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Célébrités et le rituel de l’immolation : Tabaski et stars, un jour «sang»…

C’est le cas de dire… Égorger son mouton le jour de la Tabaski est un rituel auquel chaque Musulman doit sacrifier. Et naturellement, ce sont les hommes, chefs de famille, qui se plient à cette tâche. Toutefois, si pour certains, c’est une tâche facile, pour d’autres, il peut se révéler périlleux. C’est le cas de quelques célébrités. As du micro ou champion de lutte, ils nous révèlent leurs appréhensions sur le sacrifice d’Abraham…


Célébrités et le rituel de l’immolation : Tabaski et stars, un jour «sang»…

LAC DE GUERS II : «Égorger un mouton, c’est pour moi un combat perdu d’avance»

«C’est impensable pour moi… Je ne m’imagine pas, une seule seconde, couteau à la main, en train de tuer un mouton. D’ailleurs, que ce soit une poule ou n’importe quel animal, je ne pourrais pas. C’est plus fort que moi, je ne supporte pas de faire du mal à un animal. C’est mon père qui a toujours égorgé le bélier à la maison. Je ne l’ai jamais tenté de toute ma vie et je ne le ferai jamais. C’est un combat perdu d’avance. Même si un marabout me disait de faire ce sacrifice pour prendre le dessus sur mon adversaire, je ne vais pas le faire. Même si ma victoire en dépend, qu’à cela ne tienne.»

 

MAPENDA SECK, CHANTEUR : «Je ne supporte pas la vue du sang…»

«Egorger un mouton n’est pas une tâche à laquelle, je peux me plier. Très franchement, je ne peux pas le faire et je n’ai jamais essayé. Je ne sais pourquoi. Etant jeune, j’avais l’habitude d’assister mon père lorsqu’il égorgeait son bélier, mais je m’en limitais à ça. Je maîtrise bien le Coran et je connais les versets à réciter avant d’égorger une bête. Mais, pour vous dire la vérité, je ne peux pas tuer un poulet, encore moins un mouton. La vue du sang m’insupporte. C’est comme ça et je ne saurais l’expliquer. C’est ma nature. Je vous fais une petite révélation : à la télé, devant un film d’horreur, je zappe automatiquement.»

 

SALAM DIALLO, MUSICIEN : «La vue des boyaux et autres m’a traumatisé, mais…»

«Égorger mon mouton chaque Tabaski est un rituel pour moi. Tous les ans, j’y sacrifie. Normal ! C’est un devoir pour tout Musulman responsable. Maintenant, il y a des gens qui n’ont pas le courage de tuer une bête. De là à solliciter des personnes pour tuer ton mouton à ta place ? Je ne le ferai jamais, je préfère prendre mes responsabilités. Tout jeune, j’avais l’habitude de voir mes parents le faire. Aujourd’hui, en tant que père de famille, j’ai pris la relève. J’admets tout de même que parfois, j’ai été traumatisé à la vue des boyaux et autres. N’empêche, j’ai réussi à surmonter cette peur. Surtout que je ne suis plus un enfant et que c’est la religion qui nous l’impose. En revanche, si c’est un mouton que j’ai moi-même élevé, je ne pourrai jamais le tuer. Pour moi, ce serait comme égorger et dépecer un humain.»

 

ZOSS, LUTTEUR : «Tuer un mouton, c’est curieux et insensé pour moi»

«Je ne peux pas le faire, parce que je trouve cette pratique assez bizarre. Je n’ai même pas ce courage. Je préfère qu’on le fasse à ma place. Pendant la fête de Tabaski, je loue les services d’une personne pour égorger mon mouton. Je ne sais pas si c’est le sang qui me fait peur ou autre chose. Une fois, par le passé, j’ai essayé, mais on ne m’y prendra plus. Ce fut une très pénible expérience. Je vous assure que je n’ai pas pu terminer mon œuvre, tellement ça me paraissait curieux et insensé. J’ai abandonné le bélier sur place, parce qu’il m’était impossible de continuer. J’étais comme traumatisé. Pour dire la vérité, je n’aime pas tuer un animal. Il y a des gens qui sont faits pour cela.»

 

ALIOUNE MBAYE NDER, ARTISTE : «Je ne m’approche même pas du lieu où on égorge le mouton»

«Mon père n’a jamais tué son mouton de Tabaski. Je ne l’ai jamais vu égorger son bélier à la Tabaski, pendant les sept années que j’ai vécu avec lui. A chaque fête, il sollicite une personne pour l’aider. J’ai donc grandi avec cette habitude. Adulte, j’ai tout simplement perpétué cette tradition de mon pater et je n’ai jamais tenté de tuer mon mouton. Le jour de la Tabaski, je fais appel à quelqu’un pour le faire à ma place. Je ne m’amuse même pas à m’approcher du lieu où on égorge le mouton, car je ne peux pas supporter la vue du sang.»



Mardi 13 Septembre 2016 - 10:21





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