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Contrôle et gestion du pétrole : Sonko disqualifie l'administration


Dans le cadre du Projet d'appui aux professionnels des médias pour la transparence de la gouvernance des finances publiques et des ressources minérales, le Centre d'étude des sciences et techniques de l'information (Cesti), en partenariat avec Oxfam, a organisé un séminaire bilan, ce samedi 1er juillet, au centre de Bopp. Une rencontre animée par des spécialistes du secteur pétrolier, tels que : Ousmane Sonko (inspecteur des Impôts), Elimane Pouye (inspecteur des Impôts), Elimane Kane (Responsable du Programme Gouvernance d'Oxfam) et Idrissa Sané (Journaliste et diplômé en Sciences de l'Environnement).

Dans son exposé sur "le cadre juridique de l'exploitation des hydrocarbures au Sénégal", Ousmane Sonko a soutenu qu'il n'y a pas une gestion saine dans l'exploitation des hydrocarbures au Sénégal. "Même si les pratiques étaient saines, même si la gestion était saine et à cheval sur les textes, cela n'aurait pas permis, pour autant au Sénégal, de bénéficier normalement de ses ressources pétrolières et gazières, dans la mesure où nous avons voté un code pétrolier de 1998, qui était venu abroger et remplacer un autre de 1986. Et nous l'avons voté dans un contexte où l'option des autorités publiques était d'avoir un cadre incitatif", a-t-il noté.

Un dispositif qui, selon lui, n'est pas favorable au Sénégal. "Evidemment, tout dispositif qui est voté avec cette motivation, c'est un dispositif qui n'est pas très favorable au pays. Parce qu'il a tendance à accorder des dérogations en matière fiscale et de droits de douane, et ça peut aller même jusqu'en matière de législation du travail", a soutenu l'inspecteur des Impôts.

Et de poursuivre : "C'est pourquoi, aujourd'hui, nous, nous considérions que, maintenant que du pétrole et du gaz ont été découverts au Sénégal, l'urgence devait être de marquer un coup d'arrêt, de reformer un peu le code et son décret d'application pour le rendre beaucoup plus favorable au Sénégal, avant d'attribuer les autres blocs pétroliers. Mais, on considère que le gouvernement du Président Macky Sall fait exactement le contraire. Il continue à s'empresser à signer des contrats de gauche à droite. Plus d'une quinzaine ont été déjà signés, dont plus d'une dizaine sous le régime de Macky, durant les 4 ou 5 dernières années".    

Face à cette situation qu'il a déplorée fermement, Sonko estime que l'État ne doit pas s'empresser. Ce, pour plusieurs raisons, à savoir : ce cadre légal n'est pas favorable au Sénégal. À cela, il ajoute qu'il faut donner un champ plus large à la partie légale et réduire la partie contractuelle et instaurer la procédure de l'appel d'offre. Cette dernière, pour lui, doit être la procédure principale.

De l'avis de Sonko, le Sénégal n'a pas besoin de se lancer dans "une frénésie dans l'exploitation". Car, soutient-il, "nos administrations techniques ne sont pas prêtes pour gérer correctement le contrôle".



Dimanche 2 Juillet 2017 - 12:17





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