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Chronique de Tambacounda : Fonctionnaires de l’Etat le matin, mercenaires le soir.


Chronique de Tambacounda : Fonctionnaires de l’Etat le matin, mercenaires le soir.
« Il est interdit, à tout fonctionnaire, d’exercer, à titre professionnel,  une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit. Il peut être exceptionnellement dérogé à cette interdiction dans les conditions qui seront fixées par décret réglementant le cumul. Tout fonctionnaire en activité, en détachement, ou dans une position assimilée qui contrevient à l’interdiction visée à l’alinéa précédent, est passible de révocation, après consultation du conseil de discipline » lit-on dans la loi relative au statut général des fonctionnais de l’Etat du Sénégal.
Apparemment des enseignants restent toujours insensibles à la lecture de ce passage de texte législatif. Attitude tenue avec le regard spectateur d’un Etat qui n’est pas prêt  de les appeler à l’ordre. Ces enseignants préfèrent s’adonner à une « superposition de poste » avec en poche un désir effréné de maximaliser leur bénef. Décidément le phénomène des mercenaires n’existe pas uniquement dans le championnat navétane.
Le comportement réfractaire de quelques syndicats d’enseignants à la décision de l’autorité centrale de réinstaurer les cours du soir démontre tout leur entêtement à ne pas respecter l’un des règlements du statut général des fonctionnaires. Malicieusement ils prétextent que les journées continues favorisent les conditions favorables à un bon apprentissage. Hélas,  l’intrant de qualité est à chercher ailleurs. L’une des plus belles pages du CEM Quinzambougou de la commune de Tambacounda en termes de bons résultats a été rédigée bien avant l’application des journées continues.
En réalité, ces professeurs n’ont pas extériorisé leur arrière-pensée sous la complicité des élèves qui les confortent dans leurs propos. Des élèves qui ne le sont que de nom. Des élèves d’ailleurs très fiers  de leur ignorance. Des élèves flemmards au moment où la recherche et la rigueur sont des piliers de la quête du savoir.
Pas besoin d’y voir plus clair pour comprendre que ces journées continues donnent largement le temps aux hommes de la craie de vaquer tranquillement à leur business dans les structures scolaires du privé. Et heureusement pour leur santé financière, les revenus qu’ils y gagnent semblent échapper aux services du fisc.
Eriger une direction au sein du ministère de l’éducation pourrait être une des mesures à prendre pour inciter ces enseignants « capitalistes » à ne servir que dans le public. Laquelle direction se chargera du recrutement et de l’affectation des professeurs des écoles privées. Ces professeurs pourraient être les sortants de la formation payante de la FASTEF une fois qu’elle sera relancée. Et au cas où le gap d’enseignants persistera, l’on pourra se rabattre sur les professeurs à la retraite. Ce qu’ils vont sans doute très bien apprécier. D’autant plus que  dans ce pays, les pensions de retraite sont tellement « anémiées » que les retraités n’ont pas la possibilité de se réinventer professionnellement. Ils sont obligés, même si ce n’est pas tous,  d’user leur force et leur intelligence dans les jeux de dames.
C’est donc un enjeu vital de redéfinir le profil des enseignants des écoles privées pour donner des chances à ceux qui en ont le plus besoin.
Kisito. 


Mercredi 26 Octobre 2016 - 04:03





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