C’est l’avis de Moussa Touré qui l’a devancé à la tête dudit ministère. Invité de la rédaction de la RFM, l’ancien ministre sous Abdou Diouf trouve qu’il est tout à fait normal que le budget s’accroit au fil des ans. « Est-ce que vous avez déjà vu quelqu’un naitre, grandir et puis tout à coup sa taille diminuée ?
Vous avez déjà vu ça ? Mais c’est le bon sens qui veut ça. D’autant plus qu’il y a l’inflation. D’autant plus que la population augmente», rétorque Moussa Touré. Poursuivant, l’ancien président de la Commission de l’UEMOA estime que «ce budget-là, il aurait encore un sens si c’était intégralement ou en très grande partie de l’argent qui provient du travail des Sénégalais ».
Allant plus en détails dans son analyse, le leader du parti CET déclare que » dans ce budget de 3360 milliards de frs CFA vous avez presque 1220 et quelques milliards qui proviennent de prêts que nous allons contracter avec l’extérieur pour financer nos investissements qui représentent également 1100 et quelques milliards. Ça veut dire que tout ce que nous avons produit au Sénégal, tous les budgets du Sénégal sur deux ans et demi vont être consommés».
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, à l’Assemblée nationale, le 27 novembre dernier, indiquait aux députés que « le budget 2017 a battu tous les records»
Vous avez déjà vu ça ? Mais c’est le bon sens qui veut ça. D’autant plus qu’il y a l’inflation. D’autant plus que la population augmente», rétorque Moussa Touré. Poursuivant, l’ancien président de la Commission de l’UEMOA estime que «ce budget-là, il aurait encore un sens si c’était intégralement ou en très grande partie de l’argent qui provient du travail des Sénégalais ».
Allant plus en détails dans son analyse, le leader du parti CET déclare que » dans ce budget de 3360 milliards de frs CFA vous avez presque 1220 et quelques milliards qui proviennent de prêts que nous allons contracter avec l’extérieur pour financer nos investissements qui représentent également 1100 et quelques milliards. Ça veut dire que tout ce que nous avons produit au Sénégal, tous les budgets du Sénégal sur deux ans et demi vont être consommés».
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La posture de l’État face au FMI : « Nous comptons d’abord sur [nos] propres moyens »
