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Le conseil de Laurent Gbagbo avec à sa tête son avocat principal, Me Altit Emmanuel a soumis ses « Observations écrites sur la preuve du Procureur » le sommaire y afférent et son « Inventaire amende des éléments de preuve à décharge ».
Cette démarche s’inscrit dans le respect de la décision de la Chambre du 14 février. Dans son document, la défense de l’ancien président ivoirien rappelle respectueusement que le Procureur a procédé de cette manière à trois reprises dans la présente affaire le 16 mai 2012, le 17 janvier 2013 et le 13 janvier 2014.
Pour la CPI, la classification des annexes: les annexes 2 et 3 à la présente soumission sont déposées à titre confidentiel en vertu de la norme 23(2) bis du Règlement de la Cour puisque qu’elles font référence à des éléments de preuve, tant du Procureur que de la défense, classés confidentiels. La défense en déposera une version publique expurgée.
L’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo est poursuivi pour sa présumée responsabilité dans la crise post-électorale qui a pris fin en avril 2011 et qui aurait fait plus de 3000 morts, selon l’ONU.
Rappelons qu’en janvier dernier, la procureure de la CPI Fatou Bensouda a déposé plus de 1200 preuves contre Laurent Gbagbo. La confirmation ou infirmation des charges sont prévue au cours lors de la reprise du procès dans les semaines qui viennent. Le procès avait été ajourné le 3 juin 2013 pour insuffisances de preuves.
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