, les victimes de frustrations, qui jusque-là, en tout cas, en souffraient silencieusement et, avaient contenu et retenu toute leur amertume, commencèrent à protester visiblement et dénoncer progressivement cette méthode de gérer leur parti. 

Voilà pourquoi, après ce forfait du congrès « sans débat », ceux qui s’estimaient lésés, floués et exclus injustement, à briguer légitimement le poste de Premier secrétaire, dans une compétition transparente, loyale et démocratique, à travers la soumission de leur candidature au suffrage des militants, ont crié au scandale, et certains ont même claqué purement et simplement la porte du PS. Et, c’est à cette même occasion, de ce fameux congrès de 1998, que nous avons noté le départ immédiat le plus remarquable du P S, à savoir celui de Djibo Ka. 

Mais, nous avions noté auparavant, que Moustapha Niasse, un fidèle parmi les fidèles de Senghor, sans doute, très frustré par ce choix injuste et incompréhensible de son mentor, qui avait préféré choisir Diouf à sa place. Et, peut-être, qu’il avait aussi déjà senti souffler le vent de l’antidémocratisme dans le P S. C’est, sûrement, en raison de tout cela, qu’il avait décidé de prendre les devants, en pliant bagages et quittant la barque P S, à travers son appel du 16 juin 1996 aux Sénégalais.

Bon à souligner tout de même :

Cependant, il faut quand même, reconnaitre et souligner, que le P S, au plan du fonctionnement démocratique des instances et du respect des principes démocratiques dans un parti, il devançait malgré tout, de quelques longueurs, beaucoup d’autres formations politiques du pays, notamment ceux de la droite, des libéraux et même de la gauche. A vrai dire, le P S n’était pas du tout, comparable au PDS, car, ce dernier est le parti d’un seul homme, jusqu’à présent. En effet, son Secrétaire général national est celui, à qui tout le parti appartient exclusivement, et lui fait acte d’allégeance absolue, parce qu’il est une institution constante, au-dessus de tout le parti réuni. A lui seul, il peut se substituer à toutes les instances du parti, quand ça lui plait.

Au fond, les crises couvent et existent dans tous les partis politiques du Sénégal, à cause de leur fonctionnement antidémocratique :

En vérité d’ailleurs, pour parler juste et vrai, il faut dire qu’au Sénégal, tous les partis politiques sont, en ce moment, traversés par une crise. Certes, elles sont, selon les partis, à des degrés plus ou moins profond, mais tout de même et objectivement, il y a crise au sein de chacun d’eux. 

En effet, pour certains partis, la crise est peut-être latente ou étouffée dans l’oeuf par leur direction. Pour d’autres, parce que la crise n’a pu être maitrisée en interne par la direction des partis, elle s’est alors propagée sur les places publiques et à travers les médias. En réalité, lorsque l’intensité de la crise a atteint un certain degré conflictuel, elle ne peut plus être strictement circonscrite ou maitrisée à l’interne, au sein du parti.

Mais, fondamentalement, les graves crises des partis politiques au Sénégal, dont celle du P S qui nous concerne ici, résultent généralement, de leur gestion antidémocratique, patrimoniale, clanique, personnalisée, familiale, dictatoriale, etc. En fait, dans de pareils cas, le fonctionnement du parti devient ainsi, totalement en marge des textes et normes définis ensemble et, démocratiquement arrêtés et acceptés par tous. C’est bien, lorsque de telles pratiques étrangères, aux normes démocratiques, sont récurrentes au sein d’un parti, donc une violation flagrante de ses propres statuts et de son règlement intérieur, que celui-ci commence à se transformer, au fur et à mesure, en autre chose qu’un parti politique normal. Il devient de fait, la chose d’un homme, qui en devient le chef suprême, régentant ainsi, lui seul, tout à l’intérieur du parti, comme s’il s’agissait de sa propriété privée. 

Il est évident que dans de pareilles situations, la vie du parti se transforme généralement en une sorte de prise d’otage du parti et des militants par les gourous qui le dirigent. Ainsi, au lieu de désigner démocratiquement ou par consensus les camarades selon leurs compétences aux postes de direction ou comme candidats à des élections, non, le chef du parti ou son clan nomme par copinage l’un de leurs obligés.

Il nous est toujours recommandé, de savoir avant de pratiquer. “Xam so gë jëf mo gënë woor”

Mais en vérité, la crise ou plus exactement la descente en enfer du P S, provient de la méthode de direction de Abdou Diouf, lorsqu’il hérita de Senghor le parti et le pouvoir, sans être capable de diriger convenablement et conjointement, les deux charges à la fois. En fait, cette pratique pouvoiriste, ancrée dans la tête de nos politiciens, consistant à être chef du parti au pouvoir et de l’Etat à la fois, s’est avérée incompatible et physiquement impratiquable dans les règles, mais malgré tout, celle-ci est encore en cours chez nous, jusqu’à présent.

En fait, le drame du P S à l’époque fut que Diouf n’avait pas eu assez d’honnêteté intellectuelle et de courage physique, afin de dire ouvertement à ses camarades, qu’il n’était pas en mesure d’assumer seul, ces deux hautes charges. Mais, nul doute que, c’était bien par opportunisme et boulimie du pouvoir, qu’il s’était tu, tout en sachant et optant, dans son for intérieur, qu’il ne s’occuperait réellement que de la fonction de la présidence de la République, au détriment de la gestion démocratique et vertueuse du parti. Il est bien avéré que malgré son incapacité physque et matérielle incontestable, Diouf ne tenait pas, à laisser personne d’autre que lui, le soin de diriger de façon autonome et démocratique le parti. C’est la raison pour laquelle, il garda ou plutôt confisqua officiellement la direction du P S, en demeurant toujours son Secrétaire général. Mais en fait, il le fit par procuration, car la gestion du parti était faite par personne interposée à travers Tanor.

Diouf fut un accomodant au socialisme, mais non, un militant d’une idéologie ou doctrine politique et sociale quelconque.

Au demeurant, ce que l’on ignore sur Abdou Diouf et, qui n’a pas été jusque-là, en tout cas, fait remarquer aux Sénégalais et qui pourtant, à l’analyse lucide, saute manifestement aux yeux, c’est qu’en réalité, Abdou Diouf n’est pas réellement un militant socialiste. En fait, il s’y est seulement accomodé et adapté, non par conviction idéologique et doctrinaire, mais pour des raisons d’opportunité, de tirer les marrons du feu, afin d’arriver par ce biais au pouvoir, sans trop de peine. Mais, il ne fut point un militant socialiste convaincu et dans l’âme. En fait, Abdou Diouf a eu l’estime et la confiance totale de Senghor. Il a ainsi, à la faveur de circonstances affectives et paternalistes de Senghor, hérité d’un parti au pouvoir, doté de structures fonctionnelles, avec toutes ses troupes mobilisées à sa disposition, à la tête duquel il a été, sans peine, confortablement installé. En fait, à y regarder de très près, Diouf ne s’intéressait qu’au pouvoir et à l’opportunité d’en jouir pleinement sans entraves. Et, Senghor lui a permis, sur un plateau d’argent, de le faire sans compétition avec personne. Il reçut ainsi, un ensemble ou un package, constitué d’un parti politique rodé avec ses structures et toutes ses troupes, en plus d’un pouvoir déjà bien en place, depuis des décennies. Il bénéficia aussi, comme héritage, des troupes fidèles et obéissantes au doigt et à l’oeil au chef. Hé oui! C’est à la tête de ces deux trônes si importants, qu’Abdou Diouf fut confortablement installé par Senghor, sans qu’il ait eu besoin de mouiller tant soit peu le maillot ou lever le petit doigt. C’est cela la réalité que beaucoup de Sénégalais ignorent jusque-là. 

Or, cette réalité, elle doit être bien connue, pour l’histoire d’abord, ensuite par les Sénégalais de toutes conditions, notamment les générations présentes et futures. Ceci, afin que tout le monde comprenne et saisisse, qu’elle est réellement, l’apport et la valeur intrinsèque d’Abdou Diouf, en tant qu’acteur dans l’histoire de notre pays? Je pense, qu’il est tout autant utile aussi, que les Sénégalais le sachent. Car, ce n’est qu’après cela, qu’ils pourront apprécier objectivement Abdou Diouf en connaissance de cause. Et, ce n’est également qu’après tout cela, que  les Sénégalais pourront, tout au moins, faire la part des choses, sur l’homme Abdou Diouf, en faisant bien entendu, abstraction de toutes ces flagorneries dont ses fans l’affublent. 

Abdou Diouf, l’homme au parcours, politiquement nul de A à Z.

Si l’on en juge par ce qui suit et figure en bonne dans sa biographie, je cite: « il s’intéresse au syndicalisme et devient proche de l'Association des étudiants sénégalais en France et de la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France . En 1960, dans un contexte de décolonisation, il fait partie de la dernière promotion de l'ENFOM , dont il sort major avec un mémoire sur L'islam et la société wolof. » En effet, on nous fait remarquer alors, que Diouf n’avait rien qu’un simple intérêt pour le syndicalisme et, par conséquence, il devenait ainsi proche de l’AESF et de la FEANF. Ceci est parfaitement clair et bien loin d’être un militant, qui s’était engagé afin de défendre une cause juste et noble pour sa patrie. Diouf n’a jamais été, à aucun moment de ceux-là.

En effet, les Sénégalais doivent revisiter la vie de Abdou Diouf de A à Z, comme du reste d’ailleurs, celle de tous nos autres chefs d’Etat passés et présents. En procédant ainsi, les Sénégalais dissocieront bien, Abdou Diouf le grand commis de l’administration coloniale, docile, obéissant, agent patenté du néociolonialisme et au service de l’impérialisme français, certes très intelligent, de l’homme Abdou Diouf, le piètre politicien, adulé et couvé par Senghor jusqu’au sommet de l’Etat. Et également, ils sauront que l’homme n’a quasiment pas d’opinion politique propre, qu’il est peu courageux et loin d’être un vrai socialiste. 

Voilà un homme qui, au regard de son parcours, du début à la fin, durant toute sa carrière politique, n’a jamais participé ou pris part réellement et activement, à aucune lutte ou des combats politiques significatifs d’envergure nationale, de son époque et sa génération. En effet, il est arrivé au sommet de l’Etat, comme tout le monde le sait, à la faveur de Senghor et, non par ses propres mérites en se battant, comme les autres hommes politiques dignes de ce nom, corps et âme, pour un idéal politique et des idées de progès social. Par conséquent et logiquement, on ne peut lui attribuer dans l’histoire politique du Sénégal, aucun mérite politique, parce qu’il ne s’est jamais battu pour le mieux être de ses compatriotes.

Politiquement parlant, Abdou Diouf n’était pas un foudre de guerre. En fait, il a tenu si longtemps au pouvoir, à la faveur du régime de parti unique, de l’époque, qui était celui de fait, instauré et imposé en sa faveur, uniquement, pour qu’il se maintienne au pouvoir le plus longtemps possible. Certes, il a surmonté, bon an mal an, des crises internes au P S, comme celles politiques au plan national. Mais, ce n’était point, en raison d’un  génie politique ou courage physique quelconque de sa part, loin s’en faut. S’il a réussi à échapper, à plusieurs reprises, à la perte du pouvoir, dans une situation économique et sociale difficile de l’époque et, après avoir subi plusieurs soubresauts et de fortes pressions de l’opposition d’alors, qui l’avaient sérieusement ébranlé, c’est bien grace au P S et la force publique qui se dressaient toujours, comme son rempart, qu’il fut sauvé.  

Alors, la pression politique, sociale et économique s’intensifiant davantage, plus la crise structurelle interne du P S, Diouf fut contraint de tendre la main à son opposition et lâcher du lest.

Mais, pour Diouf, le répit ne fut que de courte durée. Car, les pressions de tous ordres s’étensifiaient encore davantage. C’est ainsi d’ailleurs, que Diouf, traqué de toutes parts pendant longtemps, ne sachant plus comment s’en sortir, malgré toutes les parades du parti et autres solutions concoctées par les institutions de Breton Woods, qui étaient soit inadaptées soit caduques à la résolution de nos problèmes spécifiques. Alors, fatigué et essoufflé à colmater toujours des solutions qui n’en étaient pas, il se résolut à changer de fusil d’épaule. 

D’abord, en tout premier lieu, il commença dès 1981, par l’abrogation de la loi n° 76-26 du 6 avril 1976 de Senghor. Cette loi, est celle qui limitait le nombre des partis politiques à quatre seulement, ce qui correspondait au quatre courants que Senghor avait définis et arrêtés. Diouf, croyant que c’était par-là la planche du salut, prit ainsi le contre pied de Senghor, en ouvrant totalement les vannes, sans aucune restriction. Ce fut, la libéralisation, tous azimuts, anarchique et à outrance de la création des partis politiques au Sénégal. C’est cette fameuse libéralisation de Diouf, qui nous a valu et conduit aujourd’hui à ce nombre exponentiel de deux cent et quelques partis politiques. Tous, sensiblement peu différents par ailleurs, parce que certains partis n’étant que de simples excroissances d’un parti originel et, tous en quête de pouvoir. Et ce nombre, hors de la réalité de nos besoins réels, pour une démocratie majeure en partis politiques différents, est aussi loin, de traduire dans les faits, une bonne santé de notre démocratie.

Et, à partir des années 90, la crise multiforme et les difficultés économiques et sociales, au lieu de s’atténuer, se corsaient plutôt, davantage, prenant même, en outre, le chemin de la généralisation. En plus, s’y ajoutaient les contraintes de la BM et du FMI, qui venaient aggraver davantage la situation. Tout cela avait contraint Diouf, indépendamment de sa volonté, à lâcher du lest dans sa manière de gouverner le pays. C’est ainsi qu’il fut obligé d’appeler finalement, tous les partis politiques jugés significatifs et, qui étaient intéressés par la formation d’un gouvernement de majorité présidentielle elargie (GMPE). Cette invite de Diouf, mine de rien, était plutôt, une façon  pour lui, de se libérer un peu de la forte pression exercée sur lui, mais aussi, une entente “cordiale” entre certains politiciens intéressés par le partage du gâteau et, se donner un peu de répit. Mais, en vérité, ce n’était absolument pas, dans le but de trouver réellement, des solutions justes et durables de sortie de crise ou résolution des difficultés auxquelles notre pays était confronté. 

Avec l’avènement du GMPE, les identités remarquables, les idéologies et doctrines politiques étaient mises en veilleuse ou suspendues provisoirement.

À partir de la formartion du GMPE, tous les observateurs politiques attentifs de la scène politique sénégalaise, avaient constaté et bien noté, un fait insolite et une étrange attitude et surréaliste de nos politiciens, qui se débarrassaient de leur idéal politique connu par tous. Ils avaient remarqué également, avec regret, que les idéologies et doctrines des partis politiques avaient cédé la place au profit individuel et partage du gâteau. Et, c’est d’ailleurs depuis lors, que certains partis se sont débarrassé de leur idéologie et doctrine, en tant qu’identité remarquable. Sinon, c’est depuis lors, qu’ils n’en faisaient plus, tellement référence par rapport à la vie de leurs partis respectifs ou  à la défense de l’intérêt général. C’est également, depuis l’avènement du GMPE que politiquement, on n’arrive plus à distinguer avec précision, qui est véritablement, qui? Car, pour eux dorénavant, comme le dit si bien le proverbe: “la nuit tous les chats sont gris”. Ainsi, l’invite de Diouf à participer au GMPE, c’est-à-dire à la bouillabaisse ou au “soupou kandia” gouvernemental, signifiait bien, que tous ceux qui y avaient répondu, s’affranchissaient de fait, de la marque distinctive idéologique et doctrinaire de leur propre parti.

Et, c’est précisément à partir de cette date d’ailleurs, qu’il a été noté la disparition progressive de la référence idéologique et doctrinaire des partis, à une  politique spécifique donnée. D’ailleurs, la tendance semble se généraliser aujourd’hui chez beaucoup de politiciens et de partis, dans la mesure où ils ne se préoccupent plus maintenant, que d’un seul objectif, à savoir celui de leur accession au pouvoir par tous les moyens et à des fins exclusivement, de jouissance de ses délices et du partage du gâteau. Dès lors, un bon nombre de politiciens maintenant, une fois arrivés à cette station suprême du pouvoir, qui est la présidence de la République, c’est toute honte bue, qu’ils se renient totalement, sans état d’âme. Certains, sans toutefois le prononcer ouvertement, se disent dans leur for intérieur : au diable dorénavant les idéologies  et doctrines, quelles qu’elles soient! Et, apparamment, ce sont de tels politiciens, qui envahissent actuellement notre espace politique, ne devenant ainsi, que de vulgaires politiciens convertis en miltants d’une prétendue réalpolik. Ils optent ainsi défiinitivement, pour la cupidité, qui devient d’ailleurs leur unique et seule préoccupation. Ce qui est dommage et regrettable dans la manière de faire la politique, actuellement.

Cette nouvelle démarche politique vraiment inculte, toute opportuniste et cupide, a des  répercussions néfastes et conséquences directes, qui altèrent la politique dans le vrai sens du terme  et joue nocivement sur la morale des acteurs politiques. En outre, elle exclut de la politique, les idées réellement novatrices et fondatrices des progrès scientifiques et techniques de notre époque. Elle prive  aussi à une politique donnée, tout l’avantage et le bien-fondé que peut procurer une doctrine bien élaborée et fondée sur une idéologie de progrès et d’humanisme, qui a fait ses preuves sur le plan social. Cette nouvelle démarche joue également, un rôle négatif très préjudiciable dans la formation politique des cadres des générations présentes et futures. Par conséquent, elle constitue effectivement un handicap majeur pour nos futurs dirigeants politiques, qui, au lieu d’avoir une bonne formation politique et idéologique saines et patriotiques, dans le vrai sens du terme, ces derniers ne rivaliseront demain, que de ruse, roublardise et de mesquinerie entre eux, afin de devenir nos élus et à la tête du pays. Il est bien évident, que dans de telles circonstances, cela va de soi, qu’ils ne pourront devenir, que de piètres, d’égoïstes, de loustiques et de cupides dirigeants politiques, parce que, incultes et sans aucune conviction profonde ni politique ni idéologique en quoi que ce soit. De tels dirigeants, dans de pareils cas, n’useront évidemment que de mensonges, à qui mieux-mieux, afin de tromper leur peuple et se renier en permanence, de tous leurs engagements pris antérieurement. 

Voilà pourquoi, nous remarquons aisément aujourd’hui, beaucoup de lacunes dans les prestations publiques et manières de se comporter chez les politiciens de notre pays et du continent en général. Au demeurant, peu d’entre eux, sont en effet capables de maitriser et théoriseer parfaitement, les idées et doctrines politiques qu’ils proclament et dont ils se réclament à cor et à cri. Comment dès lors, de tels dirigeants, si limités idéologiquent et culturellement, peuvent-ils prétendre devoir appliquer demain à leur pays, une théorie d’une politique dont ils ne maitrisent ni les tenants ni les aboutissants, afin,prétendent-ils, de conduire leur pays et peuple, sur des bases claires et précises, vers le meiux être et le progrès économique et social? Cela voudrait donc dire, qu’ils l’appliqueront aveuglément! Quelle utopie et tromperie! C’est ainsi également, que beaucoup de ces politiciens, ou plutôt de ces hâbleurs, qui passent pour des révolutionnaires, mais par le langage, ne sont, en fait, rien d’autres, que de vulgaires populistes, à l’image de Abdoulaye Wade, qui ne font que tromper leurs populations, sans scrupule,  lorsque celles-ci ne parviennent pas à faire la nette différence entre, la bonne graine et l’ivraie. 

La réalité pour le parti au pouvoir, c’est l’opulence et, pour celle du parti dans l’opposition, c’est la grisaille. C’est ainsi au Sénégal et même, en général en Afrique.

Il faut noter et regretter, une telle pratique partisane et injuste, qui semble être une règle générale établie dorénavant au sénégal, à savoir qu’un parti au pouvoir puisse se doter et s’octroyer illégalement, de tous les avantages et privilèges qu’il veut, même, ceux inimaginables dans un Etat de droit, pour ses propres besoins. Tout cela, rien que pour favoriser son maintien le plus longtemps possible au pouvoir, au détriment des partis de l’opposition, qui, eux, sont dans une situation de déche, et parfois même, privés de leur droit le plus absolu. Le parti au pouvoir, au Sénégal, peut se tailler pour lui, des moyens colossaux, autant et tant qu’il le voudra. Et, il le fait illégalement et strictement, dans le but de pouvoir confisquer le pouvoir. Lorsque, dans le même temps, les partis de l’opposition, vivent eux, absolument dans la grisaille, s’il n’ont pas de bailleurs de fonds. Et, cette vérité irréfutable, ce n’est ni le P S ni le PDS qui diront le contraire, aujourd’hui, qu’ils sont tous deux, hors du pouvoir et des affaires publiques.

Voilà pourquoi, le P S, qui hier au pouvoir avait largement tous les moyens imaginables pour retenir ses militants alimentaires et pouvait même en recruter ailleurs, a perdu ce statut ainsi que ces privilèges. Et, l’on sait, que de tels militants ne restent toujours prisonniers dans le parti, que lorsqu’ils y bénéficent des privilèges et pouvent participer au partage du gâteau national. Et, c’est souvent, la mort dans l’âme, que certains d’entre eux, opportunistes et cupides, malgré toutes les frustrations qu’ils  avaient subies dans le P S, n’entendaient pas le quitter tant que celui-ci demeurait encore au pouvoir et, pouvait leur assurer un certain train de vie dispendieux.

La vache à lait, que constituaient les moyens financiers et matériels du pouvoir pour le P S ayant tari, cela a entrainé en son sein, à cause de la rareté des ressources, une série de crises, et fait naitre maintenant, des contradictions antagoniques dans le parti.

Par conséquent, avec la perte du pouvoir aujourd’hui, après 40 ans de règne, le P S perd ainsi, ipso facto, l’essentiel de tous ses moyens exorbitants, qu’il tirait de l’Etat, du fait de son statut de parti au pouvoir. Il perd, notamment aussi, le bénéfice d’user des immenses ressources financières et matérielles de l’Etat qui étaient mis à sa disposition, ainsi que le pouvoir d’offrir, à tour de bras, à ses militants et autres, des postes importants de sinécure. Dès lors, son statut, de pourvoyeur de privilèges, devient totalement nul. Tout comme, sa figure de parti prédominant disparaitra de fait, dès que ses réserves financières sous la garde de Tanor Dieng, le maitre à bord, seront totalement épuisées ou alors, fortement entamées. Également, le nombre de ses élus, au fil des élections, régressant, il perd son statut de parti majoritaire aussi dans toutes les Assemblée et collectivités locales. 

La perte du pouvoir par le P S a occasionné et précipité de nombreux départs de ses rangs, laissant une crise larvée qui y couvait en ébullition. Certains, pour des raisons liées à leur désir de prendre leur retraite politique définitive, d’autres, comme Robert Sagna et Abdourahime Agne, parce que ne se voyant pas être sous la direction de Tanor Dieng, ont décidé de quitter le P S et d’aller créer leur propre formation politique. Ensuite, il y a une troisième vague, à savoir ces gestionnaires indélicats du P S qui, logiquement, dans un Etat de droit consacré, devraient obligatoirement, être tenus de rendre comptes de leur gestion peu vertueuse, durant le règne du P S. Cette vague, est constituée essentiellement, de transhumants potentiels, prêts à rejoindre le parti au pouvoir, à la première occasion et, dès son appel du pied, au risque d’aller en prison. D’ailleurs, Me Wade avait bien compris un tel état de fait, à son arrivée au pouvoir en 2000. A telle enseigne, qu’il avait l’épée de Damoclès sur leur tête.

Objectivement, le P S, à partir de cette perte du pouvoir, ne pesait plus un poids important sur l’échiquier politique national. Il a effectivement, reculé de plusieurs rangs dans le classement des partis par ordre d’importance. Ainsi, présentement, le P S vit l’ère de l’accumulation des défaites et contre performances électorales. Et, c’est bien connu, les défaites et contre performances dans un parti politique sont mortelles. Elles constituent les pires ennemis et le soubassement naturel de toutes sortes de crises au sein des partis, surtout, lorsque ce sont des partis défaits, qui étaient habitués aux délices du pouvoir, comme le cas du P S.. Cette contre performance actuelle dans les consultations électorales plus la perte du gâteau à partager, ont exacerbé et attisé la crise dans le PS. 

Et naturellement, certains militants, à l’affut depuis fort longtemps, qui convoitent la place d’Ousmane Tanor Dieng, sans avoir osé auparavant le dévoiler ouvertement, notamment ses adversaires, lui ont fait porter le chapeau, comme étant le seul responsable des insuccès du P S en ce moment. Certains, l’accusent même, de vouloir monnayer ou saborder leur parti, en échange d’un poste de sinécure important dans la hiérarchie de l’appareil d’Etat. Qu’en est-il ? Nous le saurons sous peu de temps. Alors, cette adversité qui était en sourdine hier, gagne du terrain en vitesse, intensité et ampleur aujourd’hui. Elle devenant de plus en plus ouverte et étalée publiquement en dehors des instances du parti. Tanor Dieng, premier secrétaire puis secrétaire général du P S durant toute cette période, est alors lâché petit à petit, contre toute attente, par ses poulains d’hier, ses souteneurs et, même quelques-uns de ses fans d’antan, dont beaucoup d’entre eux, ne juraient pourtant hier, que par lui. Tanor, semble, maintenant, être en perte vitesse ou, en tout cas, il est aujourd’hui contesté et, ne fait plus l’unanimité au sein du parti. Ce qui est handicap, difficilement surmontable à l’heure actuelle.

Ainsi, de fil en aiguille, la contestation anti Tanor s’amplifie et faisant grossir les rangs du camp de ses adversaires. Ces derniers, dont l’objectif ultime, n’est rien d’autre que de descendre Tanor de son piédestal, de secrétaire général du P S. Même, ses adversaires, qui étaient hier encagoulés, sont maintenant à visage découvert, tel que Khalifa Sall par exemple. Cela dit, les adversaires de Tanor n’attendent plus, à présent, que l’occasion la plus propice et le moment le plus favorable pour le dégager. Par conséquent et dorénavant, tous les moyens sont bons et, même les coups les plus tordus permis de part et d’autre. Et, les incidents survenus récemment, à l’occasion d’une réunion d’instance à la maison du Parti socialiste, ne sont que l’illustration la plus parfaite que, maintenant, cette crise est devenue irréversible de toutes les façons.

Le véritable responsable, des difficultés du P S, incontestablement, c’est Abdou Diouf.

Mais en vérité, il faut oser le dire sans équivoque, que la plupart des difficultés de fonctionnement du P S, datent de l’avènement de Diouf à sa tête et, à celle de l’Etat du Sénégal. Elles n’ont au fond, qu’un seul responsable et le même dénominateur commun, qui n’est personne d’autre qu’Abdou Diouf. Il est effectivement à la base de la descente du P S aux enfers, pour n’avoir jamais, réellement, fait de la santé du parti, comme cela aurait dû être, une tâche primordiale et l’une de ses préoccupations principales durant son magistère. Il fut, en fait, un chef du parti socialiste figurant et non actif et au centre de ses préoccupations et sa vie au quotidien.

Diouf, un vrai partisan du moindre effort, il a toujours été à l’affut, guettant les opportunités et, ne prenant que rarement des risques, sinon, toujours bien calculés alors.

Et, par ailleurs, ce que beaucoup de Sénégalais ne savent pas sur Diouf et, qui n’a jamais été dévoilé publiquement et fortement souligné, c’est que ce dernier n’a fait que bénéficier pleinement de la politique, sans être un militant politique à vrai dire. En vérité, il a été toujours absent à l’appel des militants des organisations de lutte pour l’indépendance nationale ou simplement, le progrès social. Il était inconnu au bataillon des étudiants sénégalais en France, de la FEANF, des partis politiques progressistes d’avant indépendance, etc. Par conséquent, durant toute sa jeunesse jusqu’à ce qu’il soit parachuté à la tête du P S, on ne lui connait pas une activité de lutte ou de revendications en faveur des masses déshéritées pour l’intérêt général. En fait, il n’a été de tout temps, qu’à son propre service et pour ses intérêts personnels. 

Voilà pourquoi, il a géré de manière antidémocratique le parti socialiste durant ses 20 ans de règne, comme son propre patrimoine. Et, ce fait si étrange, qu’il ait quitté immédiatement et effectivement le pays dès sa perte du pouvoir en 2000, sans se soucier le moins du monde, qu’il était, quand même, à la tête du parti qui venait de perdre le pouvoir, est la preuve irréfutable, qu’il ne se sentait nullement lié ni à l’avenir ni au sort du P S. Nous sommes aussi tous témoins, de cette attitude peu reconnaissante de Diouf, qui frise le mépris à l’égard de son parti et de tous ces militants qui se sont tant donnés, rien que pour son triomphe personnel, parfois, même au péril de leur vie. Mais, malgré tout cela, à l’annonce de sa défaite en 2000, il ne s’était même pas souvenu que son parti et tous ces militants fussent dans le désarroi. Et, qu’il avait envers eux, une dette morale incompressible et l’impérieux devoir de leur rendre hommage, en ces durs moments. Au demeurant, à l’époque, son devoir absolu le plus minime, devrait être, tout au moins, d’aller remercier humblement ses camarades, si tant est, qu’il les prenait comme tels, pour tous les services qu’ils lui ont rendus, et les sacrifices qu’ils ont consentis, pour sa personne, des années durant. Mais hélas ! A notre connaissance, depuis sa perte du pouvoir, Diouf n’a plus remis les pieds au siège du parti socialiste, ne serait-ce que par politesse, pour leur dire au revoir. Alors que, même les Sages du P S, après la défaite du parti, avaient continué d’assumer leurs charges de conseillers, en essayant de colmater les brèches, afin que l’unité du parti soit sauvée. Mais, peine perdue, car le ver était déjà dans le fruit.

La preuve, que Diouf est un calculateur, s’était déjà manifestée, comme un signe avant-coureur lors des évènements de 1962, qui avaient opposé le président Dia à Senghor. En effet, il s’était distingué par son attitude très ambiguë et opportuniste. Lorsque gouverneur du Sine Saloum à l’époque, ne voulant pas perdre ses privilèges, il lui fallait se ranger du côté du vainqueur du moment, ce qui n’était pas évident à chaud. Et, c’est certainement, lorsqu’il eut vent de son éventuelle arrestation, qu’il a décidé de se rallier finalement, à Senghor. Car, selon certaines informations, Senghor n’ayant pas reçu son acte d’allégeance, avait bien voulu l’arrêter. En 2000 également, dès qu’il a perdu le pouvoir, sans état d’âme, il a tourné aussitôt le dos à son pays, pour aller vivre tranquillement en France, laissant ainsi son pays dans les difficultés, dont la majeure partie, lui est imputable, du fait de sa mauvaise gestion. Et, encore une fois de plus, la France lui a offert un somptueux cadeau, en le plaçant à tête de la francophonie. Au total et au vu de tous ces comportements peu patriotiques dans l’exercice de ses différentes fonctions, ne sommes nous pas en droit de nous demander, si réellement, Diouf n’oublie pas, par moments, que le Sénégal existe et qu’il sa patrie ? Sinon, comment comprendre que, dès le lendemain de sa défaite, qu’il puisse abandonner pendant 12 ans et s’abstenir de parler de lui, dans le même temps.

La crise du P S a atteint maintenant, un point de non retour. Car l’atmosphère qui y prévaut, actuellement, ne donne aucune chance de réconciliation des différentes tendances antagoniques qui s’y affrontent maintenant, et moins encore, la possibilité de pouvoir recoller les morceaux. 

Et pourtant, ceux qui s’y affrontent aujourd’hui violemment, sont toutes des victimes inconscientes de Diouf. Car, sans qu’ils s’en aperçoivent ou rendent compte, c’est Diouf, qui a en réalité, sabordé le parti socialiste et s’en était servi simplement comme un usufruit. Voilà quelqu’un, comme Diouf, qui n’a toujours fait qu’user du fruit des autres. Concrètement, de toute sa vie, Diouf n’a jamais eu à mener aucun combat politique, ni en théorie ni en pratique. Et au regard de la constance de l’attitude négative de Diouf, il est bien constaté que son apport au P S depuis son arrivée à sa tête après Senghor, est insignifiant. Pratiquement, on est en droit de se demander, si réellement, Abdou Diouf avait bien cru au P S, un seul instant ?

Alors, avec l’intensité de la crise et toutes ses répercussions ces derniers temps, il est fort probable que le P S risque fatalement de ne pas se remettra de cette crise. Et, il risque, fort aujourd’hui, d’exploser au sortir de celle-ci, comme bon nombre de partis politiques sénégalais l’ont fait avant lui. Et, malheureusement, les tendances qui seront issues de ce P S actuel, pour prendre une autre option et direction, seront encore, toutes, davantage plus faibles que le P S originel en entier ou uni. Et, s’il ne leur reste que la violence pour régler les problèmes du P S, cela voudrait dire simplement, que s’en est fini pour lui et qu’il ne reviendra plus jamais au pouvoir en tant que tel.

La violence, comme solution de la crise du P S, est un leurre, car, la violence est considérée effectivement, comme l’argument des faibles, à savoir ceux-là, qui sont incapables de convaincre leurs vis-à-vis autrement, que par le raisonnement.

La violence est bien un remède, mais nocif. Elle est fortement déconseillée dans le règlement des conflits et problèmes de n’importe quel domaine, mais et surtout encore, en politique.

Et, contrairement à ce que certains pensent, malheureusement, la vraie politique saine et constructive, celle qui est indispensable dans son essence, à l’organisation de la cité, à savoir celle utile et nécessaire aux populations, exige parfaitement, l’intelligence au plus haut niveau de l’homme. Et non seulement son intelligence, mais nécessite aussi un esprit fertile bien organisé, des idées géniales constructives pour le progrès économique et social, du patriotisme à tous égards, de l’éthique, etc., des acteurs politiques sur l’échiquier politique. Bien entendu et cela va de soi, que de telles qualités et valeurs humaines, de si haute portée, ne peuvent être l’affaire de personnes dont la seule et unique arme, c’est l’usage des gros bras, de la force, donc de la violence. De tels genres de personnes oublient ou ignorent totalement, que pour trouver les solutions adéquates et durables de nos problèmes les plus cruciaux et auxquels nous sommes confrontés dans nos sociétés humaines, nous devons absolument user de toute l’intelligence dont Dieu a dotée uniquement les êtres humains et grâce à de profondes réflexions. Malheureusement, tel n’est pas toujours le cas. Et, il est pourtant évident, qu’en l’absence d’intelligence et d’un esprit fertile dans nos actes et actions, l’homme se transforme quasiment, en animal. Et, en s’étant mis lui-même dans cet état second, l’homme se comportera ainsi, comme un véritable animal et agira par la barbarie, afin de, pense-t-il bêtement, trouver les solutions aux problèmes, d’une société humaine. Aujourd’hui, les militants du P S, complètement désemparés, ne sachant par quel bout prendre le problème, et se donnant des coups partout, ne sont-ils pas arrivés maintenant, à ce stade du point de non retour et, à la mort programmée du P S par Diouf hier, et qui est en train d’être exécutée par ses vrais et propres militants socialistes convaincus, inconsciemment ? Et, l’attitude de Diouf si indifférente présentement, dans la crise actuelle qui sévit au P S, par le fait de se comporter comme quelqu’un de totalement étranger ou qui n’a absolument rien à voir avec ce qui s’y passe, démontre à suffisance et apporte une preuve supplémentaire irréfutable, que Diouf ne faisait que se servait du parti, mais ne se considérait pas, comme un vrai militant socialiste, du P S. Et, si les militants du P S étaient logiques avec eux-mêmes et courageux, ils devraient, tous et unanimement, infliger une sanction sévère à Abdou Diouf, qui ne peut être rien d’autre que son exclusion du P S, puisqu’il s’est retiré en douce, comme s’il n’a jamais appartenu au PS.

A Bon entendeur salut !

                                        Mandiaye Gaye
                                        Mandiaye15@gmail.com



Mardi 19 Juillet 2016 - 05:26





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