Le Maire de Dakar qui avait été convoqué devant les enquêteurs de la Brigade des affaires générales (Bag) a été la cible du député Alioune Badara Diouf. Membre de l’Alliance pour la République (Apr) des Parcelles Assainies, il a dégagé en touche les propos tenus par Khalifa Sall.
«C’est la victimisation qui continue de plus belle dans la mesure où il l’avait fait en 2014 et avait gagné les élections. Il veut refaire le même coup pour les législatives. Ce n’est que cela. Mais il a fauté», a-t-il déclaré. Le parlementaire note que «si quelqu’un faute, la justice a le droit de le convoquer comme tout le monde. Il n’y a jamais eu autant de milliards dans la ville de Dakar que maintenant. Aujourd’hui il a un budget de presque 65 milliards. S’il inscrit dans son budget, avec des conseils municipaux qu’il manipule, avec ses affidés, s’ils votent un budget pour mettre ‘’rubrique secours aux indigents : 850 millions, presque un milliard, carburant : 500 millions ; frais de missions : 100 millions. On a vu aussi les marchés fictifs qu’il était en train de donner par ci et par là. Donc, il a fauté».
M. Diouf ne doute point de la culpabilité de Khalifa Sall face à ce qu’on lui reproche. «Il l’a avoué dès lors qu’il dit que moi, on m’a épinglé mais pourquoi on me poursuit et on ne poursuit pas les autres. On a vu que la manière dont il utilise les fonds de la ville de Dakar est malsaine. C’est de la bamboula. 30 millions de francs de Caisse noire, quelque chose comme ça, mais c’est extrêmement grave. Il le met où ? Alors qu’il n’a rien fait à Dakar. On ne peut pas aujourd’hui, pointer du doigt un édifice pour dire que c’est Khalifa Sall qui l’a fait. Il n’y en a pas. Donc où est cet argent-là ? C’est pourquoi, nous Dakarois, réclamons les 3 milliards que la justice lui réclame. Dire que Khalifa Sall est dans cette situation pour des raisons politiques est, selon lui, «de la poudre aux yeux».
«C’est la victimisation qui continue de plus belle dans la mesure où il l’avait fait en 2014 et avait gagné les élections. Il veut refaire le même coup pour les législatives. Ce n’est que cela. Mais il a fauté», a-t-il déclaré. Le parlementaire note que «si quelqu’un faute, la justice a le droit de le convoquer comme tout le monde. Il n’y a jamais eu autant de milliards dans la ville de Dakar que maintenant. Aujourd’hui il a un budget de presque 65 milliards. S’il inscrit dans son budget, avec des conseils municipaux qu’il manipule, avec ses affidés, s’ils votent un budget pour mettre ‘’rubrique secours aux indigents : 850 millions, presque un milliard, carburant : 500 millions ; frais de missions : 100 millions. On a vu aussi les marchés fictifs qu’il était en train de donner par ci et par là. Donc, il a fauté».
M. Diouf ne doute point de la culpabilité de Khalifa Sall face à ce qu’on lui reproche. «Il l’a avoué dès lors qu’il dit que moi, on m’a épinglé mais pourquoi on me poursuit et on ne poursuit pas les autres. On a vu que la manière dont il utilise les fonds de la ville de Dakar est malsaine. C’est de la bamboula. 30 millions de francs de Caisse noire, quelque chose comme ça, mais c’est extrêmement grave. Il le met où ? Alors qu’il n’a rien fait à Dakar. On ne peut pas aujourd’hui, pointer du doigt un édifice pour dire que c’est Khalifa Sall qui l’a fait. Il n’y en a pas. Donc où est cet argent-là ? C’est pourquoi, nous Dakarois, réclamons les 3 milliards que la justice lui réclame. Dire que Khalifa Sall est dans cette situation pour des raisons politiques est, selon lui, «de la poudre aux yeux».
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