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«ACCOMPAGNER MACKY SALL, C’EST SAVOIR RESPECTER SES DECISIONS»


«ACCOMPAGNER MACKY SALL, C’EST SAVOIR RESPECTER SES DECISIONS»
Considéré comme un des grands débatteurs au niveau de l’Alliance pour la République, El Hadji Mamadou Diao dit Mameboye s’est à nouveau confié à Sud Quotidien. Dans cette interview, le directeur des services fiscaux et non moins responsable politique de Kolda estime être en phase avec le Chef de l’Etat contre la gourmandise dont certains de ses membres font montre en direction des Législatives.
 
 
Quelle appréciez faites-vous de la sortie du président de la République, Macky Sall demandant ses partisans d’accepter de faire un tout peu de place aux alliés et qu’il n’accepterait pas la liste parallèle en perspective des Législatives. 
 
C’est dommage que l’on attende que le Président de la République rappelle à nouveau ses troupes à l’ordre pour que ces sujets soient d’actualité. Le Président Macky Sall a fait de «gagner ensemble, de gouverner ensemble» un sacerdoce et un des éléments phares de sa gouvernance depuis son accession à la magistrature suprême. L’accompagner, c’est savoir respecter ses décisions qu’il a prises dès le début et qu’il ne cesse d’appliquer. 
 
C’est pourquoi d’ailleurs, vous verrez qu’au niveau des différentes responsabilités étatiques, de hauts responsables de l’Apr n’occupent pas par exemple le Perchoir de l’Assemblé nationale, ni le Haut conseil des collectivités territoriales. De la même manière, si nous autres qui l’accompagnons, comprenons la philosophie de sa démarche, nous devions être assez humbles et assez ouverts pour que les alliances puissent être assez pérennes. Malheureusement, à l’approche de chaque élection, on se rend compte que les différentes écuries se réveillent pour prétendre à une place dans des investitures. C’est ce qui est dommage. Le destin du Sénégal, l’ambition  que le président de la République a pour le Sénégal, méritent que chacun oublie sa propre carrière politique au bénéficie du projet que nous avons ensemble qui va mener le Sénégal vers l’émergence. Donc, j’adhère vraiment à sa décision d’ouvrir la coalition à tous les autres soutiens, qu’ils soient partis politiques ou mouvements de soutien.  Je considère que nous, autres de l’Apr, nous devons être davantage solidaires des décisions du président de la République en étant un  bloc sur lequel il peut compter où aucune divergence ne sera notée après les investitures mais aussi que nous n’encourageons aucune liste parallèle parce que l’enjeu des élections législatives n’est pas le même que les élections locales où il s’agit d’un type de gouvernance qui est une approche décentralisée. 
 
Quid dans ce cas de la situation à Kolda entre le ministre de l’environnement et du développement durable Abdoulaye Bibi Baldé et vous ?
 
Ce que je peux vous dire, c’est que pour toutes les élections, les scrutins nationaux qui se sont déroulés, nous avons toujours procédé par un recueil de candidatures au niveau local et nous avons transmis ces candidatures à la direction du parti mais dès l’instant que ces candidatures ont été validées, nous avons pris la démarche résolue d’aller ensemble en campagne et cette élection ne va pas déroger aux autres. Ce qui est en train de se faire déjà c’est des contacts informels pour qu’on puisse ensemble descendre à Kolda et tenir une assemblée générale d’informations et qui déterminera les démarches à entreprendre en vue  des investitures. Mais sachez que dès que le choix sera fait par la direction du parti et par la direction de la coalition Benno Bokk Yaakaar, tous les leaders de l’Apr et de la coalition Benno Bokk Yaakaar de Kolda iront ensemble battre campagne parce que l’objectif que nous avons, c’est justement de ne pas soumettre le Président à un exercice douloureux d’une cohabitation telle qu’elle est conçue dans l’opinion mais pas dans l’architecture constitutionnelle de notre pays. Dans l’opinion, une minorité ou en tout cas une majorité de l’opposition qui gagne à l’Assemblée nationale signifiera un code de popularité qui baisse et un défaut d’adhésion des sénégalais à ce qui a été mis en place par le président de la République.
 
Quel est le risque de cohabitation ? Est ce qu’il existe réellement et le cas échéant y-a-t-il pas un risque pour nos institutions ?
 
La cohabitation est vulgarisée par la démocratie française avec les Présidents Mitterrand et Chirac. Ce qui se passe en réalité, c’est que la constitution française n’est pas de caractère présidentialiste. Nous, nous avons un régime de type présidentiel et le régime de type présidentiel stipule que c’est le président qui définit la politique de la nation. Le Premier ministre ne dispose de pouvoir que ce que lui attribuait le président de la République. Donc, dans la configuration actuelle de notre constitution, le président de la République est le seul à même de définir la politique la nation.
 
Mais la cohabitation reste toujours possible quand même ?
 
Une cohabitation dans le cadre d’un exercice difficile d’un rapport de pouvoir, non. Parce que la constitution est claire de ce côté-là. C’est le Président de la République qui a le suffrage des sénégalais et qui est dépositaire de la souveraineté du Sénégal. C’est pourquoi d’ailleurs, dans toutes les compétences de souveraineté, vous verrez que le PM n’interviendra pas en ce qui concerne par exemple l’Armée, la Magistrature ou  en ce qui concerne les corps de contrôle.
 
L’autre grosse équation du chef de l’Etat, c’est les quotas entre l’APR et ses alliés. Comment est ce que vous allez faire pour régler cette problématique. Mieux, qui selon vous devrez conduire la liste de la coalition BBY. Moustapha Niasse ou Mahammed Boun Abdallah Dionne ? 
 
Sur la question des quotas, il faut faire confiance à l’intelligence du président de la République et à son rapport de collaboration avec les autres leaders de la coalition BBY. Depuis qu’il est là en 2012 jusqu’à maintenant, il a su faire un savant dosage du point de vue de la participation de chacun à l’exercice du pouvoir. Je lui accorde une présomption de bonne foi étant entendu que l’expérience précédente nous a prouvé qu’il a su créer le bon dosage. 
Quant à la tête de liste je réponds que notre problème n’est pas les investitures, notre problème c’est de pouvoir faire un bloc dès l’instant que les leaders de la coalition auront décidé de la configuration de notre liste nationale et des candidats au niveau départemental. Notre combat, notre sacerdoce doit être une dynamique unitaire sans faille. C’est vrai, il peut y avoir des frustrations au niveau des investitures mais le combat doit être justement qu’on accorde une majorité franche au Président Sall parce qu’en réalité, d’aucuns en ont fait après leur échec au référendum, d’autres en ont fait leur cheval de bataille pour essayer de propulser une nouvelle dynamique d’alternance. 
 
Les arrestations tous azimuts des membres de l’opposition notamment de Khalifa Sall et de Bamba Fall ne risquent-elles de se retourner contre vous ?  
 
Je partage l’option du président de la République de dire que la reddition des comptes était une forte exigence des sénégalais et que ce qui importe dans ce combat sur la reddition des comptes, sur le rapport entre les gouvernants tels qu’ils soient et les deniers publics, c’est la certitude d’avoir atteint le sentiment d’avoir accompli parce que il faut qu’on donne l’exemple, il faut qu’on montre que les biens des sénégalais doivent être distincts des biens des hommes politiques de quelques bords qu’ils soient. Si ça doit être impopulaire, il faudrait qu’on ait un autre référentiel et qu’il soit le plus important c’est celui de penser résolument au destin des générations futures. C’est ce sentiment du devoir accompli qui doit animer le président de la République, qui l’a toujours animé, et je sais qu’il ne va pas déroger à cette démarche.
sud quotien


Vendredi 28 Avril 2017 - 06:56





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