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20 milliards de FCfa de la Bad et de la Bei pour l’agrobusiness


20 milliards de FCfa de la Bad et de la Bei pour l’agrobusiness

La Banque africaine de développement (Bad) et la Banque européenne d’investissement (Bei) ont consenti, conjointement, un prêt d’un montant de 31,4 millions d’euros soit un peu plus de 20 milliards de Fcfa à la Compagnie agricole de Saint-Louis (Casl) pour la réalisation de son projet rizicole dans la zone de Ross Béthio

La Compagnie agricole de Saint-Louis, (Casl) spécialisée dans la riziculture, a bénéficié d’un prêt de 31,4 millions d’euros, soit près de 20 milliards de FCfa de la Banque africaine de développement (Bad) et de la Banque européenne d’investissement (Bei). Cet accord de financement a été signé, hier, en présence du Secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop. La Bad et la Bei étaient représentées par leur Représentant-résident respectif Adalbert Nshimyumuremyi et Isabelle Van Grunderbeeck et la Casl par son administrateur général Laurent Nicolas.

Cette enveloppe financière participera à la réalisation du projet intégré de production de riz dans la vallée du fleuve Sénégal que la Casl déroule depuis 2012. Le projet est organisé autour d’une production en régie sur 4000 hectares, d’une rizerie considérée par son promoteur comme « la plus importante du Sénégal » qui est en construction. Cette rizerie aura une capacité annuelle de 65.000 tonnes de riz blanc « aux normes de qualité internationale de façon à tirer toute la filière rizicole vers un riz de meilleure qualité », a soutenu M. Nicolas. La Compagnie agricole de Saint-Louis cultive, sur un millier d’hectares, en cours de récolte. « Ce sera notre 6e récolte », a-t-il précisé. Selon les projections, ce projet créera 450 emplois directs, 150 emplois indirects et plus de 1000 emplois induits.

Au-delà de l’impact économique, le projet procurera des avantages socioéconomiques importants aux communautés environnantes puisqu’il va permettre à 500 paysans riverains d’avoir accès à un réseau hydraulique. « Nous sommes dans une zone où il n’y a jamais eu aucune culture parce que l’eau n’y arrivait pas.

Mais grâce à l’eau qu’on leur apporte, les riverains cultivent déjà 450 hectares », a déclaré M. Nicolas. Ainsi, l’ambition de la Compagnie agricole de Saint-Louis est de participer à l’effort national en vue de l’autosuffisance en riz et également d’accompagner les petits paysans à grandir. Son projet repose sur trois composantes : la production agricole avec l’aménagement des terres et équipements agricoles ; le développement de l’agriculture paysanne et l’agro-industrie.

540 hectares déjà exploités
Le Représentant-résident de la Bad, Adalbert Nshimyumuremyi a affirmé que ce projet est « déterminant pour le Sénégal » en ce sens qu’il promeut la sécurité alimentaire, en produisant du riz pour le marché local. « Conformément à sa stratégie concernant le secteur privé, la Bad a joué un rôle de catalyseur et de conseiller en étant impliqué dans le projet depuis 2012. Depuis la Conférence de haut niveau sur l’agriculture et l’agro-industrie de Dakar, en octobre 2015, ce projet est l’un des premiers engagements de la Bad via son secteur privé pour résoudre les défis de sécurité alimentaire et de substitution aux importations pour les produits de base comme le riz. C’est la première pierre posée pour notre stratégie agricole notamment dans son volet « Nourrir Afrique », a indiqué M. Nshimyumuremyi.

Isabelle Van Grunderbeeck, Représentante-Résidente de la Bei a soutenu que ce prêt s’inscrit dans la politique d’intervention de son institution et dans ses priorités en Afrique. Saluant le bel exemple de partenariat entre grands producteurs et populations locales, elle est d’avis que « ce projet contribuera à l’atteinte de l’autosuffisance en riz au Sénégal ».

Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Lamine Lô, a abondé dans ce sens, estimant que ce projet conforte la dynamique constatée sur le terrain où à côté des aménagements sur fonds publics, s’installent de plus en plus des investisseurs privés constitués de petits producteurs individuels, de petites et moyennes entreprises mais aussi de grandes entreprises. « Ces entreprises qui s’engagent en faveur du développement de l’agriculture sénégalaise en prenant des risques constituent, pour nous, des modèles à suivre pour le secteur privé surtout national. Sans elles, sans leur implication, les objectifs d’autosuffisance ne seront jamais atteints », a-t-il dit.

Le Secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan n’a pas manqué de souligner l’importance de ce projet pour le développement économique et social du Sénégal. Selon Cheikh Tidiane Diop, la Compagnie agricole de Saint-Louis qui exploite 540 hectares sur les 2000 aménagés pour un coût d’investissement projeté de 28 milliards de FCfa, répartis entre la production, les aménagements et la construction d’une rizerie, n’est pas étrangère aux bonnes performances réalisées par l’agriculture sénégalaise en 2015 qui, faut-il le rappeler, a enregistré une hausse « record » de 57 % de sa production agricole, l’année dernière.



Dimanche 30 Octobre 2016 - 05:57





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