La sociologue Fatou Sow Sarr, directrice du laboratoire Genre de l’institut fondamental d’Afrique noire à L’Ucad (Ifan), estime qu’il y a beaucoup de confusion autour du référendum du 20 mars, ce qui risque d’être préjudiciable à notre démocratie, selon elle. « Notre rôle n’est pas de nous prononcer sur les positions des uns et des autres. Mais la seule observation que nous pouvons faire, c’est qu’on a l’impression qu’on confond des moments différents.
Le référendum constitue une étape de maturation d’un peuple qui accepte le fait qu’il est arrivé à un moment où certaines règles peuvent être acceptées par l’écrasante majorité. Alors que l’élection, nuance-t-elle, c’est le moment d’une campagne pour faire le bilan d’un président de la République sortant ou d’un candidaté », analyse la sociologue qui a animé une conférence sur la parité dans l’éducation.
« Dans notre contexte actuel, on a mélangé les séquences et cela peut être un précédent dangereux pour notre pays », prévient Fatou Sow Sarr, dans les colonnes de l’Observateur.