Tous au Port ce matin. Alors que le soleil semblait annoncer qu’il sera d’attaque de par des rayons brûlants, sur l’horloge l’aiguille indiquait qu’il n’était que 10 heures 13 minutes. Mais comme à Ziguinchor l’accueil de l’Union de la jeunesse casamançaise émergente est bien inscrit au programme du jour, le beau monde a répondu présent. Tout ce que la coalition au pouvoir avait de cœur vibrant ne voulait se faire raconter l’évènement que l’enfant de Boucott voulait réussi. Au même moment, le bateau qui est attendu au port de Ziguinchor à 10 heures 45 minutes au plus tard s’est fait violence, aperçu au large après avoir fini de vaincre la résistance des eaux de mer, de marée parfois haute. Sur le quai, du monde solide, patient, qui attendait de voir les étudiants débarquer d’un moment à l’autre. L’attente ne fut pas longue. Puisque le « bougureub », tam tam mythique du pays « Joola » assurait l’ambiance.
Plus que quelques minutes à égrainer pour voir enfin le gros navire baptisé « Diambogne » paraitre en gros plan. Là, il parait, entièrement visible, tout comme le sont les étudiants, en caravane à bord. A peine accosté, le navire se libère des tonnes de bagages avant de céder la place à Doudou Kâ et sa délégation qui s’approchent de la marche pour serrer la main à chacun des passagers qui met le pied sur la terre ferme. L’émotion et la rage de vaincre les partisans du « non » ne pouvaient que mobiliser un monde autour d’un combat dont l’objectif est de « tuer » le signe indien qui a pour nom : Baldé.
Passés les moments brefs de salamalecs meublés de danse, le cortège s’organise très rapidement, sort du port, direction Boucott, chez Doudou Kâ qui s’est autorisé un tour d’honneur sur quelques axes de la commune de Ziguinchor comme pour alerter les populations qu’il accueillait des hôtes peu ordinaires. Alors, difficile devient pour le convoi de se frayer un chemin. Il faut manœuvrer dur pour y arriver. Chose que savent faire les chauffeurs qui conduisent à bon port la caravane.
« Doudou Kâ, c’est le leader de la Casamance »
Ces propos sont de Daouda Sow, Coordonnateur de l’Union de la jeunesse casamançaise émergente. Pour lui, le patron du FONGIP s’est particulièrement distingué par son soutien consistant à appuyer les étudiants de la Casamance au plan social et pédagogique. Il est soutenu dans cette position par Sidy Eniab Sambou, maire de Moulomp qui voit en Doudou Kâ, un leader qui a osé approcher et obtenir l’adhésion de plus de 40 maires autour du Mouvement « And Falaat Macky Sall Ak Doudou Kâ. » Ce faisant, il gagne en courage, estime et leadership plus que d’autres responsables moins audacieux et peu enclins à aider les étudiants casamançais, loin de chez eux, très souvent confrontés à des difficultés de plusieurs ordres. En guise de reconnaissance, Daouda Sow estime que le moment est venu pour les étudiants de soutenir Doudou Kâ à leur tour en menant une campagne de proximité auprès des populations qui ont intérêt à voter massivement « oui », tellement l’enjeu du référendum du 20 mars prochain en vaut le coût.
Emu, M. Kâ très sensible à l’honneur qui lui est fait de voir des centaines d’étudiants débarquer chez lui en attendant d’autres qui arrivent par la route, pour le soutenir sur un terrain politique jamais acquis d’avance, promet d’aller loin avec ces partenaires qui partagent la vison politique du chef de l’Etat : celle de faire de la Casamance une région développée. Pour Doudou Kâ, la coalition au pouvoir doit obtenir le « oui » à l’issue du référendum pour que la Casamance exprime son adhésion et sa compréhension de la volonté du Président Sall de faire du Sud du pays une partie où le développement passe en priorité.
Plus que quelques minutes à égrainer pour voir enfin le gros navire baptisé « Diambogne » paraitre en gros plan. Là, il parait, entièrement visible, tout comme le sont les étudiants, en caravane à bord. A peine accosté, le navire se libère des tonnes de bagages avant de céder la place à Doudou Kâ et sa délégation qui s’approchent de la marche pour serrer la main à chacun des passagers qui met le pied sur la terre ferme. L’émotion et la rage de vaincre les partisans du « non » ne pouvaient que mobiliser un monde autour d’un combat dont l’objectif est de « tuer » le signe indien qui a pour nom : Baldé.
Passés les moments brefs de salamalecs meublés de danse, le cortège s’organise très rapidement, sort du port, direction Boucott, chez Doudou Kâ qui s’est autorisé un tour d’honneur sur quelques axes de la commune de Ziguinchor comme pour alerter les populations qu’il accueillait des hôtes peu ordinaires. Alors, difficile devient pour le convoi de se frayer un chemin. Il faut manœuvrer dur pour y arriver. Chose que savent faire les chauffeurs qui conduisent à bon port la caravane.
« Doudou Kâ, c’est le leader de la Casamance »
Ces propos sont de Daouda Sow, Coordonnateur de l’Union de la jeunesse casamançaise émergente. Pour lui, le patron du FONGIP s’est particulièrement distingué par son soutien consistant à appuyer les étudiants de la Casamance au plan social et pédagogique. Il est soutenu dans cette position par Sidy Eniab Sambou, maire de Moulomp qui voit en Doudou Kâ, un leader qui a osé approcher et obtenir l’adhésion de plus de 40 maires autour du Mouvement « And Falaat Macky Sall Ak Doudou Kâ. » Ce faisant, il gagne en courage, estime et leadership plus que d’autres responsables moins audacieux et peu enclins à aider les étudiants casamançais, loin de chez eux, très souvent confrontés à des difficultés de plusieurs ordres. En guise de reconnaissance, Daouda Sow estime que le moment est venu pour les étudiants de soutenir Doudou Kâ à leur tour en menant une campagne de proximité auprès des populations qui ont intérêt à voter massivement « oui », tellement l’enjeu du référendum du 20 mars prochain en vaut le coût.
Emu, M. Kâ très sensible à l’honneur qui lui est fait de voir des centaines d’étudiants débarquer chez lui en attendant d’autres qui arrivent par la route, pour le soutenir sur un terrain politique jamais acquis d’avance, promet d’aller loin avec ces partenaires qui partagent la vison politique du chef de l’Etat : celle de faire de la Casamance une région développée. Pour Doudou Kâ, la coalition au pouvoir doit obtenir le « oui » à l’issue du référendum pour que la Casamance exprime son adhésion et sa compréhension de la volonté du Président Sall de faire du Sud du pays une partie où le développement passe en priorité.
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